The darkness within = Dans les ténèbres
Auteur : Tiro
Traductrice : Rikka-yomi
Bêta-reader : Aucun pour le moment.
Résumé : Harry a tué voldemort. Il a été forcé de retourner chez les Dursley, et maintenant il entend une voix dans sa tête. La voix le mène vers une voie que personne d'autre n'a, mais qui est-elle ? Et que va faire Harry de sa vie maintenant qu'il est libre ? Slash LM/HP Traduction de Tiro.
Note : C'est un OS à l'origine, mais je le trouve vraiment trop long donc je le coup en deux, voire en trois, pour pouvoir le traduire plus rapidement ^^. Voici la première partie, qui fait 10 pages word !
"Paroles"
'Pensées'
"La voix dans l'esprit de Harry"
¨°O-_ 1° Partie _-O°¨
Harry Potter, âgé de 15 ans, se retourne dans son lit trop étroit et tente de s'endormir. Il est en colère contre son Directeur, Albus Dumbledore, non, pas en colère, il est foutrement en rogne. Il a tué celui qu'il était supposé tuer, et n'a par conséquent plus besoin de la 'protection' de Pétunia Dursley. Alors pourquoi est-il forcé de revenir ici ? Il aurait pu aller avec Sirius au Square Grimault ! Pourquoi le Directeur fait-il toujours ce genre de chose ?
Juste avant que la fin des cours, Voldemort avait fait une attaque surprise sur Poudlard. Ce qu'il ne savait pas était que les horcruxes avaient tous été détruits. Harry a alors dirigé sa baguette vers lui, et a prononcé la malédiction qui n'avait pas réussi à le tuer bébé. Les yeux de Voldemort se sont ouverts en grand quand le sortilège l'a frappé. Les yeux rouges sont devenus opaques et Voldemort est tombé à terre, mort. Les mangemorts ont rapidement été arrêtés, et ils ont fait la fête toute la nuit. Tous sauf Harry. Il se sentait horrifié de ce qu'il avait fait. Voldemort était un homme mauvais, il le savait, un être complètement fou, mais la douleur et le désespoir qu'il avait vu dans ces yeux... Ont fait espérer à l'adolescent ne jamais l'avoir tué. Juste avant que la vie n'ait quitté cet horrible homme, Harry lui a soudainement pardonné pour tous ses pêchés.
Harry frappe son oreiller avec colère et essaye de lutter contre les larmes apportées par ce souvenir. Il avait espéré qu'il n'aurait qu'à revenir ici, à Privet Drive, pour rassembler ses affaires et dire aux Dursley d'aller en enfer. Mais il a bien sûr été obligé de rester ici, dans un endroit où il ne peut même pas pleurer correctement. Il se retourne dans le lit et attire un peu plus sur lui la mince couverture en se roulant en boule. Il n'y a pas moyen, il ne peu pas s'endormir paisiblement dans cette maison. Pas tant que cet enculé de Vernon Dursley est là.
Harry sent une main fraîche toucher son front et ouvre les yeux. Rien. La main se déplace lentement sur ses cheveux, et caresse son dos. L'adolescent est étendu sur son lit avec les yeux grand ouvert. Il savoure ce contact. A part pour les câlins de Sirius et les embrassades de Hermione et Mrs Weasley, il ne touche presque jamais les gens. Une poignée de main, une tape sur l'épaule… c'est tout. Personne ne l'a jamais touché d'une manière qui dit qu'il s'inquiète vraiment pour lui. Pas comme ce contact, si doux et réconfortant.
"Qui est-tu ?" soupire t'il dans la chambre.
"Dors gamin," répond une voix. "Je te garde en sécurité."
Harry cligne des yeux mais a les paupières trop lourdes pour pouvoir les rouvrir complètement. Il décide qu'il aime ce sentiment.
Il s'endort avec un sourire sur son visage. La main n'est jamais partie.
-o-
"Garçon, lèves-toi !"
Harry se réveille en sursaut en entendant la voix aiguë de sa tante.
