Le jour qui changea ma vie
Il faut que j'écrive. Non ne me regardez pas comme ça… Par pitié. C'est bien moi, Itachi Uchiwa, qui écris cette lettre. Testament ou moyen de garder une lueur d'espoir dans le monde Chaotique où je viens d'être plongé ! Comment ? Vous vous demandez comment un gars comme moi peut être en train d'écrire qu'il devient fou et qu'il nage en plein Chaos ? Et pourtant... Kisame peut vous affirmer que c'est possible, du moins s'il accepte de sortir de sa chambre en laissant seuls Hervé, son piranha, et Marius son cactus. Vous semblez sceptiques sur ce que je dis, mais c'est la stricte vérité !
Ah voilà, vous vous posez enfin la bonne question : Comment en sommes nous arrivé là ?
Vous savez, dans l'Akatsuki, on nous interdit de nous entretuer. Bon d'accord y a eu une dérogation pour Kakuzu mais maintenant qu'il est mort… Mais revenons à mon problème, vous permettez, merci ! Donc pour vous donner un exemple, je n'ai pas le droit de tuer Deidara (même si ce n'est pas l'envie qui me manque)
Pourquoi Deidara ? Ah vous n' êtes donc pas au courant ! On vous a gardé de savoir que notre « Grand Patron » et ben… Il a décidé que… comme Sasori était mort et leur planque inutilisable et ben… Deidara devait venir loger avec moi et « Face de Merou » (lui répétez pas sinon je suis mort, enfin presque…) Donc revenons à Deidara. Cela ne vous étonnes sûrement pas, mais je DETESTE Deidara, et depuis qu'il loge chez nous c'est de pire en pire… et le plus malheureux dans tout ça, c'est qu'il est chez moi (enfin nous avec l'autre Poiscaille) que depuis hier… et que je craque ! En deux jours je craque ! Au secours !
Comment ? Vous ne voyez pas le problème ! Vous ne pouvez pas imaginer un seul instant ce que c'est de vivre avec lui… C'est… Ca dépasse les limites de l'imagination… Je sais, je vais tout vous expliquer comme ça vous comprendrez pourquoi je m'arrache les cheveux, et commence à avoir des cernes à la Gaara, car Deidara est pire qu'un Démon !
Bien commençons par le commencement.
L'Arrivé de Deidara
Avec Kisame, nous logeons dans une petite grotte aménagée dans les monts du Pays du Feu, rien de génial ou au contraire catastrophique, du moins jusqu'à l'arrivée de l'autre Gamin. (oui, je sais je suis plus jeune que lui, mais c'est pas une raison pour être aussi désagréable dès son premier jour !) Bref Deidara arriva tranquillement avec sa chouette (Hibou peut-être je sais pas et c'est pas mon problème majeur !) Bien, il arriva dans l'après-midi, quand ? M'en souvient plus.
Son arrivée fut bruyante et mouvementée. Zetsu avait été réquisitionné pour l'occasion et si on avait fait attention à son visage nous aurions pu prévoir la catastrophe qui allait s'abattre sur Kisame et Moi… Zetsu semblait fatigué et me demanda un sachet d'Aspirine, car il avait mal à la tête. Je lui ai demandé ce qui n'allait et il m'a seulement souhaité bon courage avant de repartir.
« Bon courage », je crois qu'il a fait un euphémisme là ! Car le courage seul ne m'a pas suffit…
A peine notre confrère eut-il posé le pied dans la planque que notre calvaire commença !
L'entrée donne directement sur le salon, ce qui permet à la pièce d'être bien aérée et fraîche (en été c'est très agréable !). Bien revenons au salon, la pièce est modeste, une vingtaine de mètres carré, un canapé et un pouf, une télé qu'on allume jamais, une table pour manger et quatre chaises (Pourquoi quatre ? Ben c'était vendu ensemble donc on a tout pris). Les armoires et étagère sont encastrées aux murs, et la plupart sont remplies par mes bouquins (Comment vous ne saviez pas ça ! J'adore lire ! J'ai tous les ouvrages de Jiray… C'est peut-être pas à dire ça…) Bon, et dans les armoires les plus fraîches (murs donnant sur le nord ) Il y a tout ce qui peut servir à Kisame, son poiscaille et sa plante, terreau, nourriture, etc… Au plafond pend une lampe tout à fait banale et près du canapé une lampe de chevet pour que je puisse lire. En gros, un salon banal !
