Chapitre 1 :
Cela fait maintenant quelques jours que le seigneur obscur ne règne plus et que Lilith à pris sa place sur le trône. Zelda est désormais la grande prêtresse de l'église de la nuit et la chef de l'académie des arts invisibles, elle a d'ailleurs décidé de remettre à jour les règles de l'académie, mais elle doit attendre l'approbation de Lilith. Ces règles ont pour but d'effacer tout sexisme et ainsi mettre sorciers et sorcières au même niveau. Hilda a réussi à préparer un remède contre le poison de Faustus Blackwood et a guérit tout le coven. Sabrina a décidé de consacrer ses études à l'académie plutôt qu'a Baxter High mais elle continu de voir Harvey, Rozy et Théo assez régulièrement. Une rumeur concernant le lien de parenté entre Sabrina et le seigneur obscur a fait le tour de toute l'académie. Sabrina les ignorent mais beaucoup d'élèves n'osent pas lui parler. Un nouveau jour commence dans le manoir des Spellman, les choses ne sont plus les mêmes pour Sabrina depuis que Nicholas s'est sacrifié et que Luke est mort pour Ambrose. Sabrina entre dans la cuisine tandis que Hilda prépare du thé et que Zelda lis son journal tout en fumant sa cigarette.
Sabrina : Bonjour les tantines...
Hilda : Oh, ça ne va pas ?
Zelda lève les yeux de son journal avant de les replonger dans ce dernier.
Zelda : Tu devrais te réjouir, aujourd'hui nous préparons la fête célébrant la fin de l'hiver
Sabrina : Justement... Devrions nous vraiment faire cette fête avec tout les événements qui viennent de se passer ?
Zelda : C'est une tradition ancestrale chez les sorciers. De plus ça fera du bien à tout le monde de s'amuser un peu
Sabrina : Et j'ai entendu dire qu'il y aurait un bal...
Zelda : Bien sûr qu'il y en aura un ! Sinon ce n'est pas une fête voyons !
Hilda : Tu as choisie ton cavalier ?
Sabrina : Non... Les seuls cavaliers que j'aurais voulu avoir avec moi à ce bal sont soit dans les entrailles de l'enfer soit mortel...
Hilda : Oh... Je suis désolée ma chérie...
Zelda : Eh bien tu n'as qu'a en choisir un autre à l'académie, ce ne sont pas les garçons qui manquent là bas...
Sabrina : Je suis vraiment obligée d'aller à ce bal ?
Zelda s'étouffe avec sa fumée de cigarette et pose son journal sur la table.
Zelda : Oh que oui tu vas y aller, ne pas y aller serait très mal vu. De plus en tant que nièce de la grande prêtresse tu te dois encore plus d'y assister.
Ambrose arrive à son tour.
Ambrose : Vous parlez du bal ?
Hilda : Oui
Zelda : Rassure moi Ambrose, tu y vas ?
Ambrose : Oui, même si je dois encore trouver un cavalier...
Zelda : Très bien, donc Sabrina tu n'as aucunes excuses.
Elle se lève et sort de la cuisine tandis qu'un silence s'installe.
Sabrina : Elle ne peut pas m'obliger à y aller
Ambrose : C'est tante Zelda cousine...
Hilda : On ne la changera pas...
Le bal est le sujet principal dans les couloirs de l'académie.
Prudence : Eh Sabrina ! Tu as trouvé ton cavalier ?
Sabrina : Non, mais de toutes façons ce bal ne me dit rien
Prudence : Quoi ? Tu ne vas quand même pas ne pas y aller ?
Sabrina : Non ma tante m'oblige a y aller...
Prudence : T'aurais voulu y aller avec Nick ?
Sabrina : Ouais...
Prudence : Tu n'as qu'a faire comme mes sœurs et moi, prends le premier venu, ce n'est qu'une soirée. Vous allez danser quoi ? 20 minutes ? Ensuite vous partirez chacun de votre coté. Et au moins ta tante ne pourras pas te reprocher de n'être pas venu
Sabrina : … Oui
Prudence : Viens on va te trouver un cavalier !
