Coucou!!
Voilà ma nouvelle histoire!! C'est une Drago OC, pour changer un peu de mes habitudes LoL. Pour le PoV, ce sera chacun sont tour, mais pour ce prologue, ce sera uniquement Drago.
Je précise que la fic est ratée M et que c'est pas un hasard, vous etes prévenus
J'espère que ça vous plaira, j'attends vos reviews
Bisoos
ALi
1.Prologue
Je commence à me lasser de cette routine. Tous les ans, les mêmes évènements reviennent, les uns après les autres, se suivant bien sagement sur notre calendrier. Je voudrais, pour une fois, pouvoir dire "non". Regarder dans les iris de mon père, que j'ai la prétention d'avoir identiques, et dire "non". Oser avouer que j'ai moi aussi le droit de réfléchir, de prendre mes propres décisions au lieu de n'être que l'enfait qui suit sagement les instructions. Dire que Poudlard m'agace, que je n'ai qu'à payer un professeur à domicile, qui viendra me donner des cours quand ça me chanterait, et qui me donnerait mes diplômes avec quelques pièces d'or de plus...
Mais bien sur, je ne le fais pas. Jamais je n'oserai lui dire "non" à lui. Le commun des mortels enseigne à ses enfants qu'il ne faut pas se plier à tous les ordres, qu'il faut savoir faire la différence entre ceux qui sont légitimes et les abusifs. Mais ça ne fonctionne pas ainsi, chez nous, les sorciers de haut rang. Quand une mère donne un ordre, il peut parfois être contestable, à partir de l'adolescence. Mais on est tenu d'obeir au doigt et à l'oeil à nos pères, et ce jusqu'à la fin de nos vies. Ou plutôt de leurs vies, pour une grande majorité.
Nous arrivons sur le quai, ma mère et moi. Bien entendu, mon père n'est pas présent. C'est à moi de pousser mon caddie, incroyable...J'aurais préféré emmener notre nouvel elfe, pour qu'il s'en occupe, mais ma mère n'a pas cédé. Pour une fois qu'elle ne se plie pas à mes exigeances...Je me vengerai la prochaine fois. En plus, ce foutu caddie est plein à ras bord. En plus des uniformes, des vêtements de week-end, et des affaires d'école, ma mère m'oblige toujours à emporter des kilos de parchemin et de plumes supplémentaires. Je pense qu'elle a peur que Poudlard soit en rupture de stock et que je ne puisse plus répondre à ses trop nombreuses lettres...
Ridicule. Mais enfin, depuis ce qu'il s'est passé à la fin de l'année dernière, elle est devenue complètement folle. Ca a été la seule de la famille Black, en dehors deux ou trois cousines rayées de l'arbre généalogique, à ne pas fêter la mort de Sirius. Le cher parrain de ce crétin de Potter a passé l'arme à gauche, et Tante Bella n'en est pas peu fière. Sûrement la même fin que celle que trouvera son stupide filleul dans quelques temps...Peut-être même moins que ce qu'il s'imagine, vu sa façon de vouloir jouer les héros à tord et travers.
Tu veux déjà rentrer dans le train, mon chéri? Ma mère regarde les autres élèves et leurs parents comme s'ils allaient tous me sauter dessus et m'égorger une fois qu'elle serait partie.
Oui, j'ai une réunion de préfet. En fait, je ne compte pas y aller, mais ça me donne une bonne excuse. Et je ne suis pas ton chéri...
Elle prend un air blessé. Ma mère est très douée pour cet air-là. Surtout parce qu'elle est très belle, je pense. Elle a de longs cheveux blonds et bouclés, un visage fin et de grands yeux bleus toujours mouillés. Son corps est juste assez longtélancé pour être en harmonie avec celui de mon père, et sa voix douce contraste avec les tons secs de mon père. Elle me rassurait toujours, quand j'étais plus petit. Maintenant elle me fait penser à une guimauve...