Il semblerait que la « banalité » ne plaise pas à tout le monde, car Deidara resta planté sur le palier (et il aurait dû y rester j'aurai eu la paix !) donc Deidara resta sur place son œil (celui qu'on voit patate, comment pourrais-je décrire l'autre !) grand ouvert, et la mâchoire qui touchait terre (okai j'exagère, mais pas tant que ça…) les bras lui tombèrent et il lâcha ses lourdes valises, avant de se mettre à se plaindre :
« Que c'est laid ! »
Furent les premiers mots qu'il nous décrocha ! Avant de se mettre à critiquer toute la pièce, partant de la couleur des murs en passant sur le canapé, et la disposition du mobilier pour terminer avec le choix du tapis (ah c'est vrai j'ai pas parlé de celui là, ben y rien à dire de particulier il est tout blanc) Puis il se décida à entrer et nous pria de le conduire à sa chambre.
Pourquoi avons-nous accepté ?! Je préfère encore une mission de rang S qui consiste à détruire un pays entier que de supporter cet homme ! Oui c'est un homme ! Pas une femme ! Mais il est aussi galère qu'elles ! (tiens ça me rappelle quelqu'un mais je ne vois pas qui…)
Bref nous obéîmes et le conduisîmes à sa chambre, heureusement pour nous toutes les portes étaient fermées sinon… enfin vous comprendrez plus loin.
Nous arrivâmes donc à sa chambre (la seule avec fenêtre, Kisame s'étant dévoué à changer de pièce) Et ben malgré le fait qu'il ait la meilleure chambre, il a réussi à se plaindre ! Ah oui, monsieur ne dort pas avec la tête au Sud, on a donc bougé son lit. Ah ! et son bureau n'a pas assez de lumière, hop le bureau sous la fenêtre.. et … machin … et … bidule … J'ai bien cru ne jamais en finir !
Je soufflais trente-trois secondes et deux dixièmes, reprenant un peu mon souffle. Ben quoi, on venait de refaire toute sa chambre, ça épuise ! Le premier qui dit que je suis une chochotte, je le tue !
Revenons à notre « très cher » Deidara, qui voulut visiter la « maison » dans son intégrité ! Avec Kisame nous échangions un regard l'air de dire « Si c'est comme ça tout le long, on est pas sorti d'affaire ! »… et ce fut comme ça tout le long !
Dans la salle de bain il se plaignit de la taille du miroir (ben il est en longueur pas en largeur, réfléchissait si Kisame voit sa tête je fais comment moi ? et inversement !) de l'état de la baignoire (il y avait trois cheveux à moi qui traînaient, pas de quoi se ramener avec la javel et trois éponges, et la récurer jusqu'à ce qu'elle brille !) puis il décréta qu'il y faisait froid. Je vis Kisame baisser les bras et lever les yeux au ciel avec impuissance, moi trop fier, je tentais de rester de marbre.
Puis vint le tour des toilettes, et là « horreur » ! nous n'avions pas prévu de magazine à l'intérieur des W.C ! Si vous aviez vu son scandale ! A croire que la Terre allait tourner à l'envers à cause de ça ! Puis il sortit de sa cape (qu'il n'avait toujours pas enlevée) une bombe désodorisante senteur « bois de cèdre des plaines d'Iwa », il paraît que ça l'aide dans son travail et dans sa lecture de magasine !
Nous pensions avoir tout vu à ce moment là ! Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises ! L'heure de passer à table approchait et nous nous retrouvions tous les trois avec Hervé et Marius dans la cuisine… Craignant une nouvelle crise de notre confrère, j'attrapais une balle de tennis (offerte par Kisame pour me calmer les jours de pluie quand je ne peux pas sortir) et commençais à effectuer les pressions répétées, qui me calmaient immédiatement. Mais à ma grande surprise, Deidara stoppa net devant le Cactus Marius et commença à crier :
« Trop Kawaii ! »
Il souleva le pot, le regarda sous tous les angles avant de le reposer et de se tourner vers Hervé qui faillit avoir une crise cardiaque lorsque notre nouveau colocataire pressa son visage contre le verre en s'exclamant :
« Top mignon le Poisson Rouge ! »
Kisame manqua de s'évanouir à cette déclaration, moi j'observais la scène amusé, surtout quand Deidara voulut caresser le « z'entil Poisson Rouge » qui lui mordit sauvagement le doigt ! Je trouvais alors tout simplement excellente mon idée, et oui, c'est moi qui ait offert Hervé à Kisame, un peu de compagnie ne lui fait pas de mal ! (non, moi je suis pas comme eux, j'ai pas de bronchies !)