Elle prend Sabrina par le bras et l'entraîne dans les couloirs.
Zelda est dans son bureau, elle relit encore une fois ses nouvelles règles de peur d'avoir fait une erreur quelque part tout en sirotant dans son verre de GIN. Elle lève les yeux ayant le sentiment d'être observée et sursaute lorsqu'elle voit Lilith assise face à elle. Elle se lève et se met à genoux devant elle en signe de soumission.
Zelda : Excusez moi de ne pas avoir remarqué votre présence ma reine, je ne vous attendais pas
Lilith lui lance un sourire tout en remarquant la bouteille de GIN posé sur son bureau.
Lilith : Je n'ai pas fais de bruit, de plus vous relisez vos règles
Zelda : Qu-Comment vous savez ?
Lilith : Je sais tout Zelda, allez-vous me présentez ces fameuses règles ?
Zelda : Oui bien sûr !
Elle se relève et lui tend les feuilles posées sur son bureau tout en s'asseyant dans son siège de grande prêtresse.
Lilith : Hmm... Intéressant...
Elle lève la tête et regarde Zelda droit dans les yeux.
Lilith : Ces règles me paraissent justes, elles effaceraient une bonne fois pour toute ce patriarcat insupportable encré dans nos règles depuis des siècles...
Zelda : Justement... Je me demandais si c'était vraiment une bonne idée de bannir totalement toutes ces règles, car comme vous venez de le dire elles sont encrées dans nos règles... nos traditions...
Lilith : Je suis la nouvelle Satan, donc autant renouveler toutes ces règles datant du moyen âge des mortels. Nous devons aussi évoluer et les règles que vous me proposer, Zelda Spellman, sont exactement ce que je recherche. Vous et moi allons changer les monde des sorciers, donner une chance à toutes ces sorcières pleines de talents tel que Sabrina. Vous êtes la première grande prêtresse, jamais aucune sorcière n'avait réussi à atteindre ce grade dans un coven. Vous êtes incroyable, Spellman restera un nom gravé à jamais dans les esprits des sorciers
Zelda n'avait même plus les mots, la reine des enfers, Lilith, en personne lui a dit qu'elle était incroyable.
Zelda : Je vous remercie...
Lilith : Mettons ces règles en place dès aujourd'hui !
Zelda : Je le ferais ma reine
Lilith : Pour l'amour de Lucifer , Zelda, appelez moi Lilith.
Zelda : Qu-quoi ? Non, je ne peux plus me permettre
Lilith : Il y a moins d'un mois c'était ainsi que vous m'appeliez, le fait que je sois devenu reine des enfers ne change rien entre nous.
Zelda : D'accord, si c'est ce que vous souhaitez, qu'il en soit ainsi
Lilith lui fit un sourire de satisfaction.
Lilith : Oh j'ai entendu que vous commenciez les préparatif du bal ?
Zelda : Oui en effet,
Lilith : Sabrina y assistera j'espère ?
Zelda : Oui ne vous inquiétez pas pour ça
Lilith : Bien
Sabrina passa la journée avec les sœurs afin de trouver un cavalier. Elle ne connaît pas ce sorcier mais si ce n'ai que pour faire une danse ou deux... Les cours s'enchaînent mais Prudence prend à part Sabrina.
Prudence : Sabrina ?...
Sabrina : Quoi ?
Prudence : … J'aurais une faveur à te demander...
Sabrina : Vas y
Prudence : Comme tu le sais mon père, Faustus, avait empoisonné le coven entier, et je suis folle de rage contre lui. Il est parti avec les jumeaux et je n'ai pas envie qu'ils le connaissent, Faustus n'est qu'un salaud sexiste.
Sabrina : Donc tu me demande de t'aider à kidnappé ton frère et ta sœur à ton père ?