"Garçon, ne traîne pas ! Fais quelque chose d'utile, comme préparer le petit déjeuner !" Continue de crier Pétunia. "Et dépêches-toi !"
L'adolescent aux cheveux de jais se redresse lentement, mais se fige en entendant une vois siffler :
"Je vais tuer cette foutue femme."
Il regarde autour de lui, paniqué, se demandant d'où, par l'enfer, elle vient. Il jurerait avoir entendu un échos dans sa tête.
"Garçon !"
"Je suis debout !" répond t'il. "J'arrive dans une minute !"
Il s'habille précipitamment et va dans la salle de bain. Une main charnue saisit son bras et le fait pivoter. Ses yeux s'écarquillent et il se recule. Vernon lui sourit et dit :
"On dirait que les leçons commencent enfin à rentrer. Dommage que je n'aie pas eu la chance de battre cette monstruosité hors de toi."
"Dégoûtant."
Harry ne peut qu'être d'accord.
Après le petit déjeuner, ils laissent Harry seul à la maison. Vernon le saisit et lance son poing dans ses côtes, faisant perdre son souffle à l'adolescent. C'est un avertissement. Un 'fais quelque chose et tu verra ce qui va t'arriver'.
Harry s'enfuie presque jusqu'à sa chambre là, personne ne se soucie de ce qu'il fait. Il ferme la porte et tombe sur le lit. Hedwige n'est même pas là pour lui tenir compagnie, il l'a envoyée donner une lettre à Sirius et elle n'est pas encore de retour.
Il s'enroule autour de son oreiller et ferme les yeux. S'il le pouvait, il s'enfuirait à l'instant.
"Tu le peux, tu sais. Rien ne t'empêche de partir maintenant."
Harry cligne des yeux. C'est vrai. Il a fait son devoir. Il a tué Voldemort, que veulent-ils d'autre de lui ?
"Mais je ne peux pas laisser Hedwige…" soupire t'il. "Elle sera inquiète si quand elle revient il n'y a plus personne ici."
"Elle vole probablement pour revenir de chez ton parain. C'est une fille intelligente."
Il se redresse. Il n'a aucune idée de pourquoi il écoute cette voix dans sa tête. Avant qu'il ne le réalise, il a déjà emballé ses affaires. Il comprend qu'il serait stupide de traîner sa malle quand la voix intervient :
"Ferme les yeux un moment, et je vais te montrer quelque chose."
Harry obéit, se demandant une fois de plus pourquoi il écoute la voix dans sa tête, et l'obscurité l'entoure. Tout à coup, il y a une petite étincelle juste devant ses yeux et pourtant si loin. Il ressent une étrange sensation de picotement dans l'ensemble de son corps, avant qu'il ne soit de nouveau confortable.
"Maintenant, rétrécit ta malle," dit la voix. "Et n'aie pas peur."
Harry lève lentement sa baguette en ouvrant les yeux, et le fait. Il s'attend à ce que les aurors viennent et l'emmènent au ministère de la magie, mais… rien ne se passe. Il ramasse sa malle en clignant des yeux et la met dans sa poche. Il jette un coup d'œil dans le miroir et a le souffle coupé.
Sa cicatrice a disparu. Mais ce n'est pas la seule chose. Ses cheveux sont encore noirs, mais sont à présent lisses et atteignent sa taille. Ses yeux ne sont plus que verts, mais un mélange d'émeraude profond et de bleu glacial. Sa peau est un ton plus pâle qu'avant et son visage est mince, mais plus autant qu'avant. Son corps a un peu grandi, le faisant sembler avoir la vingtaine, mais il est toujours maigre et a toujours cet aspect féminin qu le rend beau. Il ne se ressemble plus. Il laisse sa main toucher son visage et ses cheveux et retire ses lunettes. Il voit correctement sans elles.
"Vas-y maintenant, gamin."
'Je dois devenir fou,' pense Harry.
"Pas plus fou qu'un autre," répond la voix.
Harry Potter sort de Privet Drive pour la dernière fois de sa vie.
