Coucou tout le monde, voici ma toute première fiction, j'espère qu'elle vous plaira. Je tiens à remercier, Lily-Rose-Bella, ma bêta, qui fait un boulot formidable.

L'histoire sera principalement concentrée sur les trois filles, c'est pour cela qu'il y aura différents point de vue. Tous les personnages seront présents dans l'histoire. Mais les garçons n'apparaîtront pas tout de suite. Pas qu'ils ne sont pas important, c'est juste que la fiction est plus centrée sur les filles. Pour cette fiction, je me suis inspirée du livre de Lauren Weisberger « Sexe, Diamants et plus si affinités … »

Les phrases en italique c'est la petite voix très chiante dans notre tête.

Résumé : Bella, Alice et Rosalie sont amies depuis le lycée. L'une ne vit que pour son travail, l'autre cherche désespérément le prince charmant et la dernière collectionne les coups d'un soir. Que se passerai-t-il si, lors d'une soirée un peu trop arrosée, elles décident de faire un pacte ? Quel serait ce pacte ? Et quel en serait l'issu ?

Disclamer : Tous les personnages sont à S.M, l'histoire est de moi malgré que je me sois inspirée du livre de L.W.


POV BELLA


Quand on sonna à ma porte à 21h un dimanche soir, ma première pensée ne fut pas « Qui ça peut être ? » mais plutôt « Fichez-le camp ! ». Sonner chez moi un dimanche soir était ni plus ni moins un affront. Les dimanches soirs étaient le seul moment où je coupais toute communication avec le monde extérieur et trainais en jogging et t-shirt troué en regardant les épisodes de Grey's Anatomy, accompagnée de mon fidèle pot de glace. Tout le monde le savait ! Mes amis, mon petit-ami et même mon patron savait que Ô grand jamais il ne fallait me déranger un dimanche soir. Voilà donc pourquoi ce coup de sonnette était incroyable ET angoissant.

Je m'approchai de la porte sur la pointe des pieds et regardai par le judas. Le couloir était désert. Angoissant je vous dis ! Je n'habitais pas un quartier malfamé de New York, mais le taux de criminalité était tout de même élevé ! Mon père, Charlie Swan, shérif de la petite ville d'où je viens, m'avait appris la boxe quand il sut que je déménageai ici. Ça peut toujours servir ! disait-il.

Par mesure de précaution, j'appelai le portier de l'immeuble.

« John ? C'est Isabella Swan de l'appartement 16B, Je vous appelle parce que l'on vient de sonner chez moi mais le couloir est désert. Avez-vous vu quelqu'un entrer ? »

« Oui mademoiselle, j'ai fais entrer votre ami Alice il y a quelques minutes. »

Oubliant à la seconde même l'idée d'un danger imminent, j'ouvris la porte et découvris effectivement Alice assise contre le mur se balançant d'avant en arrière, des larmes pleins les joues.

« Merci John c'est effectivement elle. »

Je raccrochai et m'approchai de ma meilleure amie.

« Alice ma belle, que se passe-t-il ? »

Voyant qu'elle n'arrivait pas à répondre tellement ses sanglots étaient forts, j'essayai de deviner ce qui pouvait la mettre dans un tel état.

« Il est arrivé quelque chose à tes parents ? »

Elle secoua à la tête.

« C'est James ? »

A l'entente de son nom, Alice pleura plus fort. Bingo …

« C'est fini ! pleura Alice, fini pour de bon ! »

Au cours de ces deux dernières années, depuis qu'Alice sortait avec James, j'avais entendu cette phrase plusieurs fois. Autant vous dire qu'à cet instant je n'étais pas vraiment étonnée.

« Calme toi Lily, je suis sûre que … »

« Il a rencontré quelqu'un », me coupa t-elle.