Tout semblait être passé mais voilà le moment de se mettre à table, et en toute franchise je ne sais pas ce qui fut le pire !
Le Repas
Kisame et moi avons l'habitude d'être très silencieux pendant les repas. On n'a rien à se dire donc autant se taire et manger rapidement. Ah, aussi nous préparons le repas chacun notre tour comme ça pas de dispute… et nous ne nous plaignons jamais !
Et ben il semble que ça ne soit pas pareil chez tout le monde… Car à peine Deidara goûta la première fourchette que son monologue débuta ! Monologue sur quoi ? Ben sur ma cuisine par exemple !
Ben oui ma cuisine n'est pas du niveau de « notre très regretté Sasori » qui faisait, il parait « merveilleusement bien les courgettes farcies aux brocolis nouveaux ». Alors que mon hachis Parmentier je cite : « manque de sel, la viande devait être plus tendre, les pomme terres c'est sûr qu'elles ne sont pas nouvelles car la purée colle, à moins qu'Itachi tu ne saches pas faire cuire de la purée en sachet ! ». Quoi ! Il n'est pas content celui-là ? Mais pour qui il se prend !
J'ai fermé mon poing autour de mon couteau et si Kisame ne m'avait pas arrêté, mon plat n'aurait pas été le seul à finir sur la tête de Deidara. Vous auriez dû voir sa tête, les cheveux trempés dans la purée « collante » avec des bout de viande partout sur le crâne et un air ahuri peint sur son visage ! Bon tout ça je ne l'ai pas vraiment vu c'est Kisame qui m'a raconté, mais bon… Faut dire que j'ai quitté la pièce sur le nerfs, en voyant tout en rouge (et Kisame en rouge il est vraiment pas beau, on le perd dans sa cape à coup sûr) Enfin à bout de force et de patience je me suis posé dans le Canapé. C'était à Kisame de faire la vaisselle et le pauvre requin allait devoir supporter Deidara qui s'était mis en tête de lui raconter son enfance !
Et maintenant vous comprenez mieux le calvaire que l'on vit ? Et vous pensez que c'est fini ? Et ben non ! Attendez, vous n'avez pas encore tout vu !
La soirée
Et pour digérer rien de mieux que de se poser dans le canapé et d'ouvrir un livre ! Bon, Kisame lui joue avec son poisson et parle à Marius, chacun ses loisirs. En tout cas, ce soir là, je me plongeais dans un livre que m'avait passé Zetsu avant de repartir. Devinez le titre ! Non ce n'est pas : « Faire pousser une plante verte sans main verte » ni : « Comment ne pas oublier d'arroser ses plantes d'intérieur »… Ben il est vrai que je suis nul en jardinage, mais là Zetsu avait bien choisi son livre. Allez, vous ne voyez vraiment pas ? Non, ce n'est pas non plus le tome 4 du « Paradis du Batifolage » (même s'il me manque celui-là, … mais on ne peut pas tout avoir, je l'achèterai demain, foi d'Uchiwa !) Bon ben puisque vous êtes nul en devinette voilà le titre : « Comment virer son Colocataire, en 10 leçons», ah oui c'était simple n'est-ce pas ! Bon reprenons là où nous en étions… donc je venais de finir le prologue quand les deux autres me rejoignent.
Kisame avait l'air encore plus abattu, qu'au début du repas, et, sans surprise, Deidara continuait son monologue ! Kisame se tourna alors face à ce dernier et lui demanda de le laisser seul car Hervé avait besoin de silence. Le coup du piranha marcha ! Deidara laissa Kisame en paix et vint me rejoindre sur le canapé…
Sur le coup je maudis Kisame, il m'avait renvoyé l'autre dans les pattes ! L'autre en l'occurrence tenta de commencer une conversation, mais je fis celui qui était plongé dans son bouquin. Frustré notre « ami » alluma la télévision.