Tu ne m'embrasse pas?
Je l'ai embrassée au manoir, en guise d'au revoir. Et puis j'ai passé l'âge de ce genre de démonstration en public. Surtout devant tous ces imbéciles qui ne se doutent pas une seconde que je ne suis qu'un fils à papa...Ils me voient tous comme le Prince des Serpentards. Les filles se bousculent au portillon, Pansy en tête, et les gars en bavent d'envie et d'admiration. S'ils savaient que moi aussi, on me mène à la baguette...
Je m'en vais vers le train, en lui adressant un vague signe de la main. Pansy est appuyée dos à un wagon écarlate. C'est vrai qu'elle est pas mal. La fille idéale, même, pour moi. Juste assez idiote pour préférer se taire pendant que les gens qui sont supérieurs discutent, avec un sang aussi pur qu'il est possible d'en avoir un, des oeillères sur ses grands yeux noirs quand je couche avec d'autres filles. Et surtout, un dévouement et une soumission sans frontière aucune. Peu importe ce que je pourrais lui faire subir, il me suffirait de la siffler pour voir Pansy revenir la fleur au fusil.
Quand elle tourne la tête vers moi, son carré court et d'un noir ébène fouette l'air. Pourquoi donc est-elle si vulgaire? C'est ce qui gâche tout ce qui pourrait faire d'elle une fille "bonne à marier". Sa peau blanche et ses cheveux noirs sont beaux, mais elle repeint ses lèvres du même rouge que le Poudlard, et ses yeux sont tellement fardés qu'il ressemble à deux blocs de charbon. Et je ne parle même pas de son colleté plongeant, ni de ce pantalon moldu affreusement taille basse, et encore moins de cette paire.
Tu m'as manqué...
Elle parle toujours de cette voix suave, coulante, sensuelle. Elle chuchotte au creux de mon oreille, et bien que je connaisse éjà par coeur chaque recoin de son corps, j'ai déjà envie de la retrouver dans mon dortoir. Ou, avec un peu de chance, dans les toilettes du Poudlard Express. Sa main glisse sous mon tee-shirt noir, dans le bas de mon dos. Son nez collé au mien, elle sourit comme si elle était aux anges, mais je l'embarque immédiatement dans un fougueux baiser. Hors de question qu'elle se laisse aller à des mièvreries d'adolescente.
Je me presse de décoller mes lèvres des siennes. Inutile de faire monter des désirs que je ne pourrai pas assouvir dans la minute...J'aperçois Crabbe et Goyle qui se dirigent de leur pas reptilien vers nous. Ils s'arrêtent seulement quand ils sont assez près de moi pour que je leur serre la main, mais je ne le fais pas. Un signe de la tête suffira. Crabbe et Goyle ne sont pas impurs, mais leurs familles ne sont pas du même rang que la mienne, et il faut savoir garder une certaine hierarchie au sein même des sangs-pur, comme dirait mon père.
Vous nous gardez une place?
T'inquète.
Pansy lève les yeux au ciel. Elle déteste Crabbe et Goyle, et elle déteste qu'on doive leur garder une place dans notre compartiment. Surtout après deux mois sans qu'on se voit vu, et quand elle doit rêver de me faire tout un tas de gâteries pas très catholiques sur les banquettes du Poudlard Express. Je ne les aime pas non plus, mais de là à dire que je les déteste...Non, disons plutôt que je ne prête attention que lorsqu'ils peuvent m'être utile. Comme aujourd'hui, pour monter mes bagages dans le train, par exemple.
On s'installe dans un compartiment. Instinctivement, je me place du côté de la fenêtre, Pansy assise à côté de moi. Je sors ma baguette de la poche de mon pantalon, parce qu'elle commence à me rentrer dans la chair et par conséquent à me faire souffrir. Je la laisse tout de même juste à côté de moi, à portée de main. A peine on est installée, Pansy est déjà en train de me violer à moitié. Une jambe repliée sur les miennes, sa main se balladant allégrement sur mon ventre, le creux de sa poitrine frottant contre mon bras au ryhtme des baisers ardents qu'elle dépose dans mon cou.