Prudence : Mieux. Je veux tuer l'ordure me servant de père.
Sabrina : … Écoute Prudence... Je ne sais pas si c'est une bonne idée, il s'est passé beaucoup de chose ces derniers jours et...
Prudence : Il a tué tes parents, empoisonné le coven, s'est servi de Nick et qui sait ce qu'il a pu avoir fait encore, Sabrina... Il mérite la mort
Sabrina : … Je peux voir ce que je peux faire mais on ne sait même pas où il se trouve...
Prudence : Il pourrait être n'importe où mais je vais chercher et essayer de trouver des pistes...
Sabrina : Ok
Sabrina commence a repartir.
Prudence : Sabrina !
Elle se retourne.
Prudence : Merci
Elles se sourient une dernière fois avant de repartir chacune de leur coté. Le soir tout les Spellman se rassemblent autour de la table.
Hilda : Alors vous avez passé une bonne journée ?
Zelda : Une très bonne, figurez vous que Lilith m'a rendu visite et qu'elle a approuvé toutes mes règles.
Hilda : Ah c'est super ça !
Zelda : Oui, elle m'a aussi demandé si Sabrina assisterait au bal.
Sabrina : Prudence et ses sœurs m'ont trouvé un cavalier
Zelda : Vraiment ? Tu m'en vois ravie. Qui est-ce ?
Sabrina : Euh... Je, je me rappelle plus de son nom
Hilda : Tu ne te souviens plus du nom de ton cavalier ?
Sabrina : Non, mais c'est pas si important que ça
Zelda : C'est vrai, et toi Ambrose ?
Ambrose : J'en ai aussi trouvé un, mais je connais son nom moi, Jacob Morton
Zelda : Bien, le problème est réglé.
Sabrina : Et toi tante Zelda, tu vas au bal ?
Zelda : Cela va de soi
Sabrina : Mais Faustus Blackwood est parti, tu n'auras pas de cavalier ?
Zelda : Peu importe je ne compte pas danser, et puis je serais là pour vous surveiller.
Ambrose : D'ailleurs, en parlant de Blackwood, tu compte faire quoi ?
Zelda : Comment ça ?
Ambrose : Bah vous êtes mariés
Zelda : Il faudrait déjà qu'il soit là
Hilda : Mais Lilith ne pourrait pas t'aider ?
Zelda : Je ne vais certainement pas l'embêter avec ça, elle a d'autres chats à fouetter.
Un silence s'installe autour de la table. Une fois tut le repas fini Zelda part s'installer dans son fauteuil au coin de feu avec une bouteille de GIN à la main. Cela fait déjà plusieurs jours que Zelda boit seule dans le salon ce qui inquiète un peu Hilda. Elle sait que sa sœur a vécu beaucoup de choses épouvante mais elle sait aussi qu'elle ne voudra pas lui en parler. Elle sait qu'elle va garder tout ça pour elle. Une fois Ambrose et Sabrina endormis, elle s'approche de sa sœur. Elle remarque que la bouteille a prit un coup.
Hilda : Zelda ?...
Zelda :...
Hilda s'approche avec méfiance sachant que sa sœur pouvait parfois être assez impulsive.
Hilda : Tu... Tu as besoin de quelque chose ?
Elle s'est dégonflée.
Zelda : La paix. Vas te coucher Hilda.
Elle lui répondit sèchement, Hilda s'exécuta sachant qu'il serait impossible de parler avec sa sœur ce soir.
Hilda prépare du thé et entends le bruit des talons de Zelda claquer sur le sol en direction de la cuisine. Elle se retourne et vois la fatigue sur son visage.
Hilda : Du thé ?
Elle lui fit un signe positif. Plus tard dans la journée, Hilda continuait de s'inquiéter à propos de Zelda.
Ambrose : Tout va bien tantine ?
Hilda : … Oui, je... à vrai dire je me fais un peu de soucis...
