Salut !
Aujourd'hui je commence une histoire que vous m'aviez beaucoup réclamé (avec LJS). Cette histoire comporte 22 chapitres. Je préfère vous prévenir, il va falloir s'accrocher, votre moral va en prendre un coup.
Disparu est une histoire assez vieille sur mon ordinateur. Je l'ai commencé, puis je l'ai abandonnée. Puis je l'ai recommencé pour la ré-abandonner. Et il y a cinq mois, j'ai repris son écriture et j'ai pu la terminer.
Ce prologue ressemble un peu au premier chapitre de Help. En fait, c'est Help qui s'inspire de Disparu et non l'inverse (oui, je me plagie moi-même XD). Rassurez-vous, la ressemblance n'est que dans la forme.
Disclamer : les personnages ne sont pas à moi, je ne fait que m'amuser avec eux.
Sur ce, bonne lecture !
Prologue
Une heure avant l'enlèvement. Le soleil se couchait derrière les bulding. L'ombre de ces géants n'allait pas tarder à se répandre sur le collège Teiko. Le gymnase était baigné d'une lueur orangée. Nijimura tapa dans ses mains, annonçant la fin de l'entraînement.
Tous les élèves soupirèrent de soulagement. La torture prenait enfin fin ! Ils étirèrent leurs corps fatigués et endoloris. Les premières années restèrent cinq minutes de plus pour ranger le matériel. Ils étaient lundi, pas besoin de laver les sols.
Les rires, les fortes voix pas encore mués, s'élevaient du vestiaire. Tout le monde était détendu. Aujourd'hui avait été une bonne journée pour tout le monde, même le capitaine ne se gêna pour le faire remarquer à tout le monde alors qu'ils se changeaient. Il offrit à son vice-capitaine et kouhai, Akashi Seijuro, son plus beau sourire avant de s'en aller. Midorima remarqua bien la gêne d'Akashi et les rougeurs sur son visage. Était-il possible que Nijimura ne le laisse pas indifférent ? Pourquoi cela lui faisait-il mal rien que d'y penser ?
Heureusement, il pouvait compter sur Kise et Aomine ainsi que leur stupidité légendaire pour le faire sortir de ses pensés. Ces deux idiots étaient le boss final des andouilles. Ils étaient en train de se balancer des gants mouillés à la figure. Allez savoir comment cela avait commencé...
Midorima soupira et enfila sa chemise. Ceux que l'on surnommait la génération des miracles sortirent des vestiaires.
-On va manger une glace ? Proposât Murasakibara, le plus grand et plus gourmand de tous.
-Ouais, pourquoi pas, répondit Kise qui tentait de redonner forme à ses cheveux trempés.
-Comme vous voulez, fit Midorima en remontant ses lunettes sur son nez.
C'était presque une tradition dans leur groupe d'aller manger une glace après l'entraînement, que l'on soit en hiver ou en été d'ailleurs.
-Moi je ne viens pas, annonçât Akashi en bifurquant vers le bâtiment principal.
-Oh, pourquoi Akashicchi ?
-Je dois travailler. Tu as dans ma classe, Kise, tu devrais savoir qu'on a une dissertation à faire pour la semaine prochaine.
-Ben justement, c'est pour la semaine prochaine. On a le temps !
-Il faut toujours faire ce genre de chose en avance. Qui sait quel genre de devoir les professeurs peuvent donner entre deux. Ou bien imagine que tu tombes malade.
-T'inquiètes, j'ai un super système immunitaire !
Akashi soupira. Midorima le regarda s'éloigner et hésitât à le rejoindre. Passer un moment rien qu'avec lui, même si c'était pour travailler. Et s'il allait rejoindre Nijimura ? Le capitaine de Teiko avait souvent l'habitude de rester le soir pour planifier l'entraînement du lendemain.
Il n'osât pas rejoindre le vice-capitaine, il se contentât de suivre les autres.
Et si, ce soir là, il avait été avec lui, ces hommes l'auraient-il enlevé ? Aurait-il pu empêcher cette disparition ?
Deux heures après l'enlèvement.
-Salut 'pa !
-Salut, fiston.
Aomine, bâtonnet de glace encore dans la bouche, leva les yeux de son jeu vidéo pour regarder son père. Celui-ci avait l'air fatigué. Un petit coup d'œil à l'horloge digitale de la cuisine lui indiquât qu'il était rentré deux heures plus tard que d'habitude. Mince, Aomine avait oublié de préparer le repas.
-Je crois que j'ai oublié de faire à manger...
Faute avouée, à moitié pardonnée.
-Daiki... fais des efforts s'il te plaît. Je suis crevé, on viens de me confier un dossier et...
-Alors assied-toi dans le canapé et moi je vais faire cuire des nouilles, OK ?
Son père soupira mais acquiesça. Son fils n'avait pas que des mauvais côtés... Aomine sauvegarda sa progression puis confia la télécommande de la télévision à son père. Il se frappa mentalement, pourquoi n'avait-il pas mit un réveil sur son téléphone pour se souvenir de préparer à manger ? Il savait bien que son père était épuisé par son travail. Être chef de la police n'était pas de tout repos dans une ville aussi grande que Tokyo.
