I'm not a murderer.
Je me présente : Kurt Hummel, 17 ans, je vis seul avec mon père et ma vie n'est pas un long fleuve tranquille. Pourquoi ? Car le fait que je sois gay dérange. Mais peut importe, ils peuvent me traiter, me plaquer contre les casiers, me jeter dans les poubelles, ça ne m'atteins pas. Au contraire, ça me rends plus fort et je sais qu'un jour je pourrais me retourner et leur dire « regarde-moi maintenant. Regarde ce que je suis devenu », mais pendant ce temps, je suis affalé sur cette table, n'écoutant qu'à moitié ce cours tellement ennuyant.
- Mr Hummel asseyez vous correctement s'il vous plait, si vous voulez dormir, vous restez chez vous !
Je me redresse et la dévisage, ce qui la force à continuer son cours. Mme Pontu est ma prof de français, c'est une très vieille femme un peu folle qui cri tout le temps pour rien et qui remonte ses lunettes sans arrêts, ça a le don de m'énerver, ne me demandez pas pourquoi. Tout à coup je sors de ma rêverie car quelqu'un vient de frapper à la porte, un garçon -plutôt sexy- entre.
- Ah ! Mr Anderson entrez, asseyez vous à côté de Kurt au fond de la classe, en espérant qu'il se réveille un peu, soupire la vieille femme.
Le garçon se dirige vers ma table et me regarde puis il s'assoit à côté de moi. Du coin l'œil je l'analyse en essayant d'être le plus discret possible, il a des cheveux bruns et bouclés, des yeux vert/noisette, il porte un jean et un t-shirt blanc en col V. Qu'est-ce qu'il est beau. Mais ce qui m'interpelle c'est qu'il a le teint extrêmement blanc. Quand je reviens à mes esprits je me rends compte qu'il me sourit, je baisse la tête d'un air gêné, puis il entame la conversation :
- Hey, je m'appelle Blaine. Blaine Anderson, me dit il en gardant ce sourire qui le rend extrêmement irrésistible.
Je redresse la tête et lui sourit à mon tour.
- Kurt Hummel.
- Je me demandais si tu pouvais me faire visiter un petit peu après, je suis nouveau. Enfin si ça te dérange pas…
Je le regarde perplexe, surpris qu'il me le demande à moi.
- Non ça me dérange pas du tout ! Au contraire, je suis content de pouvoir te rendre servi-
- Les garçons au fond, on se tait ! C'est pas le starbucks du coin ici, vous êtes là pour travailler !, cria Mme Pontu.
- Cet prof me rend ouf, je sais pas ce qui me retient de lui lancer ma trousse dessus, vraiment.
Mon commentaire fit rire Blaine. Il a le rire le plus mignon du monde. Calme toi Kurt, ça se trouve ce mec n'est même pas gay. Mais il fallait l'avouer : Blaine était très mignon.
Après le cours, je lui ai fait visiter l'établissement comme convenu et nous avons passé un bon moment. Mes yeux en avaient profités pour se poser sur ses fesses à quelques moments… Kurt. Stop.
La journée se termine enfin et je rentre chez moi. Je raconte ma nouvelle rencontre à mon père puis je vais me coucher : je suis tellement épuisé. Mais ce Blaine reste dans mes pensées, impossible de dormir. Peut être que le coup de foudre existe vraiment ?
Le lendemain, j'arrive au lycée plus fatigué que jamais. Puis, je sens une main qui me prends par l'épaule et qui me pousse violemment contre les casiers. Karofsky. Ma joue a heurté la porte d'un casier qui était ouvert et je saigne. Je n'avais vraiment pas besoin de ça maintenant. Karofsky s'en va en tapant dans la main de ses abrutis de gorilles, tous plus bêtes les uns que les autres. Je me relève difficilement et cherche un mouchoir dans mon sac quand quelqu'un arrive :
- Tu vas bien ?
C'est Blaine. En voyant ma joue, il tire une grimace, ça doit pas être très beau à voir. Il prend le mouchoir qui se trouve entre mes mains et m'essuie le sang que j'ai sur le visage. Sa main est glaciale, je sursaute, mais m'habitue à ce contact. Ses yeux sont plus clair que d'habitude, j'aurais juré qu'ils étaient plus foncé avant qu'il ne voit le sang sur ma joue !
- Merci.
- De rien. Ca t'arrive souvent ?, me demande t-il.
- Oui assez. Le fait que je sois gay ne leur plait pas. Donc ils utilisent la violence, parfois je me demande ce qu'ils ont dans la tête.
- Avant j'étais dans une école avec que des garçons ou il y avait une tolérance zéro pour la violence, donc je n'avais pas ce genre de problème.
- Donc tu es… ?
- Gay. Oui je le suis.
Oh mon Dieu il est gay ! Inspire, expire… ne laisse pas cette chance passer Kurt !
