Bonjour tout le monde!
Bon je sais que vous vous dites «à tiens, elle n'était pas morte, celle-là?»
Et bien, j'ai le bonheur (malheur?) de vous apprendre que je ne le suis pas!
Je sais que je change complètement d'univers d'une fic à l'autre, mais c'est uniquement parce que mon style d'écriture change continuellement d'année en année et que l'inspiration ne vient plus dans les deux autres.
Bref... J'arrête mon blabla et vous présente ce que mon esprit tordu à bien pu inventé (Niark Niark Niark)

Titre: Une Sang-de-Bourbe à Serpentard
Auteure: Moi! (Quel Question!)
Rating: Disons T, langage vulgaire parfois;) et futurs allusions sexuels.
Disclaimer: Tout à... J.K.R (Eh non, elle n'a pas voulu me donner les droits d'auteur...)
Pairing: Sirius/OC, Severus/Remus James/Lily + petite surprise à la fin. ;)
Résumé: Lorsqu'une jeune québécoise tout droit sortie de Beaux-Bâtons débarque à Poudlard tel une furie, ils étaient bien loin de savoir qu'elle allait littéralement changer leur univers. Severus Snape? Sex Symbol? La bonne blague! Et pourtant...

Époque: Durant la 6e année des maraudeurs.
Petite Note: Je ne vous promet rien à propos de cette fic, alors j'aimerais ne pas avoir de reviews désobligeantes sur la cadence à laquelle je poste mes chapitres. Merci de votre compréhension.


Chapitre 1: Là où tout a commencé...

Cette histoire, pour le moins incroyable, a commencé lors de mon renvoie de l'école française de magie, Beaux-Bâtons. Les circonstances de celui-ci vous sera expliqué plus tard, pour l'instant tout ce que je veux c'est me trouver une PUTAIN de place dans ce PUTAIN de train! Pardonnez mon langage, mais quand vous arrivez presque en retard au départ du train et que vous vous rendez compte qu'il n'y a plus de place sauf avec les timbrés, c'est... frustrant (Notez l'euphémisme).

C'est moi, Melissa Wolff, brune aux yeux marrons, 1m61, courbes généreuses et bien proportionnées (ne me donnant pourtant pas l'air d'une catin, peut-être que je les intimide. Niark! Niark! Niark!), n'aime pas se faire remarquer, méfiante, rusée, intelligente, agit en fonction de ses propres ambitions, indépendante, loyale, fière, courageuse lorsqu'il le faut et dotée d'un sens de l'humour douteux mélangeant: humour noir, sarcasme, ironie, subtilité, franc parler, euphémisme et hyperbole.

Conclusion, je suis une pauvre incomprise de la vie.

C'est comme ça que je me décrirais, quoique je suis un paradoxe à moi seule et mon comportement varie généralement selon ceux avec qui je suis...enfin bref! Vous verrez bien par vous même.

Donc, où en étais-je? Ah, Oui! Je disais qu'après une rencontre, pour le moins, fort peu instructive avec les timbrés, je n'avais nul endroit où m'asseoir tranquillement. Je me résignai à prendre possession des toilettes. Seul problème, je n'étais pas la seule à avoir eu cette ô combien brillante idée. Celle-ci était déjà occupée par un garçon du même âge que moi qui lisait un livre de potions.

Il était plutôt grand, un peu plus de 1m75, des cheveux longs noirs et un peu gras, des yeux noirs, une peau d'albâtre et qui semblait avoir un certain potentiel niveau musculature. Je décidai donc de m'installer par terre un peu plus loin, de sortir mon magnétophone à micro-cassette et de rester silencieuse aussi longtemps qu'il ne se prononcerait pas. Ce qui malheureusement ne tarda pas à arriver.

- Qu'est-ce que tu fais ici? me demanda brusquement mon compagnon de fortune.

- Je suis venue parce qu'il n'y a plus un seul endroit tranquille dans ce foutu train.

- Pourquoi ne vas-tu donc pas t'installer avec les maraudeurs? Je suis sûr qu'une si jolie fille serait acceptée.