-o-
Il prend le bus opposé au Bus de Nuit, le Bus de Jour, à Londres. Il s'assoit sur un des sièges (merci Merlin, pour les sièges normaux !) et regarde par la fenêtre. Il n'a aucune idée de ce qu'il fait, de pourquoi il le fait, et de ce qui va se passer. Il sait juste que son cœur se sent beaucoup plus léger que jamais auparavant.
"Je vais prendre soin de toi," dit la voix apaisante.
'Je sais,' répondit le jeune dans sa tête. 'Je sais.'
Il prend une chambre au chaudron baveur, n'ayant pas d'autre endroit où aller pour le moment. Il s'assoit sur le lit et agrandit sa malle. Il n'est pas vraiment surpris de pouvoir le faire, mais il se demande un peu pourquoi tout de même.
"Comment est-ce que je peux faire çà ?" demande t'il à haute voix.
"Oh, les merveilles de la magie," dit la voix taquine. "Rien d'inquiétant, mon enfant."
"S'il te plait…"
La voix semble hésiter, puis elle répond :
"Je t'ai donné quelques avantages, puisque je ne peux plus utiliser ma magie, j'ai décidé de te la donner.
"A moi ?" Demande Harry avec surprise.
"Oui," dit la voix. "Tu mérite une bonne vie, après ça, loin de tous ceux qui te mentent."
"Qui est-tu ?"
"…On m'appelle Tom," dit la voix.
"Tom ?"
"Tom."
"Bien. Pourquoi es-tu dans ma tête ?"
"Je suis là depuis très longtemps."
Harry renifle mais le croit.
"Je dois vraiment apprendre l'occlumancie," murmure t'il. "Le professeur Snape à raison a ce propos."
"Je peux t'apprendre," dit Tom tranquillement.
"Tu connais l'occlumancie ?"
"Oui, très bien. Je peux essayer de te l'apprendre. Mais d'abord, tu as besoin de dormir."
"Je pense que tu as raison sur ce point."
"Va dormir, et nous irons à Gringotts demain pour arranger tout ça."
-o-
Le lendemain, les voûtes de la famille Potter ont disparues. Plus tard ce même jour, une nouvelle personne est venue et a ouvert une nouvelle voûte, il avait le sinistre nom de Priscus Metus (NdA : la signification du nom viendra dans deux phrases).
'D'où as-tu sorti ce nom ?' Demande Harry, maintenant nommé Priscus, à Tom.
"Oh, ça sonnait bien. Priscus Metus, Peur Ancienne. Dumbledore va faire dans son pantalon."
'Je crois que je sais qui tu es.'
"Oh, vraiment ? Qui suis-je alors ?"
'Voldemort.'
Priscus peut sentir Tom se raidir dans son esprit et continue :
'Non que je m'en soucie. Tu as été bien plus agréable avec moi que n'importe qui d'autre.'
"Tu n'es pas gêné par ça ?"
'Et bien, tu as dit t'appeler Tom. Cela signifie que vous êtes différents.'
"Je suppose que je le suis," dit Tom. " Je ne me sens pas en colère et haineux tout le temps. Je me sens assez bien et normal. Avant qu'il ne meure, je me sentais en colère tout le temps."
'Tu as probablement été influencé par ton toi extérieur, mais je suis content que tu sois plus agréable. Qu'allons nous faire maintenant ?'
"Effrayer Dumbledore."
'Pourquoi cela me fait-il penser que je vais m'amuser ?'
"Parce que tu va l'être. Maintenant il y a quelque chose que je voudrais t'apprendre avant que nous ne le rencontrions, ce vieux bouc…"
-o-
"Harry est parti !"
Les Weasley lèvent les yeux en même temps que Dumbledore vers un Sirius pantelant. Dumbledore sourit et dit :
"Je suis sûr qu'il est juste à l'extérieur."
"Non, j'ai vérifié. Toutes ses affaires manquent. J'ai dû prendre Hedwige avec moi depuis qu'il n'est plus là."
