Le monde de Poudlard
Voilà ma deuxième fanfic, plus longue cette fois-ci. AAAAAAH ce que je suis excitée ! J'espère que ça va vous plaire ! N'hésitez pas à donner votre avis !
Résumé : Plongez dans le monde de Poudlard, un jeu de rôle où se retrouvent enfermés par accident Hermione et Draco. Aventure, amour et délires seront au rendez-vous pour mon couple préféré
Rating : K+ (mais plutôt K, c'est histoire de ne pas me faire taper sur les doigts)
Disclamer : je dois tout à J. K. Rowling, Jane je t'adore ! Ne m'en veux pas de bafouer ainsi tes personnages, je suis indigne de toi... niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiffffffff. Merci (petite larme qui coule.. de mon nez). Et bien sûr je ne touche pas un sou de cette fanfic.
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Chap. 1 : Le dernier jour
- Vous m'écrirez pour la rentrée un mètre de parchemin sur Nosfat le vampire, psalmodia Binns de sa voix monocorde aux griffondors de 6è année.
Tous les élèves s'en allèrent, le sourire aux lèvres. Rien ne pouvait gâcher cette journée : le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les cours finissaient !
Ron lança en l'air un bonbon de Berthie Crochue et le rattrapa dans sa bouche.
- Mmh… citron vert !
Puis il donna une tape amicale à Hermione qui frétillait comme un poisson hors de l'eau.
- Qu'est-ce qui t'arrive Hermione ?
- Qu'est-ce qui m'arrive ? Tu as entendu ce que le professeur Binns a dit ? Un mètre ! Un ! Et c'est la même chose avec tous les professeurs ! Il faut immédiatement que je me mette au travail ou sinon je n'aurais jamais fini !
Harry souffla dans le vide habitué au stress constant de son amie mais néanmoins agacé et Ron la regarda dégoûtée.
- Hermione, Tu n'arrêtes vraiment jamais. C'est les vacances de Noël, t'as deux semaines pour faire tes devoirs.
Hermione avadakedavrisa Ron du regard. Décidément Rogue avait été un bon professeur.
- C'est facile pour vous, vous allez venir me voir le dernier week-end paniqués pour que je vous aide, j'ai l'habitude.
- Pitié, ne gâche pas cette journée parfaite !
Ron qui parlait à Hermione ne remarqua pas l'armure devant lui et se prit les pieds dedans. Il tomba ainsi dans une belle cacophonie ce qui fit hurler de rire les élèves autour d'eux en particuliers une certaine tête blonde se rendant au cours de Mc Gonagall qui ré imita plusieurs fois de suite la scène avant d'être hors de vue du groupe.
Ron se massa la cheville puis se releva en maudissant Malefoy. Il jura sur sa réserve de bonbons de Berthie Crochue que l'armure s'était déplacée, d'ailleurs il n'y avait jamais eu d'armures à coté de la bibliothèque !
Son fou rire terminé, Hermione salua les garçons et entra dans la dite bibliothèque qui, elle, était toujours bien à sa place. Elle perçut Ron et son « on ne la changera jamais » mais décida de ne pas répliquer. Il pouvait bien penser ce qu'il voulait, elle aurait le dernier mot à la fin des vacances lorsqu'il s'agenouillerait devant elle pour qu'elle l'aide, comme toujours.
Elle salua Mme Pince qui souleva son nez pointu de son livre pour la dévisager ce qui correspondait à sa manière cordiale de dire bonjour puis la griffondor se dirigea au rayon Histoire.
Elle caressa du bout des doigts le bois de la bibliothèque, ce bois noble qui craquelait tendrement sous la pression de son index. Ses yeux miroitaient devant les lettres gothiques dorées et le cuir décousu des anciens manuscrits. Ici était son antre, sa maison. La bibliothèque demeurait sa meilleure amie, celle qui était restée fidèle et lui avait de nombreuses fois sauvé la vie. Voir cette mine d'information la faisait frémir d'excitation.
Elle prit un des volumes et le remit une rangée en dessous, à sa place, puis se lança à la recherche de Nosfat, elle connaissait déjà son histoire mais ne souhaitait en aucun cas commettre une erreur. C'était l'un des plus célèbres vampires, il avait conquis tout un continent il y avait de cela plusieurs siècles, le monde lui était à portée de main et pourtant un enfant l'avait vaincu, ou plutôt une enfant, sa propre fille qui l'avait détrôné mais le fait d'avoir une femme comme chef n'avait pas plu à ses mercenaires qui l'avaient à son tour assassinée.
Lorsqu'elle eut suffisamment de livres pour ne plus voir le bout de son nez elle se décida à aller s'asseoir à sa table fétiche.
Avant de s'asseoir elle remarqua un livre qui de tout évidence n'était pas à sa place, elle ne le reconnaissait pas et celui-ci se démarquait des autres par sa blancheur de nacre et son titre rouge vif.