Je me retenais de lui dire d'éteindre tout de suite, mais je me doutais que les conséquences risquaient d'être pires que la cause. Je me tus donc. Il allait bientôt être 20h50, et le film allait commencer, je fus tout de même curieux de savoir qu'est-ce que ce serait ! Et là malheur ! Mais ils devenaient fou à la télévision aussi ! Pourquoi est-ce qu'ils passaient ça ! A cette heure ci ! Comment si tout le monde aimait les Bisounours ! Quoi, j'ai dit quelque chose de bizarre ? Si, si je vous assure, nous avons supporté les Bisounours toute la soirée !
Et si ça n'avait été que ça… Mais non ce n'était pas assez pour « Monsieur le roi de l'Argile », Il a fallut qu'il commente tout le film ! Et tout y est passé, mais alors tout : les doubleurs, le scénariste, les dessins, tout ! Au bout d'un moment il a même décidé de couper le son et de refaire les dialogues ! Je sais, vous ne me croyez pas et pourtant… Il fallait voir ça de toute manière pour le croire. Ce mec est encore plus sadique que moi ! Et c'est peu dire !
Non, ne me regardez pas comme si j'étais un monstre, je suis peut-être en ce moment fou… bon d'accord plus sadique que moi c'est dur… mais là ! C'était du jamais vu ! Il voulait tous les faire exploser, bien sur ça marchait pas les Bisounours ça se fait que des bisous… il fut donc très énervé et comme vous vous en douter quand il est en colère il « Explose », et notre super télé écran plat, à donc rendu l'âme ce soir là.
La télévision cassée, Deidara a quitté le salon et s'en est retourné dans sa chambre avec un vague :
« Bonne nuit vous deux. »
Là, j'ai espéré, espéré comme jamais ! Mon cauchemar allait-il prendre fin ? Pourrais-je enfin souffler ? Et ben… non ! Car monsieur ronfle comme personne ne ronfle ! Ma bibliothèque a dangereusement tremblé, Kisame a attrapé Hervé et son bocal pour les mettre en sûreté, Moi je fixais le lustre qui tanguait tranquillement je priais pour qu'il ne tombe pas. (Imaginez, Itachi Uchiwa, criminel de rang S tué par la chute de son lustre ! Incroyable et ridicule, okay surtout ridicule !) Puis à un moment plus rien, le silence total, je pris… pour rien le voilà entrain de chanter !
Trop c'est trop ! Je me lève et entre dans sa chambre ! Et la stupeur ! Deidara est debout en caleçon, tenant dans sa main une paire de chaussette et les yeux clos ! Et oui le compagnon de Sasori est somnambule ! Sur le coup je me suis dit "tue-le en le réveillant", puis j'ai pensé au « Grand Patron » et je me suis dit que je serais mort à l'heure au j'écris… J'ai donc refermé la porte avant qu'il me confonde avec unE Fan.
Avec Kisame, aucun de nous n'a dormi cette nuit là et le lendemain n'en fut que plus dur !
Le petit déjeuner
Avec Kisame nous avons l'habitude de nous lever tôt, il n'est pas rare qu'a 8 heures on s'entraîne, mais là on avait décidé d'attendre Deidara. Malheur sur nous, il émergea à 10 heures, la tête dans le seau se cognant à tous les murs. Il arriva cependant jusqu'à la cuisine et réussit à s'asseoir sur une chaise. Puis la voix toute enrouée (Sûrement à cause de son « concert » d'hier soir !) il me demanda candide :
« Je peux avoir du thé vert des montagnes des plaines d'Honolulu ? »
Aïe, vous connaissez ça vous ? Non. Moi non plus, mais là, fatigué, je voulais pas l'entendre gueuler qu'il refusait son petit déjeuner tant qu'il n'aurait pas son thé… Je partis donc lui chercher un produit de mon invention sous le regard discret de Kisame. Regard discret qui se transforma en regard meurtrier lorsque, avec mon kunaï, j'ai découpé un morceau de Marius. Pas le temps pour les états d'âme, ni une ni deux je met le morceau de Catcus dans un morceau de papier et dessus j'écris « thé vert des montagnes des plaines d'Honolulu», fier de moi je lui ai tendu.