Tandis qu'il faisait bouillir l'eau, il se mit à raconter sa journée à son père. Le fait qu'il travaillait beaucoup les empêchaient de se voir souvent. Son père travaillait parfois le week-end jusqu'à minuit ou bien ne dormait pas à cause d'un problème insoluble. Avec un nouveau dossier sur les bras, Aomine était sûr de ne pas pouvoir avoir une discussion normale avec lui avant un bon moment.
-Et ta nouvelle affaire alors, c'est quoi ?
-Un gamin a disparu ce soir.
-Ce soir ? S'il n'est pas rentré ce soir, c'est peut-être juste une fugue. Pourquoi son dossier as-t-il été si vite transmit à la police ? Surtout à toi.
-Ce n'est pas le fils de n'importe qui a été enlevé et...
-Ah, enlevé. C'est différent tu sais. Enlevé et disparu.
-Ouais... bref...
Son fils venait-il vraiment de le reprendre sur le choix de ses thermes ? C'était rare qu'il fasse attention aux mots.
-Il y a un témoin de la scène. Mais il a reçu un sacré coup sur la tête alors il est à l'hôpital. On ne pourra pas l'interroger avant demain.
-Sacré affaire...
-Je ne te le fais pas dire. Ça va occuper mes nuits...
Les nouilles étaient prêtes. Aomine rajouta des légumes et de la sauce soja avant d'amener la casserole sur la table. Il sortit deux assiettes et des couverts et appela son père à table. Celui-ci laissa la télévision allumée.
Alors qu'il mangeaient, le JT commença.
-Tiens, fit le père cyniquement, je pari que ces harpies de journalistes ont déjà mit la main sur l'affaire. Ça va faire le tour du Japon en quelques minutes.
Aomine regarda alors l'écran de la télévision et sa gorge se bloqua. Il y avait une photo d'Akashi Seijuro avec le simple « porté disparu » en rouge, juste en dessous.
-Akashi... parvint-il à souffler.
Le journaliste prit la parole et ses mots raisonnèrent dans la tête d'Aomine sans parvenir à en sortir.
Akashi avait disparu.
-Atsuchi... pourquoi tu regardes un truc aussi violent... ?
Le père regardait son fils, sucette dans la bouche qui ressemblait plus à un gamin de cinq ans qu'à un jeune prodige du basket, qui regardait un film ultra violent avec du sang partout et des cris ainsi que des zombies affreusement laids.
-J'aime bien ça.
De qui tenait-il ce gosse ? Dans la famille, pas un ne lui ressemblait. Le père soupira et prit la télécommande pour changer de chaîne. La porte de la maison s'ouvrit sur la mère qui rentrait enfin du travail, exténuée.
-Salut ma chérie, les enfants sont déjà au lit. Enfin, presque.
-Je vois ça, dit-elle en riant.
Elle embrassa la chevelure de son mari et partit dans la cuisine. Murasakibara ne semblait pas vouloir allé se coucher, même si son père avait changé de chaîne. C'était la fin du JT, le journaliste rappelait l'information principale.
Alors que Murasakibara commençait à se lever, étirant son immense corps, un nom le figea. Quoique, non, ce n'était pas le nom en question qui l'avait stoppé, c'était plutôt l'adjectif qu'on lui avait collé.
Son père vit bien son regard presque paniqué qui fixait la télévision. Puis, il remarqua que le gamin disparu venait de Teiko. Son fils le connaissait-il ? Était-ce pour cela qu'il était si troublé ? Délicatement, il posa sa main sur son épaule.
-Tout vas bien, fiston ?
-Akachin a disparu...
Avec ennui, il faisait défiler les chaînes. Décidément, il n'y avait rien d'intéressant ce soir... Kise baillât et regarda l'heure. Il était peut-être temps qu'il aille se coucher. Après tout, s'il n'y avait rien à la télévision, ça ne servait à rien qu'il reste en bas.
Puis...
-Akashichiii !
Depuis la cuisine, il entendit son père grogner.
-Ryota, pourquoi es-tu obligé de crier à n'importe quelle occasion ?
Il ne fut en mesure de répondre alors qu'il buvait les paroles de la journaliste. Un garçon avait été trouvé inconscient dans la rue, devant le collège Teiko. Près de lui, le sac d'Akashi Seijuro, abandonné sur le sol. Le garçon avait disparu. Il n'était pas rentré chez lui.
Kise tentait de se rassurer. Akashi avait peut-être juste fugué, c'était juste une coïncidence qu'un garçon du même collège se soit évanoui à côté de son sac. Oui, une pure coïncidence. Akashi allait bien.
Les larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Akashi allait bien. Il devait y croire. S'il y croyait suffisamment, peut-être qu'il allait revenir, peut-être qu'il sera là demain, assis à son bureau, au premier rang, comme si de rien n'était pas.
Il ne pouvait rien lui être arrivé de grave n'est-ce pas ? Ce n'était pas possible...