« Il a quoi ? »

« Pardon je me suis mal exprimée. Je lui ai fait rencontrer quelqu'un. »

« Lily je ne comprends pas … »

« Je trouvais qu'il commençait à se laisser aller alors j'avais pris la décision de lui payer un coach sportif. »

« Je pense savoir où tu veux en venir … »

« Tu penses qu'il s'est tapé la coach ? j'hochai la tête. C'est ce que j'ai pensé aussi au départ. Mais c'est bien pire ! »

« Je ne vois pas vraiment ce qu'il y a de pire … »

« Tu crois ça ? Ecoute moi bien. Monsieur est « tombé amoureux » ! dit-elle en mimant les guillemets. « Il « attend », je cite, qu'elle soit « prête » ! Parce que cette salope est VIERGE ! IL EST TOMBE AMOUREUX D'UNE PETITE PUCELLE QUE J'AI PAYE DE MA POCHE ! » cria Alice en plein couloir en pleurant de plus belle.

« Viens, rentrons, je vais nous préparer du chocolat chaud. » Je n'allais quand même pas ameuter tout le quartier …

« Oh mince, Bella j'avais oublié … On est dimanche. Ecoute, laisse, ce n'est pas grave, je vais rentrer. »

« Ne dis pas de bêtise, je n'avais rien de prévu », mentis-je.

Alice s'assit sur mon canapé en cuir noir, pendant que j'allais dans la cuisine préparer le chocolat chaud. J'attrapai mon téléphone et envoyai un rapide message à Rosalie : « SOS, A et James ont rompu » et rejoignit Alice au salon. Quelques secondes plus tard, Rosalie toqua à la porte et entra. C'était l'avantage qu'elle avait d'habiter l'étage au dessus.

« Que se passe t-il ? » nous demanda Rose.

Je lui expliquai rapidement comment j'avais découvert Alice sur le pas de ma porte.

« Bien, que boit-on ? »

« Les tasses sont dans le micro-ondes, je nous ai fait du chocolat chaud. »

« Du chocolat chaud ? s'indigna Rose, il nous faut quelque chose de plus fort ! As-tu de la tequila ?

« Hum … Oui, il me semble »

« Bien ! »

Je regardai Rosalie s'éloigner vers la cuisine. J'avais beau la connaitre depuis près de 11 ans, je me demandais toujours comment une personne pouvait être aussi belle. Nous nous étions connues toutes les trois au lycée. Mes parents avaient divorcé quand j'avais 5 ans et ma mère m'avait emmenée avec elle. Puis quelques années plus tard, elle fit la rencontre de Phil, un joueur de base-ball. J'avais pris la décision de les laisser vivre leur vie de jeunes mariés en allant vivre chez mon père à Forks, dans une petite bourgade pluvieuse. J'avais 16 ans. Lors de la rentrée, j'avais bousculé la belle Rosalie Hale dans les couloirs et nous nous étions tout de suite bien entendu. On avait décidé de manger ensemble le midi. À mon cours suivant, je fis la connaissance d'Alice Brandon, une vraie pile électrique. Nous l'avions invitée à notre table. Et c'est comme ça que 11 ans plus tard, nous étions toujours aussi soudées.

Toutes les trois, nous sommes différentes, que ce soit physiquement ou mentalement. Je suis brune, les yeux marrons et de taille moyenne avec des formes la où il faut. Quant à Rosalie, elle est blonde, les yeux bleus, grande et des formes plus que généreuse. Elle attirait le regard partout où elle allait. Alice, elle est plus petite que moi, des cheveux noirs coupés court qui partent dans tous les sens en petites piques et les yeux verts. Moi je ne vis que pour mon boulot, alors que Rosalie aime sortir et coucher à droite à gauche. Tandis qu'Alice cherche désespérément le prince charmant. Hors de question pour elle de suivre la philosophie de Rose. Elle n'a eu que deux hommes dans sa vie, dont James.

Rosalie est mannequin et fan de voiture et n'hésite à mettre ses mains dans le cambouis. Alice tient une boutique de prêt-à-porter et est une accro à la mode et au shopping. Elle nous entraine souvent dans ses innombrables sorties shopping. Quant à moi, je suis éditrice et ma grande passion dans la vie, c'est les livres. Je pense que notre seul point commun, c'est notre âge. Nous avons toutes les trois 27 ans.

Différentes vous dites ? Sans blague !

C'est Rose qui me fit revenir à l'instant présent.

