Disclamer: Game of Thrones ne m'appartient pas.
Résumé: Il n'avait jamais été un Stark. Mais il venait d'apprendre de la bouche de son géniteur qu'il n'était plus vraiment un Greyjoy non plus. Mais alors, qu'était-il ?
Entre deux eaux
Theon regardait sa lettre, destinée à Robb, le prévenant du refus d'assistance de son père et de son plan d'invasion des terres du Nord. La relisant, le prince se demanda qui il était.
- Quelle question stupide ! Je suis Theon Greyjoy, l'unique fils survivant de Balon Greyjoy, roi des Iles de fer ! Pensa-t-il
Malgré cette réflexion, il doutait.
Il était un Fer-né. La mer était en lui comme le sang des Greyjoy était dans ses veines. Sa loyauté était envers son peuple. Mais sa première réaction après l'annonce d'invasion que projetait son père, planifiée pendant l'absence de Robb dans le Nord, fut d'écrire au tout jeune et tout nouveau seigneur de Winterfell.
Qui était-il ?
Son père l'avait presque renié, rejeté à son retour presque dix ans après avoir été remis aux Stark après la rébellion ratée de sa famille contre les Stark. Dans le Nord, il était vu comme étant le pupille d'Eddard Stark, le prisonnier royal de Winterfell, mais surtout comme étant un étranger, le fils de Balon Greyjoy, un insulaire. Chez lui, son père lui avait fait comprendre qu'aux yeux de son peuple, et pire encore, qu'à ses yeux, il était devenu un Stark, indigne de diriger les Iles de fer, préférant à lui sa sœur Asha, qui elle, agissait en véritable fille Greyjoy. Que se fusse à Pyk ou à Winterfell, il était vu comme un étranger. Malgré le sang qui coulait dans ses veines pour sa famille. Malgré l'amitié qu'il portait à Robb quand il résidait dans le Nord. Il était coincé entre deux identités. Cela faisait mal.
Qui était-il ?
Qu'était-il aux yeux du monde ?
Il fallait choisir. Et les deux options s'avéraient douloureuses. Alors qu'au fond, au final, tout ce qu'il voulait, tout ce dont il avait besoin, c'était d'un endroit où il serait accueilli avec une chaleur sincère, c'était d'un peu de reconnaissance. Et la trahison semblait être un prix bien élevé pour un si petit profit.
FIN