- Les timbrés? Et puis quoi encore? Je ne suis pas encore assez désespérée pour allez avec eux, lui répondis-je debout devant lui en brandissant mon doigt sous son nez. Il me regarda avec de grands yeux pendant quelques secondes.

- Tu peux rester si tu veux, finit-il par me dire avec un micro sourire, raconte moi ça je suis curieux.

Quelques minutes plus tôt (Flash Back)

PLUS UN ENDROIT OÙ M'ASSEOIR! Soit je me faisais remballer, soit ils me posaient pleins de questions (auxquels je ne veux absolument pas répondre soit dit-en passant), soit on me regardait avec beaucoup trop d'attention et je finissais par partir. Moi, difficile? Asociale? Où avez-vous bien pu chercher ça? Je m'approchai donc du dernier compartiment où je n'avais pas encore frappé dû au grand nombre de garçons présents dans celui-ci.

De plus, ils semblaient populaires, les soupirs et les gloussements des filles (et sûrement de garçons) hystériques ne me font aucune envie. Je cognai tout de même, malgré la boule à l'estomac que j'avais signe d'une mauvaise intuition et ouvrit la porte.

- Serait-il possible que je m'asseye ici?, demandai-je avec mon plus beau sourire. Je n'eus pas le temps de regretter ma décision que deux garçons faisant une bonne tête de plus que moi s'approchèrent de moi avec un air se voulant séducteur.

- Salut, je ne pense pas qu'on se soit déjà rencontré, me dit celui avec des lunettes.

- Effectivement, je me serais sûrement souvenu de toi, renchérit l'autre à me donnant une petite tape sur les fesses.

Je réagit au quart de tour et lui envoyant ma plus belle droite à la figure. (Yeah! Pile dans le pif!) Un châtain eut alors un grand éclat de rire sous prétexte que «Le grand Sirius Black venait de se faire rejeter pour la première fois de sa vie».

Le premier, avec des lunettes, et un petit gros me regardaient estomaqués tandis que le dernier se tenait le nez (Oh! Serait-ce du sang que je vois là *.*) n'arrivant visiblement pas à y croire.

- Lorsque vous aurez appris les bonnes manières, peut-être je viendrai m'asseoir avec vous et qu'on fera connaissance, dis-je froidement avec une moue méprisante et le nez retroussé. Je fis marche arrière et...

Fin FlashBack

-...c'est là que j'ai décidé d'emménager dans les toilettes, fis-je en regardant ailleurs.

C'est alors que l'impossible, l'impensable, l'inimaginable (Oui, oui j'arrête le dictionnaire des synonymes) se produit, le garçon en face de moi éclata de rire, un peu plus et il se serait roulé par terre. Je le regardai pendant quelques secondes, choquée, puis il se reprit aussi rapidement qu'il avait commencé, mais en gardant un petit sourire.

- Très chère, vous êtes la bienvenue dans mes toilettes! Severus Snape, serpentard, et si tu m'en disais plus sur toi? Nom, age, provenance et pourquoi tu n'y est plus.

- Mais c'est que tu y vas pas mollo sur les questions toi! Melissa Wolff, ex-élève de Beaux-Bâtons, ne me regarde pas comme ça je vais te dire pourquoi. J'ai frappé l'une des élèves, ma supposée meilleure amie, pour être la source de mes ennuies...Enfin bref, ce n'est pas comme si je le regrettais. L'école était beaucoup trop stricte, les filles de pauvres petites princesses, les garçons beaucoup trop timorés pour leur propre bien et les uniformes beaucoup trop fe-fille pour être vrai. Non, mais tu les as déjà vu? Des froufrous et des volants partout partout!» finissais-je en gesticulant et à bout de souffle.

- Tu es une fille, disons... spéciale?, me dit-il avec un air narquois.

- Ah ce que ça peut peut faire du bien d'entendre ça! J'ai plus l'habitude d'effrayante, folle, bizarre ou bolée. En parlant de ça, tu n'es pas intimidé ou quelque chose comme ça par moi?