Maintenant l'inquiétude de Dumbledore augmente. Même si Harry a effectué sa tâche, Dumbledore a besoin de lui. Ils ont tous besoin de lui pour qu'ils viennent tous du côté de la lumière. Ron semble contrarié que Harry soit parti, sans l'adolescent aux cheveux de jais, le roux ne peut pas prendre la place sous les projecteurs qui, Ron le dit lui-même, lui est réservée pour être resté avec lui durant toutes ces années.
" Alors je vais mettre un sort de traçage sur Harry," dit Dumbledore. Il serait triste qu'il se perde."
Il l'effectue immédiatement et à la surprise générale, il ne réussit pas. Sirius escalade presque les murs d'inquiétude.
"Qu'est-ce que cela signifie ?" Crie t'il au directeur. Dumbledore semble ébahi mais répond tranquillement.
"Soit Harry a dissimulé sa magie, soit il est mort."
-o-
Priscus apprécie sa nouvelle vie libre. Il a acheté une maison en dehors de Londres et a passé une journée à l'arranger. Tom a commencé à lui apprendre la magie sans baguette et les informulés, et comme Tom a donné sa magie à l'adolescent, il s'est avéré très talentueux. Il a apprit l'occlumancie en quelques semaines et la légilimancie en presque une semaine. Il a apprit tous les sorts jusqu'à la cinquième année à la fois sans baguette et en informulés, en environ six semaines, les premières semaines avec l'occlumancie et la légilimancie, même si cela lui prenait beaucoup.
Il ignore les grandes recherches de Harry Potter car il n'est plus Harry Potter et n'a donc plus à s'en soucier. Il vit la vie dont il a toujours rêvé et se tient éloigné à la fois du monde moldu et du monde sorcier. Il retourne à Gringotts pour mettre les voûtes de Tom à son nom tout en sachant que Dumbledore le trouverait un jour et le chercherait. C'est bon, il est prêt.
L'année scolaire approche, il ne reste plus que trois semaines, mais Priscus n'a plus besoin d'aller à l'école. Tout ce qu'il voudra savoir, Tom lui dira. En fait, il est rare que Tom se taise. L'homme ans sa tête est très bavard et aime parler. Priscus s'y est habitué après quelques temps, il va rester avec Tom pour le restant de sa vie après tout, et il a appris à écouter Tom tout en parlant avec quelqu'un. Il s'est plutôt spécialisé dans ce domaine.
"Tu veux avoir un emploi ?"
'Oui, j'en ai besoin,' répond Priscus.
"Tu n'en as pas besoin ! Tu peux rester assis sur ton cul pour le restant de ta vie avec ton argent et le mien !"
'C'est bon, je veux un emploi. Je veux faire quelque chose.'
"Tu as seize ans. Qui va t'embaucher ?"
'Quelqu'un.'
"Ouais, c'est ça."
'Tu veux parier ?'
"Bien sûr, tu va perdre de toute façon."
-o-
45 minutes plus tard.
"Ca va, ça va, j'ai perdu."
Priscus sourit. Tom fronce les sourcils et gémit après quelques minutes.
"Mais avais-tu vraiment besoin d'en avoir un chez Mme Malkin ?"
'Je voulais être ici. Elle est gentille et a semblé très sensible quand j'au utilisé la moue de pauvre enfant.'
"Très bien, j'ai réalisé que tu fais des choses étranges, donc j'aurais du y penser."
Priscus marche dans la rue et rentre dans Fleury et Bott à la recherche de quelque chose d'intéressant à lire.
-o-
"Blanc, mon chéri, peux-tu venir m'aider ?"
Priscus, qui travaille sous le nom de Blanc, va vers Madame Malkin et voit qu'elle prend les mesures des robes pour les Weasley. Toute la famille Weasley même. Ginny et Ron essayent les robes d'école et il voit Hermione avec eux. Il conclut ne rien ressentir du fait de les quitter. Ce qui est peut-être tout aussi bien.
"Que voulez-vous que je fasse, madame ?" demande Priscus en penchant la tête de côté. Il porte un glamour qui le fait ressembler à un adolescent maigre âgé de seize ans aux yeux verts et aux cheveux noirs arrivant jusque sur ses épaules.