Piquée dans sa curiosité elle pencha dangereusement sa main vers le livre en faisant bien attention de ne pas laisser s'effondrer tous les trésors qu'elle avait amassés et en lut le titre à voix haute :
- Le monde de Poudlard.
Ses pupilles s'élargirent. Comment un livre sur Poudlard avait-il pu lui échapper ? Elle le prit avidement, se promettant de le lire après avoir fini son devoir.
La fait qu'elle puisse ignorer des faits sur son école (même s'il était certain qu'elle ne connaissait pas tout, et de loin sur Poudlard) la rendait malade.
Arrivée à hauteur de sa table, elle fit bien attention en posant la pile proéminente et, malgré ses bons soins, fit tomber la moitié des livres à terre sous le regard de haine de Mme Pince dont le nez semblait à présent toucher le plafond de la bibliothèque.
Après les avoir ramassés elle prit garde à ne faire aucun bruit en s'asseyant et se mit scrupuleusement au travail, mastiquant de temps à autres le bout de sa plume goût caramel.
- Regarde-moi cette pure merveille…
Blaise dénuda du regard une serdaigle filiforme aux deux proéminences mammaires plus que prononcées.
Draco lui rendit un rictus d'approbation et s'amusa du regard de jalousie de Pansy.
- Je te parie que je la mets ce soir dans mon lit, lança Blaise.
- Dans le tien, chez les serpentards ? Pari tenu.
Blaise adressa à la serdaigle son sourire n° 4, celui qui signifiait « tu es la plus belle femme que j'ai vu de toute ma vie, je ne te mérite pas », puis il fit un sourire timide et acheva son œuvre en rougissant amoureusement.
La serdaigle rougit à son tour et lui rendit un signe de la main en salutation, elle courbait ridiculement son dos pour tenter de cacher sa gène.
Lorsqu'elle et ses amies les eurent dépassés, Malefoy tapa la main de Blaise, le bruit assourdi par les gloussements de la petite troupe féminine.
- Je ne comprendrai jamais comment tu arrives à rougir sur demande, dit Draco iimpressionné.
- Des années d'entraînement, lui confia Blaise.
-En tout cas t'as autant de chance de la faire entrer dans l'antre des serpentards que la Belette de pouvoir s'acheter une vraie robe de soirée !
Blaise le battit presque dans le sourire sardonique.
- Si tu en es si sûr alors je te propose qu'en enjeu à notre pari si je gagne tu envoies une robe de soirée fabuleuse et horriblement chère à Wesel pour Noël !
Draco eut un mouvement de dégoût.
Offrir un cadeau à cette belette écervelée ami du balafré et de Sang-de-bourbe ! Surtout qu'à dire vrai il pensait que son ami avait ses chances, il avait beaucoup de succès auprès des filles, mais pas autant que lui bien évidemment. Il accepta cependant ne serait-ce que pour ne pas se défiler.
- Très bien. Mais si je gagne tu iras faire la cour à la Sang-de-bourbe du balafré à la rentrée !
Ce fut au tour de Blaise de s'offusquer.
- Faire la cour à ce lama accoutré comme une grand-mère, sans forme et sans rang ! Tu veux ma mort ?
- Tu abandonnes ? demanda-t-il en signe de défi.
- Jamais !
Ils se serrèrent la main scellant ainsi leur pacte.
Ils passait à présent devant la bibliothèque et Draco reconnut une tignasse brune dans la salle. Il sourit cruellement et fit du coude à son ami.
- Quand on parle du scroutt.
Tous éclatèrent de rire, Pansy plus fort que les autres.
- Je vous laisse là, je vais aller… réviser, dit-il sarcastiquement.
Ils lui lancèrent des clins d'œil entendus et continuèrent leur marche sans lui.
Hermione n'en était qu'à la moitié de son premier livre ; 200 pages en une heure, minable. Elle n'aurait jamais fini.
« Dans sa longue épopée Nosfat transforma en vampire Idyn le grand, Anid la mal-aimée, Odin, Okril de Ferwani, Misnath le terrible, Jonan le faible, Loufat… »
Elle fut interrompue par un sifflement reptilien. Elle l'aurait reconnue entre mille, Malefoy.
- Eh bien, Granger, on s'enterre dans la bibliothèque ?
Hermione ne leva pas un cil.
Il s'approcha d'elle bien décidé à s'amuser un peu.
- Tu comptes passer tes vacances ici ? Saint Potter et ton petit copain la belette ne t'ont pas invitée ? Ah mais c'est vrai, Wesel t'a laissé tomber.
Cause toujours tu m'intéresses.