Alors là, j'ai eut droit à tous les éloges possibles et imaginables ! J'étais le Sauveur ! Le prophète ! Un dieu ! Enfin je passe la liste.
Et moi j'avais de plus en plus de mal à me calmer, j'avais hâte qu'il goûte à ma décoction de cactus ! Tous les gestes qui suivirent me parurent ralentis. L'eau qui bout. Le dit thé qui infuse. Et la dégustation de Deidara, qui se finit lentement avant qu'il se tourne vers moi radieux et ajoute avec un parfait accent anglais :
« It's the best tea that I have never drunk ! »
Je crois que j'ai couru hors de la planque pour rire à gorge déployée ! Non mais, trop fort, il me dit ça tout simplement, avec le petit doigt en l'air je vous pris, et un air de béatitude totale. Moi qui lui ais fait boire du Cactus, en parlant de Marius, j'ai eu de la chance ! Ben oui il est hors de danger donc Kisame ne me tuera et on pourra continuer à faire à peu près équipe, comme avant quoi.
Enfin le petit déjeuner c'est fini, et Deidara allait quitter la cuisine si je ne l'avais pas stoppé en l'attrapant par l'épaule et lui désignant une éponge et une paire de gant de vaisselle. Notre « Gentil Fan des Bisounours » trouva tout de même le courage de râler ! (il se lève en fin de matinée, il empêche les gens de dormir et il râle pour faire la cuisine !) Je crois que je n'ai pas trop réfléchi, je me suis mis en colère et j'ai commencé à lui déballer toute ma haine et ça aurait pu continuer longtemps si Kisame ne m'avait pas bâillonné et ordonné à l' « autre » faire la vaisselle illico presto !
L'entraînement
Nos entraînements se déroulent dans une petite clairière protégée des regards indiscrets par des parchemins de ninjutsu. Un coin plutôt sympathique avec lac et falaise, et pour le plus grand bonheur de notre colocataire de l'argile, je cite « d'assez bonne qualité, mais un peu humide pour une explosion splendide ! » Comme si ses explosions étaient splendides ou intéressantes ! Mais je me gardais bien de faire une seule remarque…
Kisame et moi, nous nous dirigeâmes vers le Lac. Nous nous entraînions en marchant sur l'eau même si maintenant je réfléchis presque plus à mon contrôle de chakra, mais bon là n'est pas le problème, non ! Le problème il est là-bas près de la falaise. Là où se trouve l'argile de « monsieur explosion », ce dernier avait justement l'air de très bien s'amuser ! Trop pour s'entraîner ? Avec ma très « chère » face de Mérou nous furent piqués par la curiosité (étrange sentiment qui te pousse à faire des trucs débiles sans prendre gare aux conséquences qui en découlent !) Enfin bon à pas feutrés nous le rejoignirent.
Devinez ce qu'il faisait ! Allez un petit effort ! Non, pas la sieste … Non pas des dessins sur l'argile mais on s'en rapproche ! Bon j'en ai assez de vous faire languir ! Et ben Il faisait des Château d'Argile, mais attention des châteaux grands luxes avec quatre tours, pont levis, donjon meublé… enfin vous voyez le truc ! il en avait fait deux et il s'amusait à les faire combattre à coups de canons (mais c'est pas les pirates qui combattent comme ça ?) En tout cas cette guerre miniature l'amusait beaucoup, jusqu'au moment où il en eut marre et décida de les faire… Bingo ! Exploser !
Pas de chance pour moi, ce fut au moment où j'observais l'architecture du donjon d'un des châteaux. Je reçu l'explosion de plein fouet. Juste après Kisame et Deidara se roulaient par terre morts de rire, ils se tenaient les côtes et pleuraient tellement ils riaient. Moi je ne riais pas, mais alors pas du tout. Et pour comprendre leur état d'hilarité, je me penchais sur le lac et m'observais.