"Tient ça pour moi, mon chéri. Merlin sait combien mon travail est plus facile depuis que je t'ai embauché."
Priscus tient la boîte avec les aiguilles pour qu'elle puisse travailler plus librement. Ginny, qui essaye ses nouvelles robes, le regarde fixement. Il évite son regard, et se tourne vers le reste d'entre eux. Il lui semble qu'ils sont tous en train de le regarder. Priscus baisse les yeux vers le sol et ne les relèves plus. Il peut ainsi jouer l'adolescent timide alors qu'il ne l'est pas.
"Quel âge as-tu, mon chéri ?" entend t'il soudain Molly demander.
Il lève les yeux, ne sachant pas si elle lui parle. Elle le fait. Elle lui sourit timidement et il répond :
"Seize ans, madame."
"Seize ans. Vas-tu à Poudlard ?" Continue Molly.
Priscus secoue la tête. Les deux Weasley adultes froncent les sourcils.
"Tu ne vas pas à l'école ?" Demande Arthur.
"Non, monsieur," répond Priscus.
"Pourquoi pas ?"
"Laissez l'enfant tranquille," dit Madame Malkin. "C'est assez que Vous-Savez-Qui ait assassiné ses parents, il ne peut payer l'école si vous voulez savoir, je lui apprend quand je peux."
Priscus réussit à rougir quand il voit les regards des Weasley et de Hermione sur lui et baisse la tête une fois de plus pour que ses cheveux noirs cachent son visage. Ils n'ont probablement jamais pensé qu'il existe des gens si pauvres qu'ils ne peuvent même pas envoyer leur fil à l'école mais il y en a. Bien que Priscus soit plus riche que les Malefoy, mais qui a besoin de savoir cela ?
"Blanc, peux-tu aller chercher du tissu rouge foncé pour les jumeaux? Ils aiment porter la même chose."
Priscus lève les yeux vers les jumeaux et ils lui sourient. Il sourit timidement, pose la boîte à aiguilles et va le chercher.
"Le garçon est vêtu mieux que nous," dit Molly à Madame Malkin, "et vous dites que ses parents étaient trop pauvres pour l'envoyer à l'école ? Il est pratiquement libre !"
"Les livres, les robes, le chaudron et les ingrédients. C'est ce qu'ils ne pouvaient pas se permettre," siffle Madame Malkin. "Et la robe est un cadeau de ma part; Merlin sait horribles vêtements qu'il avait avant."
Priscus revient et Madame Malkin pointe un tabouret. Il installe le matériel au sol et la femme dit :
"Pourquoi ne prendrais-tu pas de l'avance et n'aiderais pas les jumeaux à décider ce qu'ils veulent comme robe ? Tu connais le refrain."
Il hoche la tête et se tourne vers les jumeaux. Ils sortent leurs robes et le suivent. Ils lui donnent un parchemin et il le prend, un peu confus. Il s'agit du dessin d'une robe. Il était fait simplement, mais semble très beau une fois réalisé.
"Penses-tu pouvoir la faire ?" demande l'un d'eux, probablement Fred,.
"Je pense que oui, monsieur. Si vous rester là avec vos bras levés."
"Ne m'appelles pas monsieur," se plaint le roux. "Ça me vieillit."
"Alors que dois-je vous appeler ?"
"Je suis Fred et lui, c'est George."
Priscus regarde les deux hommes, hoche la tête et répète :
"Bras levés, s'il vous plaît."
Fred obtempère, et Priscus sort sa nouvelle baguette. Elle a été faite sur mesure dans un magasin un peu plus sombre que celui d'Ollivander mais pas dans l'Allée des Embrumes. Il répète le charme que Madame Malkin lui a apprit et le riche tissu de couleur enveloppe Fred. Il lève les yeux de surprise, mais Priscus ne s'arrête pas. Il tape avec le bout de sa baguette sur le parchemin et prononce ensuite un autre sort. Immédiatement, le tissu a commencé à se découper.
" Aimeriez-vous avoir des boutons en argent ou en or ?" demande Priscus avec curiosité.