Les deux lourdeaux tardent à venir nous rejoindre. C'est loin d'être grave: ça fait exactement une semaine et cinq jours que je n'ai pas touché une fille. Ca date de ce cocktail auquel j'ai du assister avec mes parents...J'ai laissé un souvenir de moi, et d'une fille dont je ne me rappelle même plus du prénom, sur leur belle pelouse...Et je n'ai pas touché Pansy depuis deux mois, puisqu'on ne s'était pas du tout vu pendant ces vacances. Elle est partie aux Etats-Unis avec ses parents pendant tout l'été.
Du coup, j'ai des choses à rattraper. Et elles aussi, parce que je suppose qu'elle n'est pas allée voir ailleurs, pendant ces vacances à l'autre bout du monde...N'importe quelle autre fille l'aurait fait, aurait profité de l'occasion. Mais ma petite Pansy a du passer ces deux mois à rêver de son beau Draco et de toutes les choses que j'allais lui faire à son retour. Et je commence tout de suite, d'ailleurs. Elle s'est mise à califourchon sur moi et se frotte indécemment sur mon jeans.
Cette pauve Pansy est complètement dingue de moi. Je peux le voir dans chacun de ses gestes. Elle est là,à essayer de me faire vibrer même quand je lui ai tout bêtement demandé de me passer le sel, à table. Je peux le voir dans ses yeux, qui me regardent avec l'amour d'une femme pour un mari attentionné, alors qu'elle me connait assez pour savoir que je ne deviendrait jamais ce genre d'homme. Je peux le voir dans ces sourires pleins d'espoir et de complicité à sens unique. Et surtout, je peux le voir sur le visage de ses rares copines, qui semblent tous dire la même chose "C'est donc lui le garçon parfait que Pansy nous décrit tous les soirs, dans les dortoirs?".
La porte s'ouvre, et Pansy se dépeche de se remettre à une place plus normale, à côté de moi. Nous ne sommes pas gênés, mais autant éviter les retenues avant même d'arriver au college...J'ai les cheveux décoiffés à force que cette furie n'ai passé les doigts à travers, et mon jeans est devenu légèrement oppressant, je suis obligé de le remettre en place. Je reconnais les trois hideux visages qui apparaissent à notre porte. Sa majesté Potter et ses bouffons.
Pathétique. Granger fait une moue dégoutée.
Ce n'est pas bien de critiquer ce qu'on ne connait pas, Granger. Elle fait rouler les yeux, en particulier quand Pansy éclate de son rire surraigu.
Tu ne connais rien de ma vie, abruti. Et franchement je préfèrerais coucher avec le Calmar Geant plutôt que de me faire tripoter par toi!
T'inquiète pas, moi aussi je préfèrerais me taper un Calmar qu'un thon...
Les échanges entre Granger et moi ont toujours été comme ça, depuis la première année. Granger n'est pas vraiment un thon. Elle est rondelette et se coiffe rarement, mais j'aime bien ses grands yeux marrons...M'enfin, ça n'a aucune importance, puisque ce n'est qu'une sale petite sang-de-bourbe et que je préfèrerais me tuer que de poser la main sur elle. Je ne pense pas qu'elle ai le béguin pour moi non plus. On se déteste, ça se voit à des kilomètres. Et d'ailleurs, ce n'est pas seulement Granger et moi. Cette guerre oppose tous les Serpentards aux Gryffondors, et ce depuis le fondement de l'école.
Bon ça suffit. Il faut que les préfets aillent dans leur wagon pour la réunion.
Merci, Poil de Carotte.
Ferme là, Malefoy.
Le petit pote Potter s'énèrve, tous aux abris. C'est qu'il pourrait nous faire un malaise à tout moment!