- Non, je devrais?

- Non, mais avoir des emmerdes avec moi n'est pas particulièrement conseillé, lui répondis-je avec un sourire sadique.

Suite à cette réplique la porte de la salle de bain se fit littéralement défoncée. Par qui? Par quoi? Je ne saurai dire, mais je n'allais sûrement pas tarder à le savoir puisqu'ils semblaient fouiller les cabines une à une. Severus m'intima de me taire (pour l'instant) et sortit de la cabine en disant:

- Si c'est moi que vous chercher bande de petits godelureaux, je suis ici.

Il se dressa tel un preux chevalier (Ô mon amour!) entre eux et la cabine, ce qui veut dire moi. Hé! Hé! Je me sens vraiment vulnérable. Je déteste ça...

- Tiens, serait-ce Servilos que je vois là?

- Élémentaire mon cher Watson, c'est effectivement Servilos.

Ces voix, je les ai déjà entendues quelque part. Je dirais même que c'était il n'y a pas très longtemps. Dans un passé horriblement proche... NON C'EST PAS VRAI! PAS ENCORE EUX! Ils osent insulter Severus en plus! Je me levai pour leur dire ma façon de penser quand quelque chose m'arrêta.

Severus avait la tête légèrement incliner, le regard franc et dur et les poings crispés. Mais c'était ce qu'il y avait au fond de ses yeux qui m'avait pétrifié sur place: de la douleur, de la souffrance et autre chose...mais quoi? Je ne pense pas qu'il s'en soit lui même rendu compte, car il aurait tôt fait de cacher ces sentiments. Alors je me mis à ses côtés calmement, sereine et lui demanda:

- Est-ce qu'il y a un problème Severus?

- Non, ce n'est rien. Au fait, je ne pense pas qu'ils se soient présentés, voici Sirius Black, James Potter, Remus Lupin et Peter Pettigrow.

- Tu as raison, ils ne s'étaient pas nommées. Maintenant que c'est fait, je pourrais peut-être les faire partir à ma façon, qu'en penses-tu?

Je jetai un regard noir aux quatre garçons et observa leur réaction. Le premier se protégea le nez instinctivement, le deuxième grimaça, le troisième fit un petit sourire en coin et le dernier se cacha derrière les trois autres garçons. Quel mauviette!

- Tu te ferais pourchasser par leurs fan-club, si tu faisais cela.

- Oh Sevy, comme c'est gentil à toi de vouloir m'éviter un affrontement avec ces affreuses catins, répondis-je avec un air faussement aguicheuse.

Le dit «Sevy» leva les yeux au ciel. C'est le premier à comprendre ma personnalité aussi rapidement, je suis impressionnée. C'est décidé, peu importe le choix du chapeau, je vais à Serpentard. J'entendis un rire nerveux à côté de moi et me retournai pour apercevoir un Black visiblement perdu.

- Comment Servilos a réussi à faire ami-ami avec elle? Alors que nous, elle nous a carrément envoyé balader. On se reprendra une autre fois Servilos.

Sur ce, il sortit suivi de James et Pettigrow. Lupin, quant à lui regarda la porte un instant, puis se tourna vers nous.

- Le train est presque arrivé, vous devriez vous changer. Excusez nous pour le dérangement.

Severus hocha de la tête et Lupin sortit des toilettes. S'en suivit ce que craignait, les foudres de «mon Sevy chéri» . Il s'écarta de moi, se dressa de toute sa hauteur et mon regarda froidement.

- Il me semblait de t'avoir demandé de rester dans la cabine.

- Mais Sevy, je ne faisais cela que pour ton propre bien.

- Vraiment? Maintenant tout le monde va rire de toi et te faire les pires tours de mauvais goût.

- J'ai bien hâte de voir cela. La seule chose qu'ils ont à me reprocher pour l'instant c'est d'être ton amie. Si ça devait arriver, ils entendraient parler de moi sois en certain. Fufufu, je pourrais peut-être leur glisser des serpents dans leurs couvertures ou bien faire distribution gratuite de shampoing à base de limace et de veracrasses ou encore demander aux fantômes de leur tirer les orteils pendant qu'il dorment ou encore...