Et là horreur ! Mais alors c'est peu dire… L'explosion avait transformé ma coupe de cheveux de façon radicale ! Vous savez, je m'attache les cheveux au niveau de la nuque et laisse quelques mèches devant, classique et stylé quoi… et ben là j'avais la coupe… (j'ai trop honte de moi là !) … la coupe afro, des années 70 ! Tout était redressé sur ma tête ça faisait une véritable auréole noir. Noir, c'était aussi la couleur de mon visage, pour vous dire, je fus obligé d'activer mes Sharingan pour voir où était mes yeux et comprendre l'ampleur du désastre ! Enfin la stupeur passé je me suis une nouvelle fois énervé !
Ben j'aurais pu les tuer, mais je préférais les humilier dans leurs rêves bien sûr ! Eh ben quoi quand on a des Sharingans Surdéveloppés autant s'en servir, non ? Dans tous les cas j'ai transformé Kisame en poisson pané et il se faisait dévorer par Momochi Zabuza, quand à Deidara, il devenait la marionnette de Sasori et dansait le French-Cancan devant tous les membres de l'Akatsuki (le pire c'était son caleçon rose bonbon avec des bisounours verts dessus !) Enfin vengé, je les abandonnais là en rappelant à Deidara que c'était à son tour de cuisiner.
Venons en à ce repas !
Le repas de midi
Souvenez-vous, précédemment je vous racontais comment Deidara s'était inventé cuistot, ce fut donc avec beaucoup d'impatience que nous attendîmes son repas ! Ben nous furent déçus ! Mais moi pas autant que Kisame…
Je vous explique ! Tous les midis c'est Poisson sinon la face de requin est pas contente, et si elle n' est pas contente c'est moi qui casque donc on se partage les corvées et menu… et le midi c'est poisson ! Mais là ça ressemblait à tout sauf à du poisson…
Avez-vous déjà vu un Kisame en colère ou simplement mécontent ? Non. Bien je m'en doutais. Il est plutôt content de se battre et comme on est toujours des super-vilain-méchants, ben il est toujours content… Donc un Kisame en colère c'est donc conseillé à la santé, ça peut taper, crier, mordre, déchiqueter, etc… bref vous voyez le tableau. Et ben justement je me trouvais à ce moment là à la droite d'un « Kisame en colère » (pas de poisson, pas content la grande bête !)
Et oui les plats étaient entièrement végétariens : salade avec graines germées, carottes cuites à l'étouffée et tofu sauce tomate, fromage blanc et sa sauce groseille ! Voilà le menu…
Tout de suite la face de Mérou éclata :
« Et le poisson dans tout ça ? Il est où le poisson ! »
Deidara leva les yeux au ciel et décréta que le tofu, c'est pareil mais en mieux… je suis resté septique. Il vanta tous ses bienfaits calorique, énergétique, gastronomique… Mais y avait rien à faire après la première bouchée je suis resté vert ! Oui vert, la couleur de mon visage qui ne disparut qu'après un rapide passage dans les W.C. (là l'odeur du désodorisant n'arrangea rien) Kisame lui se leva et voulut se faire cuire un… poisson pané, mais pour une raison citée plus haut il ne put se résigner à le faire cuire. Ben quoi j'y suis pour rien si mes gênes sadiques se sont réveillées plus tôt que le repas !
Passons le repas… ah non c'est vrai j'ai oublié de parler de ça… ça c'est moi qui fait la vaisselle, et oui ça m'arrive sinon la « maison » serait remplie à ras-bord d'assiettes et couverts sales ! Bref, je m'attelais à ma tâche avec mon sérieux habituel quand il débarqua dans la cuisine !
Qui ? Non, mais vous le faites exprès là, de qui je parle depuis le début de cette foutue lettre-testament-règlement-de-compte-avec-moi-même ? Tiens quand je vous parle comme ça vous comprenez tout de suite ! Je suis donc si effrayant que ça ? Donc revenons à moi (vous excuserez mon égocentrisme plus tard !)