Elle arrose une plante de sa serre.
Ambrose : A propos de quoi ?
Hilda : De ta tante Zelda... Je sais qu'elle ne va pas bien. Elle fume comme un pompier, boit seule jusqu'à s'endormir... et puis elle a l'air tellement fatiguée. Ça ne lui ressemble pas, comme si touts les événements précédents l'avaient achevé...
Ambrose : Tu devrais peut être lui parler
Hilda : Tu la connais... Elle est beaucoup trop fière. Mais ne dis rien à Sabrina, je ne veux pas qu'elle s'inquiète. Je vais trouver une solution... Je dois trouver une solution, avant que toute l'académie et le coven ne le remarque.
Ambrose : Tu n'as pas une plante qui pourrait la soulager ?
Hilda : J'en ai mais il y a toujours un effet secondaire et puis ce n'est que temporaire...
Ambrose : Lilith
Hilda : Quoi ?
Ambrose : Tante Zelda et Lilith sont devenus plus proche avec l'histoire de Sabrina et puis Lilith est au dessus d'elle donc elle laissera peut être sa fierté de coté
Hilda : Oh tu sais Lilith a sûrement d'autres choses à faire...
Ambrose : Je sais...
La journée passe et une fois le soir venu Zelda part de nouveau s'installer près du feu dans son fauteuil. Cette fois s'en est trop pour Hilda. Elle s'avance vers sa sœur aînée.
Hilda : Zelda ? Je voudrais qu'on parle. Cela fait déjà plusieurs jours que je te vois boire à en perdre la raison et je sais que quelque chose ne va pas.
Zelda : Je vais bien Hilda.
Hilda : Non tu ne vas pas bien. Je peux t'aider
Zelda : Hilda je t'ai que j'allais bien. Je voudrais être seule
Hilda : Non parce que si être seule implique boire et fumer alors je ne te laisserais pas seule.
Zelda se lève et fait face à sa petite sœur. Soudain elle attrape le tisonnier du serviteur près de la cheminée la frappe. Un bruit sourd se fit entendre lorsque son corps tomba sur le sol du salon. C'est ainsi qu'elle traîne son corps jusque dans son jardin pour l'enterrer dans le puis de Caïn.
Zelda : Tu sais très bien que tu ne peux pas gagner contre moi.
C'est avec ces derniers mots que Zelda rentre et retourne s'installer dans son fauteuil. Après une heure Hilda rentre couverte de terre et de sang. Elle monte dans sa chambre et se met alors à prier. Elle n'a plus d'autre idée.
Hilda : Hum... Bonsoir... Ma reine, Lilith... J'ai besoin de vous, enfin Zelda a besoin de vous... J-je sais que vous avez sûrement des choses bien plus importantes à faire mais je m'inquiète. Je m'inquiète à propos de Zelda... J'aimerais que vous lui parliez, elle ne me parlera pas à moi... La preuve, elle m'a tué ce soir...
Lilith : C'est pour ça que vous êtes couverte de terre et de sang
Hilda sursaute avant de se tourner.
Hilda : Vous êtes là depuis longtemps ?
Lilith : Depuis que j'ai entendu mon prénom
Hilda : Et vous ne pouviez pas me le dire ?
Lilith : Non, ma curiosité a pris le dessus. Donc vous m'appelez pour que je parle à Zelda ?
Hilda : Oui
Lilith : Qu'est ce qui vous fait croire qu'elle voudra parler avec moi ?
Hilda : Je... Je ne sais pas mais je me dis qu'elle voudra peut-être plus s'ouvrir à vous qu'a moi... Zelda est une personne très fière et elle ne voudra jamais me parler de ses faiblesses, pas à moi, sa petite sœur...
Lilith : Où est-elle ?
Hilda : Oh donc vous voulez bien ?
Lilith : Oui...
Hilda souri de soulagement et fit signe à Lilith de la suivre. Elle s'arrête à l'encadrement de la porte.