- Ça va , ça va je pense que j'ai compris l'idée. Tu es indépendante , intelligente et aussi machiavélique que tu es merveilleuse.

- Je sais, tu trouve aussi?

Je lui fis un sourire éclatant ,et visiblement idiot puisqu'il me regarda découragé, je pris ma robe de sorcier et j'alla me changer dans la cabine d'à coté. Je l'entendis se changer lui aussi lorsque je fus partie.

- Dis, Sev, je peux te poser une question?

- Ce n'est pas ce que tu viens de faire?

- Ah-ah hilarant. Pourquoi ils t'en veulent autant?

- Hum, voyons voir, je suis certain que c'est parce que je suis beau, intelligent et que je leur ai piquer leur meilleure amie.

- Okay, ça c'est ta raison à toi, mais la leur?

- Parce que je suis laid, graisseux, plus intelligent qu'eux et que Lily était ma meilleure amie...

- Elle ne l'est plus?

- Je l'ai traité de... de Sang-de-Bourbe...

- Non, mais t'es stupide où quoi? 'Faut pas dire ce genre de truc, même très fâché! Je t'avertis tout de suite, dis-moi ça une fois et je te mets la plus belle gifle de ta vie. Non, mais! Tu t'es excusé j'espère!

J'avais dit mon petit discours sur le bol de toilette avec un air de bitch afro-américaine. Ce devait être mon sang de québécoise pure souche qui ressortait malgré mes six -non cinq- années passées en France. En tout cas, il avait eu l'effet escompté. Severus avait arrêté de mettre son t-shirt et il avait baissé les yeux pour mon plus grand plaisir.

Je profitai un instant des abdominaux du brun jusqu'au moment où je remarquai les cicatrices ainsi que les ecchymoses qui parcourait apparemment une bonne partie de son corps. J'étais consciente qu'il était encore beaucoup trop tôt pour en parler, mais j'allais faire ma p'tite enquête la dessus.

- J'ai essayé de lui parler, mais elle m'a envoyer paître avant même que je n'aie ouvert la bouche

- Hum hum, répondis-je intelligemment trop occupé à mater ses abdos et a essayé de deviné qui et comment ses bleus avaient bien pu être fait.

Il soupira avant d'enfiler son t-shirt et sa robe de sorcier beaucoup trop grande pour lui. Je remarquai soudain que ses cheveux n'étaient plus gras, sa peau d'un beau blanc crème (si on met de côté les bleus) et son nez était bien droit. Ainsi, il aurait pu facilement concurrencer les Maraudeurs s'il l'avait voulu.

- Sevy, dis-moi que ce n'est pas vrai. Tu te jettes un sort pour être moins beau, attirer moins l'attention et cacher des ecchymoses?

- C'est pas vrai.

- D'a-ccord, la vérité maintenant.

- Je me jette bel et bien un sort pour les raisons que tu as énoncées précédemment.

- Quel perte pour la gente féminine!

C'est alors que je le vis esquisser un petit sourire en coin, non pas ironique comme j'aurais pu le croire, mais amusé. Comme si ce que je venais de dire quelque chose de très stupide. Ça m'a attristé sur le coup, mais après je me suis mise à penser au regard qu'il avait eu quelque instant plus tôt. Serait-il...? Non impossible! Pourtant...

Dans tout les cas, il fallait absolument que je lui fasse un p'tit relooking made in Melissa et que je montre à tout le monde à quel point mon Sevy est Sexy! MOUAHAHAHAHAHAHAHA...

- Je peux savoir ce que t'as à faire un sourire aussi calculateur.

- Rien qui ne puisse t'intéresser mon Sevy-cheri, pensant déjà un plan.

- Pourrais-tu ne pas m'appeler comme ça s'il te plaît et depuis quand je suis à toi?

- Mais depuis que je l'ai décidé, Sevy-cheri.

- Attend juste que je t'attrape dans un coin...

- Non, pas un coin sombre Ahn~!