Il débarqua donc et se posa dans mon angle mort, appuyé contre la table. Je le devinais les bras croisés me relookant (très désagréable comme sensation, surtout venant de lui) Je frottais plus fort la casserole malgré qu'il n'y ait plus rien à frotter. Je sentais perler à mon front de grosses gouttes de sueur, mais je m'interdisais de me retourner. Ce fut lui qui commença à parler, pour me dire des imbécilités comme :
« Les tabliers te vont bien, Itachi-kun! »
Ben oui, je porte un tablier lorsque je fais la cuisine ou la vaisselle, laver trois fois mes vêtements non merci ! J'ai donc un magnifique tablier blanc avec l'insigne Uchiwa fendue en deux (Comment ça tu espérais qu'il soit rose fushia avec des poussins et des grenouilles ! Tu me prends pour qui ? Je ne m'appelle pas Gai Maïto, moi !) Enfin, je sentis les bras me tomber ne me dite pas que … non, je vais plutôt vous dire ce qu'il ajouta :
« C'est vrai ça met tes fesses en relief et souligne ta taille. »
Pourquoi ça tombe toujours sur moi ? Hein, pourquoi les gars comme lui ne vont pas voir Kisame ? Pourquoi ! Non mais c'est pas vrai… S'il bouge un petit doigt vers moi je… et voilà ce qu'il rajoute :
« Mais tu devrais en portais un rose fushia avec des poussins et des grenouilles ! »
Là c'est sûr il se moque de moi ! Du moins c'est ce que je pensais, avant de le sentir bouger dans mon dos… Trop, là c'est la cerise sur le gâteau ! Je me suis retourné avec rapidité et l'ai assommé avec le plat, avant de quitter la cuisine et de m'enfermer dans ma chambre pour écrire cette Lettre !
La fin
Pourquoi « la fin » ? Parce que dans je ne sais dans combien de temps Deidara va se réveiller (certes avec une grosse bosse, ben oui le plat est en fonte…) et la je ne répondrais plus de rien ! Je me sens bien seul… Kisame s'est enfermé dans sa chambre avec Hervé et Marius, et il n'ouvre plus sa porte que pour sortir aux toilettes. En ce moment je regrette ma tendre Martine… Comment vous ne savez pas qui est Martine ? Mais on ne vous dit rien à vous ! Martine, ma mygale, mon amie… qui c'est tué en s'embrochant sur les épines de Marius… un Amour impossible entre Cactus et Mygale, c'est triste…
J'ai bien réfléchis (oui, je reviens à mon souci premier ! moi et moi encore !) Et il me reste je crois bien plus que deux choix :
- Tuer Deidara et fuir l'Akatsuki ! (Ben quoi on peut toujours rêver !)
- Supplier le « Grand Patron » pour qu'il envoie Deidara chez Zetsu ! (Comment ça je suis sans cœur ! Et mon cœur à moi, hein, qui y pense !)
Je ne sais pas ce qui est le mieux… je suis un peu perdu là… en tout ça m'a fait du bien d'écrire… attendez je viens de trouver une nouvelle idée ! (je suis un génie !)
On m'a rapporté que là où arrivera cette lettre, certaines personnes au grand cœur ouvrent des associations bienfaitrices, pour personnage malheureux comme…l'ACMG, c'est bien ça ? L'Association Contre la Maltraitance de Gaara ! Vous ne voulez pas ouvrir l'ACMI, après tout celui qui maltraita Gaara me maltraite en ce moment ! Quand dites-vous ? Vous envoyez des fonds au « Grand Patron » et en échange il me libère de Deidara ! Comment ça impossible d'envoyer des fonds chez nous ! Oh misère ! Que vais-je faire ?
Tiens me noyer dans l'alcool… non, ça coûte trop cher !
Euh… attendez c'était quoi déjà le bouquin que je lisais sur le canapé hier… le voilà ! C'était « Comment virer sont colocataire en 10 Leçons », et ça marche pour les colocataires qui regardent vos fesses ? Bon ben pas le choix… va falloir essayer !
Alors s'il vous plait, souhaitez-moi bonne chance, car je risque d'en avoir besoin !
Merci de m'avoir prêté vos yeux à défaut de vos oreilles,
Itachi Uchiwa
Ben si avez pitié d'Itachi laissez un commentaire!
Si vous avez bien ri, vous pouvez aussi!
enfin bref moi je me suis éclatée... donc ravi de voir que vous êtes passé
Après… quoi… 9ans ou 7ans ? Cette fiction vient d'être entièrement corrigée !
Je m'excuse pour les fautes restante.