Il est vrai qu'au début de l'année elle était sortie avec Ron mais ils s'étaient tous les deux vite rendus compte que c'était une mauvaise idée et étaient revenus à leurs rapports amicaux sans regrets.
- Voyons voir un peu ça, je parie que c'est un livre de cours. Miss-Perfection est incapable de décrocher du travail.
Il lui prit le livre des mains et en lut à voix haute le premier chapitre en copiant sa voix criarde lorsqu'elle récitait une leçon par cœur.
Hermione le fusilla du regard ce qui le remplit d'allégresse.
- Tu as fini de jouer Malefoy ? Rends-moi ce livre, y en a qui ont du travail.
Draco balança le livre sur la table, se rapprocha à vive allure de son visage et lui répondit :
- Y en a qui ont une vie.
Il s'en alla aux anges, Hermione enrageait.
-Non mais quel crétin, marmonna-t-elle avant de se remettre au travail. Son cœur battait à vive allure et elle brûlait de colère.
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Malefoy n'arrivait pas à dormir, comme la plupart des serpentards de septième année. Bien que le rideau fut fermé il ne faisait aucun doute sur les activités nocturnes de Blaise et de la charmante serdaigle.
- Nom d'un vif d'or, murmura-t-il pour lui-même.
Il ne l'aurait jamais avoué mais à l'heure actuelle il était fou de jalousie. Et mort de faim.
Il décida de monter aux cuisines, au moins cette balade nocturne lui ferait peut-être retrouver le sommeil.
Il faisait attention à chacun de ses pas et cherchait les yeux de miss Teigne luisant dans l'obscurité. Il était inutile de se faire repérer dans les couloirs, surtout le dernier jour. Il trembla en pensant qu'il pourrait passer le week-end à récurer les salles de classe.
Il sursauta en entendant une voix dissonante le réprimander, heureusement ce n'était qu'un tableau dont le portrait avait pris la voix de Mc Gonagall.
Il était à présent pratiquement aux cuisines quand une idée saugrenue lui passa par la tête. Pourquoi ne pas faire un tour dans la bibliothèque ? Elle n'était pas si loin. Mais non, c'était stupide, Sang-de-bourbe ne serait quand même pas encore là sur sa table à rédiger son parchemin à deux heures du matin ! Quoique.
Il fallait qu'il en ait le cœur net.
Il fit demi-tour et monta les escaliers vers le lieu-dit.
Incroyable.
Il était à une dizaine de mètres de l'entrée et remarquait de la lumière. Il courut presque jusqu'à la porte.
ooOoo
Hermione était ravie. Elle venait de finir son parchemin.
Elle le relisait pour la troisième fois quand elle distingua des bruits de pas dans sa direction. Elle roula subtilement son devoir quand elle vit une silhouette passer la porte.
Malefoy… Elle fut prise de panique : travailler à 18h le premier soir des vacances c'est un peu pathétique mais y rester jusqu'à 2h du matin… c'est digne de Sainte Mangouste. Il va se moquer de moi tout le mois de la rentrée, se dit-elle consciente de son ridicule.
Elle ouvrit au milieu du livre « le monde de Poudlard » qu'elle plaça devant elle, au moins ce n'était pas un livre de cours à proprement parlé.
- Tu es vraiment une tarée.
Malefoy s'appuyait conquérant contre la porte de la bibliothèque. Il voyait bien la gène dans le regard de Granger et savait qu'elle avait toujours détesté n'être considérée que comme un dictionnaire parlant même si c'était bel et bien ce qu'elle était.
Il se rapprocha, fier de sa découverte.
- Qu'est-ce que tu fous là ?
Cette fois-ci c'était Hermione qui avait répliquée. Il répondit sarcastiquement :
- Je suis venu te voir, tu me manquais trop.
La plume d'Hermione manquait de se casser tant elle la serrait fort.
Il s'approcha d'elle puis la contourna et s'arrêta derrière son dos. Il lui massa ses épaules tout en lisant à voix haute les premières lignes du livre. Il la sentit frémir sous ses caresses ce qui n'était pas pour lui déplaire. Elle-même lisait dans sa tête les lignes en même temps que lui.
- La petite fée Cristal, la plus petite des fées, si minuscule qu'on ne distinguait sa présence que par son aura lumineuse, sortit du trou du lapin en ayant au préalable bien vérifié que le troll ne se relevait pas. Elle virevolta au-dessus du monstre et se moqua joyeusement de lui, puis elle félicita Draco et Hermione pour leur exploit.
Draco fronça les sourcils, Hermione aussi.
Il baissa le regard et en un éclair comprit. La ligne rouge ! Comment avait-il pu être aussi stupide !
Il murmura la voix tremblante un « non… » à peine audible.
Aussitôt le livre s'illumina si fort qu'il en fut aveuglé. Lorsqu'il retrouva la vue tout avait changé.
ooOoo
Fin du chapitre.
