Titre : Des profondeurs...
Auteur : ylg/malurette
Base : X-Club
Personnages : ' Dr Nemesis' James Bradley (et l'étoile de mer)
Genre : de gen à crack
Gradation : PG / K-plus
Légalité : propriété de la maison Marvel, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « prise d'otage » d'après 31 jours (14 mars '14)
Prompt : Pi-Day
Nombre de mots : 355
oOo
Dire ce que l'on pense et penser ce que l'on dit sont deux versants complémentaires de la vérité.
James Bradley se flatte de pratiquer les deux. Depuis le temps qu'il est en vie, qu'il agit pour la science et chasse les criminels, il ne s'embarrasse plus d'hypocrisie depuis longtemps. Il sait ce qu'il fait, et si les imbéciles ne comprennent pas, tant pis pour eux.
Il est vrai qu'il fait montre d'une une manière bien à lui de présenter la vérité, parfois. Ça n'est pas de la mauvaise foi. C'est simplement qu'il n'est pas au même niveau que le commun des petits cerveaux !
Du moins… Ça, c'était jusqu'à l'épisode de l'étoile de mer. À l'aide d'un organe nouveau non encore identifié entré en résonance avec ses synapses, ce spécimen se mêle de révéler au monde extérieur ce qu'il ne tenait pas à lui dire.
…Et prouve que non, Dr Nemesis ne dit pas tout ce qu'il pense… et que lui-même ne comprend pas ce qu'il improvise. Il ne pense même pas tout ce qu'il dit !
Le voilà contraint, par une saleté d'échinoderme mutant qui tient son cuir chevelu soudé sous ses ampoules ambulacraires et sa dignité par la même occasion, de surveiller ses pensées. Ses pensées ! Le fruit de son cerveau, son être et sa raison… Face à des subordonnés qui n'en vaudraient pas la peine !
(Quoi que… ça serait si bien d'être un peu mieux reconnus par eux.
- Mais tais-toi !)
Lui, le plus grand génie de cette époque et peut-être bien de la suivante, tenu en laisse et obligé de surveiller pas juste ce qu'il dit, ça serait trop facile, mais carrément ce qu'il pense ?
La situation frise le ridicule, sans parler de sa coiffure. Laquelle, à la limite, peut se dissimuler sous son fidèle fedora. Mais son cerveau à la merci d'un organisme inférieur, même muté ? Il touche le fond. Le fond du fond. Les abysses d'où sont issus les polluants mutagènes, et les tréfonds de la pysché malade qui les a relâchés sur ce plan de réalité. Oh, et il continue à creuser !
