Eh bien voilà ! Je suis de retour pour une nouvelle fic ! Je voulais en publier une autre donc c'est fait, j'ai sauté le pas ! Je rappelle à tous hasard pour qu'il n'y ait pas de confusion : je n'ai PAS plagié les fics de Bridget sur pottermagicworld, c'est juste que Bridget et Draco sont mes 2 pseudos, donc pas de panique  C'est juste que le surnom « bridget » avait déjà été utilisé... 

Donc j'attends de vos news avec imaptience!

Enjoy !

Votre très dévouée Bridget Jones

Chapitre 1 : Révélations et Réflexion

Le soleil venait de se coucher derrière le lac lorsque deux ombres apparurent en haut de la tour de Poudlard. L'une avait une silhouette avec des courbes féminines et l'autre, bien que n'étant pas féminine, était loin d'être athlétique.

« Alors c'est d'accord : tu m'aides pour mon devoir de potions ?

-Oui, bien sûr, mais pourquoi m'as-tu amené jusque là pour me dire une chose que tu me demandes tous les jours ?

-Lumos !

-Ron, enfin, tu vas m'expliquer ce que l'on fait là ! On est en train de violer le règlement : à cette heure tous les élèves…

-…doivent être au lit, je sais Hermione !

Un bref sourire apparut sur le coin des lèvres du rouquin.

-Mais enfin, qu'est-ce qui te fais rire !

-Rien. Regarde là bas… »

Au fond du dernier étage de la tour se trouvait une table circulaire recouverte d'une nappe rouge et dessus était posée une boule de cristal sur un socle en fer.

Hermione, dans sa 7è année à Poudlard avait beaucoup changé. Les changements étaient aussi bien moraux (elle était très stressée pour les examens de fin d'année) que physiques. En effet, Hermione avait pris de l'assurance et arborait maintenant des cheveux bruns mi-longs

« Wouaoh ! une boule de cristal ! C'est vrai que ça valait la peine de me réveiller en pleine nuit pour me montrer ce que tout le monde peut voir chez cette folle de Trelawney !

-Hermione, enfin qu'est-ce qui t'arrive ? Tu pourrais te calmer deux minutes et m'écouter ? »

Ron prit la jolie brune par le bras et fit apparaître deux sièges qui se disposèrent autour de la table d'un coup de baguette.

Après s'être assis, l'adolescent commença part soupirer puis rompit le silence :

« Voilà, je l'ai volée pour…

-TU L'AS QUOI ?

- Hermione, du calme !

- Tu me demande de rester calme et d'enfreindre le règlement ! C'est impossible ! Déjà avec toutes vos cooneries à toi et à L'autre là, mon dossier scolaire doit être bien rempli, alors si en plus tu m'attire des ennuis supplémentaires !

La gryffondor avait bondit de son fauteuil et fusillait Ron du regard.

-Ma pauvre Hermione, il m'arrive de croire des fois que tu es complètement hystérique ! J'en ai assez de te supplier de rester. Si tu veux partir, pars, mais ne compte pas sur moi pour te dire après ce que je comptais te dire ce soir.

Hermione, piquée dans sa curiosité, se laissa tomber lourdement dans son siège tout en continuant de regarder Ron d'un air mauvais.

- Voilà une sage décision, reprit le rouquin. Et sois gentille de ne pas m'interrompre ! »

Le ton entre eux avait beaucoup changé ces derniers mois et le trio auparavant inséparable commençait à se dissoudre peu à peu par l'intermédiaire de petites disputes ou par de grosses bouderies.

« Je disais donc, j'ai volé cette boule pour que tous les deux nous puissions voir l'avenir de notre amitié. J'ai remarqué que ces derniers temps nous avions beaucoup changé et je voulais savoir ce qu'il y avait vraiment entre nous

- Par la barbe de Merlin, Ron, pourquoi as-tu fait une chose pareille ? Et pourquoi Harry n'est pas là ?

