Bonzoir. Je commence un calendrier de l'avent Sherlock. Johnlock établit. Je ne suis pas sûre de poster dans les temps, j'ai presque oublié le 1 du mois et je n'ai pas de texte d'avance (vous savez, les cours toussa toussa). Tout ça pour dire que j'essaie (pourtant j'entre dans une semaine d'intenses révisions ...)
A la bonne heure ...
Les bougies
Sherlock était savamment avachis sur le canapé de son salon quand John rentra des courses. Ce dernier, comme à son habitude, ignora son colocataire pour se rendre dans la cuisine, ranger ses courses et s'enquérir d'un bon thé. Il n'avait alors pas fait un pas dans l'antre qu'il se stoppa. Tout semblait propre et rangé, une douce odeur de cannelle flottant dans l'air.
« Sherlock, tu as fait la cuisine récemment ?
- Hum.
- C'est un ''Hum'' oui, ou un ''Hum'' non ?
- Non John, je n'ai rien fait de tel dans la cuisine. »
Etrange, pensa John. Pourquoi y avait-il cette odeur de cannelle dans l'air ?
« Tu es sûr ? »
Le soupir exaspéré du sociopathe se répercuta sur les murs, seul bruit environnant.
« Oui, John, je le suis. »
De plus en plus étrange. John aventura un pied plus loin dans la pièce, scruta la droite et la gauche du sol au plafond et recommença son manège tout le temps du rangement. Quand il sortit et alla à la porte de leur appartement il cria à sa logeuse :
« Madame Hudson, vous avez touché à la cuisine ?
- Je suis votre logeuse John, pas votre bonniche ! »
Il se tourna alors lentement vers l'homme aux cheveux noirs. Quelque chose de louche se tramait ici et ça n'était pas forcément pour lui plaire. Il murmura :
« Je comprendrais bien pourquoi … »
C'est sur cette pensée qu'il se rendit dans le chambre qu'il occupait – passant par celle de sa Rosie. En parlant de Rosie …
« Sherlock, où est Rosies ?
- Madame Hudson. »
L'odeur de cannelle se faisait plus instante à mesure qu'il se rapprochait de ladite chambre.
« Je te préviens Sherlock, si je retrouve plus de dix bougies, tu fais chambre à part ! »
A l'intérieur, pas de bougie – si ce n'était celle presque consumée, vous savez, au dessus du carton – mais un énorme colis vierge de toute écriture. Le son caractéristique d'un texto retentit.
Sherlock – 12 : 48
Le livreur a laissé ça pour toi, ce n'est pas piégé, juste … beaucoup trop. SH
« Beaucoup trop ? »
John entreprit d'ouvrir le carton. Ce qu'il y trouva n'était pas forcément pour lui plaire – encore. Des dizaines et des dizaines de bougies étaient présente – et de toute évidence, pas à son intention mais plutôt à celle d'une enfant en particulier.
« Elle adore la cannelle, dit Sherlock, entourant son ventre de ses bras.
- Tu détestes ça, toi.
- Je sais. Dis merci à mon frère pour ce cadeau empoisonné. »
Le détective faisait une moue ravissante aux yeux de John qui se tourna pour frôler ses lèvres.
« On saura bien quoi en faire.
- Des paquets cadeaux pour nos connaissances. Ils seront ravis. »
Et il lui fit un dernier sourire de promesse. Cela n'augurait rien de bon.