"Que proposes-tu ?" Demande Fred, en regardant avec fascination le tissu continué à se façonner.
"Je pense que l'or serait mieux dans ce cas," dit Priscus.
"Alors nous prenons l'or."
L'adolescent brun conjure une petite boîte de boutons d'or, alors que la robe se finit. Il coud rapidement les boutons sur la robe d'un coup de baguette et dit :
"Terminé. Cela vous convient ? "
"Nous convenir ? C'est génial !"
Priscus conjure un miroir, et Fred court vers lui. Il se retourne et s'observe sous tous les angles. Il se tourna vers Priscus et dit :
"C'est un véritable chef d'oeuvre ! George, tu va adorer !
Avec un autre sourire timide qui fait ricaner Tom, Priscus fait la même chose pour George. Bientôt, ils sont tous deux vêtus de robes identiques et ils se rient à l'oreille l'un de l'autre. Priscus agite sa baguette et les restes du tissu se réunissent dans une boîte qui se referme. Il réussi à convaincre les jumeaux d'enlever leurs robes et les plies. Fred et George regardent curieusement l'adolescent. Il semble toutefois un peu effrayé et retourne rapidement avec Madame Malkin, la tête baissée et les robes serrées contre sa poitrine. Ils haussent les épaules et retournent vers leur famille.
"Déjà fini ?" demande la femme à Priscus, choquée. Il hoche la tête et ajoute les robes sur la pile que forment celles des autres. "Oh mon, Blanc, tu travailles plus vite que moi ! Et comment c'est bien fait. Peut-être que je devrais prendre ma retraite et te permettre de tenir la boutique !"
Priscus relève brusquement la tête, la regardant apparemment horrifié à cette seule pensée. Madame Malkin se met à rire et dit :
" Je plaisante ! Puisque tu as terminé, pourrais tu apporter tout cela à M. Malfoy ? C'est la nouvelle robe de sa femme."
Priscus regarde à l'endroit qu'elle lui indique et trouve un paquet sur le comptoir. Il soulève le léger paquet et dit :
"Où puis-je trouver M. Malfoy ?"
"Il a promis d'être à la librairie, mais seulement pour peu de temps car il a du travail", déclare Madame Malkin. "Si tu ne le trouves pas lui, reviens ici. Il paiera de la manière habituelle, il sait ce qu'il faut faire."
Il hoche la tête et sort, en ignorant les regards des Weasley leur ont lancé dès que le nom de Malefoy a été mentionné.
"M. Malfoy? Lucius Malfoy ?"
'Ouais, qu'a-t-il ?'
"Il est libre ?"
'Apparemment.'
"Merde, il est en effet un homme sournois ..."
'Ouais ... vraiment sournois.'
Priscus arrive à la librairie et va à l'intérieur. Il a repère immédiatement l'homme blond. Il a envoyé Draco cherché ses manuels scolaires apparemment, et a laissé l'adolescent blond. Priscus s'approche de l'homme, serrant le paquet et dit :
"M. Malfoy ?"
Lucius se retourne et baisse les yeux vers un adolescent apparemment effrayé de l'âge de son fils. Les yeux émeraude clignent alors qu'ils croisent ceux gris et les cheveux noirs encadraient le visage pâle en finissant en boucles sur ses épaules.
"Oui ?" demande t'il poliment.
"Un paquet de Madame Malkin. La nouvelle garde-robe de votre femme. Le paiement sera effectué comme d'habitude, et Madame Malkin a dit que vous saviez quoi faire."
"Ah, oui," dit Lucius en prenant le paquet. "Je te remercie ... Es-tu nouveau avec elle?
"Oui, je le suis. Mon nom est Blanc, monsieur."
"Blanc ..." Lucius lui prend le menton et lui penche la tête pour que qu'il puisse mieux le regarder. Son pouce se déplace doucement sur la mâchoire de Priscus, alors de Tom l'insulte et lui crie de laisser son Priscus tranquille ! Priscus aurait éclaté de rire s'il n'avait pas ses boucliers d'occlumancie. "Je me souviendrai de ton nom, mon enfant. Maintenant, va. Et dis à Madame Malkin que je la remercie pour avoir été aussi rapide."