- Harry, Harry, toujours Harry ! Et moi alors ? Moi j'existe pas ? Pendant six ans j'ai été fou amoureux de toi et toi tu as tout gâché en ne m'accordant aucun des regards que j'espérais !

Hermione tomba de haut . Après un silence gêné, elle rompit le silence. Sa voix était redevenue douce :

-Heu…heu…excuses-moi Ron, je ne savais pas ! Je ne voulais pas te blesser. Tu sais, je t'aime bien et même si je suis un peu stressée ces derniers temps, je reste toujours ton amie !

Ron lui lança un regard noir et se leva :

-Je crois que tout est clair et que nous n'avons plus rien à nous dire. J'ai été idiot de croire que notre amour ou plutôt notre amitié comme tu veux bien l'appeler avait un avenir. De toute façon, il fallait que je rapporte la boule de cristal avant minuit. Accio ! »

La boule de cristal se leva dans les airs et plana jusqu'au jeune homme. Une fois qu'il l'eut en mains, il jeta un dernier regard à Hermione et descendit les escaliers d'un pas lourd. Hermione soupira et passa une main distraite dans ses cheveux tout en repensant à la scène qui venait de se dérouler. Ron avait-il raison ? Leur trio n'avait-il aucun espoir de survie ? C'est vrai qu'en ce moment elle envoyait balader ses amis. Elle se promit de faire un effort puis se rétracta : le travail avant tout ! Si ces deux crétins n'étaient pas capable de le comprendre et d'être sérieux pendant au moins une année scolaire, alors tant pis pour eux et tant pis pour leur amitié.

Quand elle se réveilla le lendemain matin , le soleil était déjà haut dans le ciel. Hermione s'étira de bonheur : enfin le week-end ! Mais pas question de rester inactive ! Elle fila dans la salle de bain, et après s'être fait un brin de toilette elle enfila un jogging et un petit top moulant puis se rendit dans le Hall d'entrée. Une fois dehors, elle commença les petites foulées et fit ainsi le tour du lac en soufflant régulièrement. Un vent froid se leva soudain et des nuages noirs apparurent dans le ciel bleu. Des ombres menaçantes planaient au-dessus du parc de l'école. Des détraqueurs, gardiens d'Azkaban, la prison pour sorciers. Ils n' étaient pas revenus à Poudlard depuis 4 ans . Intriguée mais prudente Hermione décida de faire demi-tour. Alors qu'elle se retournait, elle vit un détraqueur derrière elle. Puis un autre, encore un puis un autre et encore un autre. Elle était maintenant encerclée par les détraqueurs. Prise de panique car elle avait laissé sa baguette au château et de toute façon, n'arrivait pas parfaitement à produire un Patronus suffisant, Hermione sentit un courant d'air froid l'envahir et toute joie la quitter. L'un des détraqueurs s'approcha d'elle et, alors qu'il posait ce qui devait lui servir de main sur le front suant d'une Hermione mal en point, un Spero Patronum retentissant se fit entendre. Cette incantation fut suivit d'un flot de lumière qui fit s'envoler les détraqueurs sans pour autant les faire fuir.

Ayant le champ libre, Harry se précipita vers le corps d'Hermione qui s'était affaissée après que le détraqueur l'ait lâchée. Le cœur battant, le jeune héros souleva doucement la tête de son amie et releva une des mèches de la jeune femme qui lui barrait le visage.

« Mione, est-ce que ça va ? Réponds-moi ! »

Hermione sentit alors des doigts tremblant lui toucher le cou pour s'assurer qu'elle respirait toujours. Elle parvint à ouvrir les yeux et à entrevoir Harry qui, la voyant revenir à elle, réprima un soupir de soulagement et lui sourit.

« Viens, lui dit le Survivant, il ne faut pas rester ici ! » Et sur ce il passa doucement ses mains sous elle, l'une sous la nuque de la jeune femme et l'autre sous ses genoux, puis il la souleva de terre. Hermione, se sentant en sécurité, passa ses bras autour du cou d'Harry et se laissa bercer par l'allure régulière de ses pas.