Zelda : Hilda, être tuée ne t'as pas fait comprendre que je voulais être seule ?
Lilith : Ce n'est pas Hilda
Zelda : Lilith ?
Elle se retourne tandis que Lilith s'approche d'elle.
Zelda : Que faites vous ici ?
Hilda : Je l'ai appelé.
Zelda : Hilda !
Lilith : Vous pouvez y aller Hilda...
Hilda acquiesce et part.
Zelda : Je suis désolée qu'elle vous ait dérangé
Lilith : A vrai dire je m'inquiète aussi
Zelda : Quoi ? Pourquoi ?
Lilith lui retire son verre des mains.
Lilith : Je m'inquiète pour vous Zelda
Zelda : Vous ne devriez pas
Lilith : Pourtant c'est ce qui se passe, votre sœur s'inquiète aussi, au point de m'appeler
Lilith apporte le verre à ses lèvres et le boit.
Zelda : Je vous en prie
Elle le dit sarcastiquement, ce qui fit sourire Lilith.
Lilith : J'ai beau être la reine des enfers, je reste Lilith. La simple humaine créée par le faux Dieu et récupérée par Lucifer. Je sais ce que c'est que d'aller mal. J'ai connu la souffrance, la tristesse, la rage... J'ai connu ce que vous pouvez ressentir en ce moment. J'aurais aimé en parler lorsque j'allais mal, je sais que vous êtes une femme qui n'aime pas s'ouvrir aux autres et qui préfère paraître forte.
Zelda : C'est faux...
Lilith : Vous avez vos propres problèmes, vous avez pris la responsabilité de ceux de Sabrina et en plus vous êtes maintenant responsable de tout votre coven. Vous avez beaucoup de choses a porter sur vos épaules. Vous avez le droit de craquer. Laissez moi vous retirer touts ces poids de vos épaules, laissez moi vous aider
Ses lèvres tremblent et son regard devient plus humide.
Lilith : Vous ne pourrez pas rester comme ça pour toujours. Il y aura un moment où tout sortira, autant tout laisser sortir ce soir.
Zelda : Je ne savais pas que vous pouviez jouer la femmes sensible et empathique, Lilith.
Elle le dit fièrement mais Lilith voit bien qu'elle est prête à craquer.
Lilith : Il faut croire que je peux faire des exceptions... Peut être que mon coté humain prend le dessus. Vous avez beau être Zelda Spellman, la grande prêtresse, vous n'êtes pas insensible ou incassable. C'est tout à fait normal de se sentir mal après tout ce que vous avez vécu
Zelda : Vous ne savez pas ce que j'ai vécu
Soudain les larmes, entassées jusqu'ici aux coins de ses yeux, commencèrent à rouler les long de ses joues. Elle les essuya rapidement.
Lilith : Et si vous voulez en parler je suis là
Zelda : Pourquoi je vous parlerais ?
Lilith : Parce que je veux vous aider
Zelda : Non, Hilda vous la demandé
Lilith : Oui mais si je n'avais pas voulu vous aider je ne serais pas là, arrêtez de lutter, vous devez lâcher prise. Je sais que ça peut être effrayant mais vous êtes maintenant en sécurité, il n'y a que vous et moi, vous n'avez besoin d'être forte pour personne...
Zelda : J'ai l'impression d'avoir échoué
Lilith : Échoué ? Mais vous êtes devenu grande prêtresse, vous appelez ça échoué ?
Zelda : Non pas pour ça, j'ai l'impression d'avoir échoué auprès de Sabrina. Je me devais de la protéger... Au lieu de ça elle est morte, tué par des chasseurs de sorcières. Elle s'est mise tellement de fois en danger... Et au lieu d'être là avec elle j'étais à l'autre bout du monde...
Lilith : Ce n'est pas de votre faute
Zelda : J'ai rien pu faire, et elle est morte. J'étais à Rome a danser, ils m'ont appelés et je n'ai même pas répondre
Lilith : Mais vous savez très bien que le réseau est...