« Allez Alice ! Raconte-nous ce qui s'est passé. Prends ton temps. »

« Il n'y a pas grand-chose à dire que vous ne savez pas déjà. Elle est très jeune et absolument ravissante. »

« C'est quoi pour toi « très jeune » ? demandais-je.

« Elle a 20 ans ! Et elle a Facebook. »

« Doux Jésus ! » marmonna Rose.

Rose prit les choses en main.

« Nom ? »

« Victoria Fire. Elle est rousse, grande, tout mon contraire ! »

« Université ? »

« Yale … »

« Option sportive au lycée ? »

« Disons le tout en cœur ! » rigola Alice

« Pom pom girl ! » répondîmes-nous à l'unisson en secouant des pompons imaginaire tout en rigolant.

« Vous voulez savoir le pire ? »

Nous hochâmes la tête.

« Madame veut fonder une famille. Avoir des enfants, le mariage et tout ce qui va avec et James ça n'a pas l'air de le déranger ! »

Nous nous regardâmes avec Rose et ne pûmes nous empêcher de grimacer. Alice à toujours voulu des enfants. Elle rêvait d'une famille nombreuse avec cinq ou six gosses. Et James avait toujours évité le sujet. Alors je peux comprendre que cela lui fende le cœur que James l'accepte si facilement avec une autre. Les tequilas s'enfilaient et Alice pensait un peu moins à James.

« Allez Alice, maintenant que tu n'es plus avec lui, dis-nous son plus gros défaut ! » L'encourageait Rose.

« Il n'en avait pas. James était parfait ! »

Je levais les yeux au ciel.

« Lily chérie, James est TOUT sauf parfait. Certes, James est …

Je marquais une pause, ne sachant pas vraiment qu'elle adjectif employé. Les seuls qui me venaient à l'esprit étaient « pervers », « déloyal » et « manipulateur ».

Charmant » continuais-je.

« Mais il n'est pas parfait », finit Rose.

« Et bien je ne sais pas trop, rien ne me vient tout de suite à l'esprit … »

« Je ne sais pas moi, est ce qu'il avait des troubles de l'érection ? » Lui demanda Rose.

« Non ! » s'indigna Alice.

« Éjaculateur précoce ? » rigolais-je.

« Bien sur que non » répondit Alice en levant les yeux au ciel.

« Une addiction au jeu ? » continua Rose.

« Non, il jouait quelque fois mais on ne peut pas appeler ça une addiction. »

Nous soupirâmes, désespérées de trouver un jour un défaut chez ce type. Pourtant Dieu seul sait qu'il en était bourré …

« J'ai peut-être quelque chose » nous dit Alice.

Nous nous rapprochâmes avide de détails.

« Et bien, j'ai toujours trouvé ça bizarre, mais bon on ne peut pas vraiment appeler ça un défaut, je veux dire … »

« Accouche Lily ! » la coupa Rose.

« Et bien, il lui arrivait de mettre mes slips pour aller au boulot. »

Aucune de nous ne parla pendant une bonne minute, tellement abasourdies devant une telle information. C'est Rosalie qui prit la parole en premier en vidant son verre d'une traite.

« Slip ? Quel mot infâme ! »

« Rosalie, une de tes meilleures amies t'annonce que son petit ami portait ses culottes pour aller bosser et toi tu chipotes sur le choix du mot ? »

« Je souligne juste que slip est … Je ne trouve même pas les mots ! Toutes les femmes détestent ce mot ! Rien que de le prononcer j'en ai de l'urticaire ! »

« Rose ! Il portait ses sous-vêtements !

« Oui j'ai compris ! Mais Lily, à l'avenir évite d'employer ce mot, c'est répugnant. »

« Rose, son petit ami partait tous les jours bosser en costard et sous ledit costard, il portait une culotte en dentelle, tu ne trouves pas ça légèrement plus flippant que le mot slip ? »

Alice eut un petit rire et nous nous tournâmes vers elle.

En fait, nous dit Alice, vous faites fausse route, nous fronçâmes les sourcils. James n'a jamais porté mes culottes ou mes boxers en dentelle, par contre il avait un faible pour mes strings …


Et voici pour le premier chapitre ! Quand avez-vous pensé ? J'ai adoré l'écrire. Une petite review ? Bisous à la semaine prochaine !