Voyant qu'il n'allait pas tarder à me courir après, je ramassai précipitamment mes affaires et sortis à toute vitesse des toilettes en riant. Je sortis du train en furie qui venait d'arriver et cherchai Severus des yeux. On me tapa l'épaule et je me retournai un sourire malicieux aux lèvres.

- Alors Sevy, ce coin sombre...?

Mon sourire retomba immédiatement lorsque je vis que c'était tout sauf Severus qui venait de m'interpeller.

- Qu'est-ce que vous voulez les veracrasses?

- Voyons ne soit pas si froide!, me dit Black

- Nous , quand nous avons vu une belle demoiselle en détresse...poursuivit Potter

- ...Nous n'avons pas pu résister à allez la secourir.

- Je ne suis pas en détresse, je cherche Severus.

- Pourquoi chercher ce bâtard graisseux alors que tu pourrais être avec nous?

Je sentis mon sourcil droit jouer du yo-yo, tic nerveux que j'avais lorsque mes nerfs menaçaient de lâcher. Je balayai rapidement la gare des yeux à nouveau et c'est là que je vis la grande silhouette noir de Severus. Mon sourire reprit place et je laissai les deux garçons en plan pour allez retrouver mon Sevy-cheri.

- Sev! Severus!

Je m'apprêtais à lui agripper le bras, mais un grand blond se tenant près de lui me jeta un regard tellement méprisant que j'oubliai de retenir mon nouvel ami qui s'en allait déjà bien loin. Si j'étais pétrifiée de voir comment ce garçon me traitait alors qu'il ne me connaissait pas, j'étais également très frustrée contre lui pour m'avoir dissuadée de rejoindre Sev. Il se prend pour qui le blondinet? Zeus? Allah? Apollon?

Bouillonnant intérieurement, je ne remarquai pas le géant qui venait de prendre place devant moi. Juste pour vous dire à quel point je suis loin lorsque je m'imagine torturer quelqu'un.

- Tu es Melissa Wolf?

- Oui, c'est moi, répondis-je en me redressant le plus haut que je pouvais.

- Dans ce cas suis moi! Étant nouvelle et pas en première année, tu as droit à une autre cérémonie d'entré.

Il me donna une petite (Ouch) tape dans le dos et m'escorta à une calèche conduit par des sombrales, non je ne les vois pas, mais je ne suis pas stupide pour autant. Lorsque le SEMI-géant, eh oui il faut le spécifier, embarqua dans la calèche j'ai bien cru que j'allais mourir de rire.

Elle avait tangué de tout les côtés et j'ai bien cru que les roues allaient lâcher lorsqu'il s'est assis. J'avais quitté ma mine grognonne et affichait un petit sourire serein. Ce qui plaisait beaucoup plus à mon interlocuteur qui parlait sans cesse. Je l'écoutais d'une oreille distraite blablater sur Dumbledore, Poudlard et les Maraudeurs, tout en regardant le paysage qui s'offrait à moi. J'aimais bien le sud de la France, mais il y faisait définitivement trop chaud pour moi. L'Angleterre, il y faisait plus frais... je m'y sentais presque comme chez moi...

-... Tu sais il ne faut pas se fier aux apparences et aux qu'en-dira-t-on. Les maraudeurs dans la grande salle et les maraudeurs en privé, c'est une toute différente affaire, crois-moi. Je suis désolé s'ils t'ont laissé une si mauvaise impression. Surtout que celui qui trouve les idées les plus farfelues ce n'est ni Sirius ni James, mais bien Remus.

- Hum... Il cache bien son jeu le châtain.

- C'est parce qu'il est aussi intelligent! Il est le deuxième de sa promotion, tu sais?

- Vraiment! Qui est le premier et le troisième?

-Severus Snape et Lily Evans. Ils sont absolument fantastique eux aussi même si Snape est un peu glauque dans son genre...

Le voilà reparti, alors c'est Remus le cerveau... Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m'étonne qu'à peine pour être franche. C'est claire que comparé au deux rigolos c'est lui le plus brillant des trois. Je ne compte même pas le p'tit gros en plus! Je ne l'aime vraiment pas celui-là.