Zelda : Je n'ai pas pu répondre à cause de Faustus Blackwood
Lilith : Pourquoi ?
Zelda : Il m'a jeté le sort de Caligari... Le premier soir de notre lune de miel il m'a offert une boîte à musique, il m'a dit de danser et j'ai accepté. J'avais un plan mais il m'a je té le sort et pendant des jours j'ai dû lui obéir sans même avoir le choix et tout ça en en étant consciente... Je ne me reconnaissais même plus, la personne que je voyais dans le miroir n'était pas moi... ce n'était pas moi... Je l'entendais dire des horreurs sur mes proches et je souriais bêtement, je lui donnais toujours raison, je ne pouvais plus rien lui refuser... J'ai essayé tout les sorts que je connaissait pour me débarrasser de ce sort mais rien ne marchait, j'en suis devenu folle. J'ai crié et crié, si fort que je m'en donnait mal à la tête, j'ai pleuré dans l'espoir que quelqu'un s'en aperçoive un jour. Je voyais à quel point Faustus aimait ça, il a vu que je devenais folle au plus profond de mes yeux et il s'en est réjouit.
Les larmes coulent sur ses joues.
Lilith : Est ce qu'il vous a forcé... à coucher avec lui ?
Un sanglot sort de sa bouche.
Zelda : Oui, je ne pouvais rien refuser, pourtant j'en avais tellement envie...
Lilith s'approcha de Zelda et lui posa une main sur l'épaule mais finit par la prendre dans ses bras. Zelda posa sa tête sur son épaule et pleura tandis que Lilith la tenait fermement tout en lui caressant le dos.
Zelda : J'ai été violée...
Lilith : Il ne la pas fait plusieurs fois ?
Zelda :... Si, il s'est servi de moi.
Zelda pleure toutes les larmes de son corps, Lilith récite quelques paroles en latin tout en la gardant dans ses bras. Elles sont désormais dans la chambre de Zelda. Lilith la fait s'asseoir sans la lâcher.
Lilith : Je vous comprends, je sais ce que c'est, Zelda... Je sais ce que c'est de se sentir vulnérable, seule, utilisée... Mais désormais on a le pouvoir, on peut changer tout ça, on peut enfin prendre une revanche. Je vous promet que je retrouverais cette ordure de Faustus et le tuerais de mes propres mains.
Zelda relève la tête et s'essuie le visage.
Lilith : Pourquoi vous ne voulez pas en parler à votre sœur, c'est sans doute la personne qui vous connaît le mieux
Zelda: Non, je ne veux pas le lui dire. Je suis l'aînée et je dois rester forte.
Lilith : ...Alors laissez moi être forte pour vous, parlez moi
Zelda acquiesce et s'allonge sur son lit.
Zelda : Je fais des cauchemars toutes les nuits... Je suis épuisée, Hilda et moi dormions dans la même chambre, et bizarrement ça me rassurait de la savoir à coté de moi... Maintenant qu'elle est avec ce Dr Cerberus elle a décidé d'avoir une chambre à part et je me retrouve seule. J'essaie de rester la plus forte possible mais parfois c'est tellement dur...
Lilith : Je sais
Zelda : … Vous pouvez rester ?
Lilith : Bien sûr...
Lilith s'allonge près de Zelda. Personne ne parle, il n'y a que les sanglots de Zelda qui se font entendre. Soudain Zelda s'approche de Lilith et pose son bras et sa tête sur la poitrine de Lilith, qui l'enveloppa alors avec son bras.
Lilith : Je ne savais pas que la Zelda Spellman était du genre câlin...
Zelda : Taisez vous...
Lilith sourit face à la réaction de la tante et la regarde s'endormir. Zelda s'endort rapidement, l'alcool a sûrement aidé, elle se sentie enfin en sécurité, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentit se sentiment.