Ses pleurs incontrôlés parvinrent jusqu'à la cuisine. Deux paires de bras vinrent l'entourer, lui demandant de se calmer, tentant de le rassurer alors que les larmes affluaient. Impossible, se répétait-il.
Kuroko était chez sa grand mère. Le repas durait depuis des heures et la conversation tournait en rond. Le garçon se retint de bailler et sortit discrètement son portable. Il alla sur facebook et fut interpellé par les messages des gens. Beaucoup du club de basket avait partagé un liens qui amenait sur la page du plus grand journal de Tokyo. L'article parlait de l'enlèvement d'un collégien.
Mais pas n'importe lequel.
Kuroko relu plusieurs fois le message jusqu'à être sûr et certains. Aucun doute n'était possible. Il parlait bien d'Akashi Seijuro, son ami, le vice-capitaine de Teiko.
Il avait été enlevé.
Ses parents occupés à discuter avec sa grand mère ne virent pas sa détresse. Kuroko avait toujours été particulièrement doué pour se cacher, pour qu'on l'oublie. Mais là, il avait horriblement besoin de soutient. Il avait besoin qu'on le prenne dans les bras. Il avait besoin de savoir comment allait Akashi Seijuro.
Alors que les minutes passaient, qu'il gardait les yeux rivés sur cette photo de son vice-capitaine, une myriades de question prenait possession de son esprit. Était-il encore en vie ? La police avait-elle déjà une piste ? Akashi était-il encore sur le sol japonais ?
Il savait qu'aucune de ses questions ne pouvait avoir de réponses pour le moment. Il ne pouvait qu'attendre. Attendre sans rien pouvoir faire. Attendre qu'on lui donne des nouvelles.
Il ne pouvait rien faire...
Midorima travaillait. Il avait un contrôle d'histoire dans deux jours et voulait à tout prix avoir une meilleure note qu'Akashi. Et si ce n'était pas possible, alors au moins égaliser. Il voulait qu'il le remarque. Midorima n'était pas doué en relation sociale, il ne savait pas comment se faire remarquer d'Akashi autrement que par le basket ou le shogi. Ces deux disciplines n'étaient pas suffisantes pour le rapprocher du vice-capitaine. Comment faire alors ? Devait-il lui proposer un rendez-vous à la bibliothèque ? Oui, pourquoi pas. Lui proposer d'aller travailler avec lui, voir même chez lui. N'importe quoi, mais un endroit où ils pourront parler d'autres choses que des études, se découvrir encore d'autres points communs.
Il soupira et prit son portable. Les mains un peu tremblantes d'appréhension, il tapa son message à Akashi. C'était un message sobre, lui demandant seulement s'ils pouvaient travailler ensemble mercredi après-midi.
Il attendit, ses mains serrant son portable, la réponse d'Akashi.
Il tentât de se distraire, le temps qu'une réponse arrive. Mais rien ne parvenait à occuper son esprit. Il prit un livre, tentât de lire trois mots sans succès, puis se mit à dessiner sur son cahier.
Pourquoi Akashi mettait-il tant de temps à répondre ? Hésitait-il à répondre ? Était-il embarrassé ?
Alors qu'il entendit celui-ci sonner, la porte de sa chambre s'ouvrit sur sa petite soeur.
-Shin-nii !
-Qu'est-ce que tu veux ? Pestât-il en déverrouillant son écran.
-On parles d'un de tes amis à la télé.
-On dit télévision. Et alors ? Nous avons une renommée dans le basket japo...
-C'est pas ça.
Devant l'air paniqué de sa petite sœur, il commença à se poser des questions. Était-il arrivé quelque chose à un de ses amis ? Puis, il entendit sa mère qui l'appelait depuis l'étage inférieur. C'était grave. La réponse d'Akashi attendra.
Dans le salon, ses parents étaient faces aux informations. Son père tenait sa mère de façon protectrice. Celle-ci se retourna vers les escaliers quand elle entendit les pats lents de son fils.
-Oh... Shintaro, je suis désolée...
Il vit la même chose que les autres, entendit les même mots, se plongeât dans ce même regard rouge qui apparaissait sur les écrans. Il lu les mêmes phrases, comprit les mêmes choses.
Son téléphone encore dans la main, il regarda, les yeux brisés, le message qu'il avait reçu.
Aomine : Akashi a été enlevé.
Sous les yeux ébahit de sa mère, il s'évanouit.
Bon, voilà. Comme vous avez pu le comprendre, il y aura une trèèèès légère romance. Mais bon, elle ne pourra s'épanouir que si Akashi est retrouvé...
Voilà, j'espère vraiment que ce premier chapitre vous a plus et je publierai la suite sûrement la semaine prochaine, le samedi, comme d'hab. Je vais garder un rythme régulier (je suis en vacance, j'ai le temps).
Je n'ai pas de bêta pour cette histoire, donc veillez pardonner les fautes.
Pour ceux qui me suivent déjà, je publie la suite de TMHB (Nash x Akashi) aujourd'hui.
reviews ?