"Oui monsieur," soupire Priscus. 'Qu'est-ce que ? Depuis quand est-ce que je soupire ? Pourquoi me regarde t'il comme ça ?'
"C'est ce damné Lucius," grommelle Tom. "Il est attiré par toi."
'Mais je suis un mec…'
"Et alors? Tu restes le même."
'Mais sa femme ...'
"Oh, elle a ses petites affaires, comme lui. Ils ne sont que des amis; mariés seulement à cause de leurs parents."
Priscus retourne au magasin de vêtements réfléchissant intensément aux paroles de Tom et il note avec un gémissement que les Weasley sont toujours là. Il rentre à l'intérieur et Madame Malkin lève les yeux vers lui.
"Il était là ?"
"Oui, Il y était. Il vous remercie pour avoir fait aussi vite."
"Pas de problème, pas de problème," murmure la vieille femme en prenant les mesures de Percy. "Blanc, il y a quelques clients qui attendent. Penses-tu pouvoir t'en occuper ?"
"Oui m'dame."
Il s'échappe prestement et va à la rencontre des autres clients. Une femme avec un enfant très réticent. Priscus s'en approche et prend son plus beau sourire.
"Enseigné par le meilleur."
'Contrôle ton ego, Tom'
-o-
Lucius regarde son verre de vin et pense à l'adolescent. Blanc… un si beau nom pour un ni beau garçon. Il y a quelque chose de ténébreux chez lui. Quelque chose de très sombre, et l'homme blond veut savoir ce que c'est.
-o-
Priscus se retrouve, quelques jours plus tard, assis sur la terrasse d'un café nouvellement ouvert, avec Lucius Malfoy. L'homme lui a poliment demandé de se joindre à lui pour prendre le thé, et l'adolescent n'avait pas de raison de refuser. Tom s'est tu, mais a fait jurer à Priscus que si Malfoy fait quelque chose qu'il ne veut pas, il contre-attaquerait.
Lucius regarde l'adolescent timide un moment. Priscus remue son thé et en prend une gorgée avant de regarder timidement l'homme blond. Lucius se plonge dans les yeux émeraude et lui sourit.
"Y a-t-il une raison pour que nous soyons ici, M. Malfoy ?" Priscus ose enfin demander Priscus.
"Parfois, certaines choses n'ont pas de raison. C'est l'une d'elles. Je suppose que je veux juste parler."
"Avec moi ?" Ah, il semble encore timide. Tom ricane aux compétences d'acteur de Priscus.
"Oui, avec toi, je te trouves intéressant."
"Moi, intéressant ?"
Lucius tend le bras et saisit le menton de Priscus, lui penchant la tête. Les yeux émeraude papillonnent mais l'adolescent ne s'éloigne pas. Au lieu de cela, il place une de ses fines mains sur celle de Lucius et dit :
"Pourquoi me trouvez vous intéressant ?"
"Je ne t'ai jamais vu auparavant," dit Lucius. "Tu caches quelque chose."
"Tout le monde a ses secrets," rappelle Priscus.
Lucius sourit et acquiesce. Le sourire fait tourner une chaleur dans le ventre de Priscus.
-o-
Un coup sur la porte fait lever à Priscus, ses yeux de la Gazette du sorcier. Le signal magique lui dit de qui il s'agit. Dumbledore.
"Enfin !" Crie Tom. "Je l'attendais cette vieille poule mouillée !"
'Calme,' le sermonne Priscus; ce n'est pas comme s'il allait laisser Dumbledore rester longtemps. L'adolescent aux cheveux corbeau ne ressemble pas à l'adolescent qui a travaillé chez Madame Malkin à la place il a laissé tombé tous ses glamours et est actuellement vêtu d'une riche robe bleu foncé. Il se redresse avec grâce, laissant le journal sur la table jouxtant le fauteuil où il était assis. Il entre dans le Hall de son salon, le traverse et ouvre la porte d'entrée, en pensant qu'il pourrait embaucher un elfe de maison ou deux.