-...OH REGARDE! Nous sommes arrivés!

J'avais sursauté quand il avait crié, mais maintenant que j'avais regardé dans la direction qu'il indiquait je n'en revenais simplement pas. CE CHÂTEAU ÉTAIT IMMENSE! Il est tellement magnifique un peu comme c'est château historique qu'on associe aux fantômes, vampires ,etc. Autant vous dire tout de suite que j'étais toute sauf effrayée. Non. en faite. J'étais carrément excitée! C'était plus tôt le concierge avec sa face de pet qui m'avait fait le plus peur.

Un fois débarqués dans la calèche, Hagrid – parce que c'est bel et bien son nom - et moi nous sommes dirigés vers...-moi et mon super sens de l'orientation- ce qui semblait être les «coulisses» de la Grande Salle. J'entendis les premières années se faire répartir avec impatience, plus la liste de nom avançait et, franchement, plus j'étais anxieuse.

-...William John!

- Poufsouffle!

Ohmigod-ohmigod-ohmigod! On est déjà dans les W? Je vais mourir. On inspire et on expire. On inspire et on expire. Je sentis qu'on me touchait les cheveux, je me retournai pour voir Hagrid, qui avait probablement senti mon stresse, me faisant un sourire confiant. Je lui retourne son sourire, puis me ressaisis. Ce n'était pas le temps de me ramollir. Je devais rester confiante coûte que coûte.

- Mes cher élèves, merci merci. Aujourd'hui, nous accueillons de nouveaux élèves en première année, mais aussi une autre élève en sixième année. Elle vient de Beaux-Bâtons, alors soyez gentil avec elle. Je vous présente Melissa Wolff.

Je sentis le demi-géant me donner un tape dans le dos – j'vous jure que je le sentirai plus demain – et je dû donc avancer à côté de Dumbledore. Il y a du monde! Beaucoup de monde! Mon instinct de survie me crie carrément «COURS», mais comme je suis vraiment cruche quand je mis met, je suis restée. Je me suis assise sur le tabouret et c'est là que je l'ai vu, juste à côté de mon Sevy, le blondinet de tout à l'heure. Je me suis redressée de toute ma hauteur et l'ai toisé de mon regard le plus méprisant. Je ne savais pas qui était ce gars là, mais, une chose était certaine, il intimidait Sev et je ne l'aimais pas du tout. Un Sang-Pur sans aucun doute, il n'y a qu'à voir sa prestance et son petit air d'aristocrate. Attends-moi, Sevy. J'arrive.

- Hum, mais où vas-tu donc allez?

- Serpentard.

-Je ne voudrais pas paraître impertinent, mais tu es une née moldue. C'est le pire endroit qu'une fille de ton sang pourrait allez et je...

- J'ai dit que je voulais allez à Serpentard, vous ne savez même pas où me placer de toute manière.

- Très bien, si tel est ton désir... SERPENTARD!

Et le silence se fut... eh oui avec mon air revêche on pensait peut-être que j'allais allez à Gryffondor, je n'ai pas l'aire bête non plus alors peut-être Serdaigle, peut-être même Poufsouffle à la limite. Mais Serpentard... personne ne s'en serait douté à part peut-être, moi, le directeur-qui-a-l'air-trop-heureux-pour-son-propre-bien et Sevy. Quoique il aurait pas encore pâli mon Sevy?


OUI, JE SAIS, QUE JE SUIS CRUELLE QUE JE SUIS MACHIAVÉLIQUE! Mais le chapitre va finir ici, je ne sais pas quand je vais sortir le prochain ni combien je vais en faire, mais probablement plus que 8-9 environ 15. Peut-être...Je ne sais pas... Enfin bref, laissez-moi vos impressions je verrais, peut-être que ça m'encouragera à écrire plus vite.

Joyeuses Pâques à toutes et à tous! 8D

P.S je suis VRAIMENT désolé pour toutes les fautes que je peux laisser.