J'aime bien ressortir les vieilles histoires de Potter. Ce sont celles qui l'énèrvent le plus. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'on dit "C'est dans les vieilles querelles qu'on trouve les meilleures disputes". Ne la cherchez pas, je viens de l'inventer. Dommage pour cette fois, mes trois ennemis jurés referment la porte du compartiment avant que je ne puisse leur envoyer une nouvelle réplique cinglante. Peu importe, je me vengerai sur Granger et son fidèle Wistiti pendant la réunion...
Pansy n'a pas l'air d'avoir totalement saisi la scène qui vient pourtant de se dérouler sous ses yeux. Aussitôt que les trois attardés ont passé la porte, elle se remet dans une position affriolante, et va même jusqu'à me chuchotter quelques invitations à l'oreille. Je la prends par les poignets et la repousse assez fort pour qu'elle comprenne. Elle est gentille mais qu'est-ce qu'elle conne, parfois.
Il faut que j'y aille, Parkinson.
Sur ce, je la laisse m'embrasser une dernière fois, puis je quitte le compartiment sans me retourner. Elle déteste que je l'appelle par son nom de famille, et pourtant je n'utilise jamais son prénom. De toute façon, j'appelle tout le monde par leurs noms de famille. A part les gens de ma propre famille bien sur, et Blaise...Pansy pense que ça donne une image de couple, de s'appeler par nos prénoms. Ca me fait donc une raison de plus de ne pas le faire.
Je marche dans le train. Je ne suis pas le seul à le faire, bien sur, mais la circulation est loin d'être chargée. Au début du voyage, les élèves profitent en général de leur confort, et s'étalent en souvenirs de vacances plus extraordinaires les uns que les autres. Et inventés, pour une grande majorité d'entre eux. C'est ensuite, après le deuxième passage du chariot, peu avant qu'on arrive en Ecosse, que les passagers se dissipent.
L'inconvénient dans le monde sorcier, mais je ne pourrais jamais le dire à mon père, c'est qu'on n'a jamais inventé, ni même adapté, le code de la route à notre monde. De prime abord, ça n'aurait pas grande utilité, c'est vrai, mais on avait reçu des notions de priorité et de prudence en intersection, peut-être que cette fille ne me serait pas complètement rentrée dedans, en voulant sortir de son compartiment.
Je vais pour la descendre en flamme, mais je me ravise quand elle tourne son visage vers moi. C'est un visage que je ne connais pas. Je ne l'ai jamais vue avant. Peut-être qu'elle vient d'arriver d'une autre école...Voire carrément d'un autre monde, si j'en crois mes yeux! Mais non, elle ne peut pas être une nouvelle élève. D'abord parce que débarquer après ses onze ans, ça ne s'est jamais vu à Poudlard, et ensuite parce qu'elle porte déjà son uniforme, brodé aux couleurs de Serdaigle.
Elle a des cheveux d'un blond d'enfant, clair et légèrement doré, qui descendent en anglaises parfaitement dessinées jusqu'à ses épaules frêles. Bien que son corps soit mince, elle a le visage légèrement arrondie, et une magnifique peau de pèche, à peine rosée. Sa bouche est un bouton de rose, et son nez fin à peine en trompette. Pour courroner le tout, elle a d'immenses yeux d'un bleu brillant, saisissant, entourés de cils noirs et épais. Ses sourcils, fins et chatains clair, donne une touche d'exotisme à son visage de poupée.
C'est un cygne. Tout chez elle, depuis son port de tête jusqu'à sa façon de lasser ses chaussures, tout me rappelle ce que j'ai toujours cherché chez une fille, et tout ce que je ne trouverai jamais chez Pansy. L'aristocratie, la grâce dans les traits comme dans les gestes, l'aura de pureté qui se dégage d'elle, cet air sympathique mais divinement inaccessible. C'est un cygne.