"Oui ?" demande t'il, haussant un sourcil au vieil homme face à lui. Le directeur semble un petit peu nerveux.
"Bonjour, mon nom est Albus Dumbledore et j'aurais quelques questions à vous poser, M. …?"
"Si vous ne savez pas mon nom, comment avez-vous trouvé votre route jusqu'ici ?" demande t'il froidement.
"Je sais seulement votre adresse, pas votre nom."
Priscus ouvre complètement la porte et dit :
"Mon nom est Priscus Metus. Entrez, monsieur."
Le 'monsieur' est dit d'une voix traînante, comme une insulte. Tom rit, et Priscus perd presque sa concentration. Cependant, il réussit à ne pas se faire passer pour un fou Il se retourne promptement et se dirige vers le salon. Le directeur le suit rapidement, cachant sa surprise causée par le nom.
"M. Metus," dit le vieux sorcier, "connaissez-vous un homme du nom de Tom Riddle ?" Il dégage une vague subtile de magie, comme s'il veut intimider l'homme et lui faire dire tout ce que Dumbledore veut savoir.
"Oui, en fait, je le connais," dit Priscus alors qu'il s'assoit dans le même fauteuil où il était assis avant que le directeur n'arrive. Il place ses bras sur un accoudoir et pose une jambe sur l'autre, faisant savoir à Dumbledore qu'il n'est pas effrayé par sa magie. "Il a signifié dans son testament qu'il voulait que je prenne en charge ses voûtes après sa mort."
"Le connaissez-vous personnellement ?"
"J'étais seulement un tout jeune enfant quand je l'ai rencontré, M. Dumbledore," dit Priscus, faisant sonner le 'M. Dumbledore' comme une malédiction. "Je sais qu'il s'est fait connaître sous le nom de Voldemort."
" Supportez-vous ses idéaux ?" demande abruptement l'homme et Tom grogne dans l'esprit de Priscus.
"Je préfère rester loin de tout ce non-sens," répond Priscus, en semblant terriblement détendu et en vérifiant ses ongles, tendant ses doigts devant lui. Tom ricane avant de faire mentalement un doigt à Dumbledore. Priscus réussit à arrêter son sourire. "Je n'ai rien contre les moldus, mais je n'ai rien non plus contre ceux qui prônent la pureté du sang chez les sorciers et les sorcières."
"Peu de gens ont cette philosophie en ces temps," dit le vieux directeur.
"Et bien, ce n'est pas mon problème," répond le corbeau, en se penchant en arrière. "Y a-t-il autre chose ?"
"Vous avez ouvert votre voûte le jour même où Harry Potter a disparu. Savez-vous quelque chose à ce propos ?"
"J'ai emménagé en Angleterre il n'y a pas longtemps, et la première chose que j'ai faite est d'ouvrir un coffre à Gringotts. Je ne savais pas qu'Harry Potter avait disparu le même jour."
L'homme cache quelque chose, Dumbledore le sait ! Priscus penche la tête, et dit :
"Quelque chose ne va pas ?"
"Non, Rien," dit Dumbledore, se forçant à sourire. "Je pense que cela sera tout."
"Alors je vais vous reconduire," dit Priscus, en se levant à nouveau. Il est irrité de constamment se lever et se rasseoir, mais garde cela soigneusement caché. "J'espère que vous retrouverez Harry Potter ; ce serait triste qu'il périsse si peu de temps après être libre."
"Libre ?" dit Dumbledore, en passant la porte d'entrée.
"Bonne après midi," dit Priscus, pus il ferme la porte au nez d'un directeur très surpris.
-o-
Alors ? Verdict ? Vous aimez/détestez ?
Fiou ! 3h01 et j'ai fini la première partie ! Il me reste encore deux partie qui font la même longueur, soit 13 pages word… (soupir de découragement) Mais bon, vous l'aimez ce HPLM ?
Et non, j'entends pas ! Faut laisser un pitit message en cliquant sur le bouton vert pour que je sois gonflée à bloc avec autre chose que les glaces à l'eau !
Kiss, Rikka-yomi
