Bonjour, cher lecteur,

Merci d'avoir décidé de lire cette fanfiction et j'espère que tu ne seras pas déçu. Ca fait un moment que je suis inscrite comme auteur(auteuse?) sur ce site, et j'ai déjà écrit une fanfiction que j'ai malheureusement abandonné, faute d'inspiration pour la suite, entre autres. Depuis, je n'ai plus rien écrit, puis, me revoilà! cette fois, avec une fic sur le beau et ténébreux Tom Elvis Jedusort (Tom Marvolo Riddle pour ceux qui préfèrent les noms en anglais). Bon, en fait, c'est centré sur les pensées d'une fille de son époque, et... lisez pour savoir la suite!

Je ne sais pas encore si je cette fic n'est qu'un one-shot ou bien si je fais une suite. J'aimerais bien écrire cette suite, mais je ne sais pas si j'aurai, et le temps et l'inspiration pour le faire. Donc si vous voulez vraiment une suite, laissez-moi une review pour me le dire. D'ailleurs, même si vous n'en voulez pas, vous pouvez me laisser des reviews, ne vous gênez surtout pas...

Sur ce, au revoir et bonne lecture.

Déchéance

Allongée sur toi, je te regarde dormir.

Tu es si beau quand tu dors. Tu es tout le temps beau.

Plus beau qu'un Dieu, c'est ce qu'elles disent toutes. Elles ont raison.Mais elles, elles ne te connaissent pas vraiment. Elles, elles ne connaissent que le Tom au sourire si charmant qu'il est impossible de lui résister. Celui qui est poli et qui a de bonnes notes. Celui qui possède un tel charme qu'il est impossible de lui dire non. Mais moi, ce n'est pas cette face-là que je connais. A moi, tu as décidé de te dévoiler, de te montrer tel que tu es réellement. Mais pourquoi? Pourquoi moi? Je ne te demandais pourtant rien du tout. Tu étais beau, c'est vrai. Mais aussi beau soit-il, j'ai toujours refusé de me laisser impressionner par un homme. Est-ce pour ça que tu m'as choisie? Est-ce que je n'étais qu'un défi pour toi? La seule fille à oser te répondre, de façon assez sarcastique. Une fille plutôt jolie et avec un cerveau de surcroit, sans vouloir me vanter. Alors, l'enjeu n'était-il que de réussir à me mettre dans ton lit? Dans ce cas-là, tu as réussi, toutes mes félicitations. Mais pourtant, je sais qu'il n'y avait aucun pari sur moi. Tu ne parleras de cette nuit à personne, tout comme tu n'as parlé à personne des autres. Après tout, tu as une réputation à entretenir. Coucher avec une sang-de-bourbe, ce serait comme une tache dans ton dossier, n'est-ce pas? He oui, une sang-de-bourbe avec un Serpentard. Avec le Serpentard... Ton ancêtre se retournerait certainement dans sa tombe s'il apprenait ça.

N'est-ce pas paradoxal? La seule qui soit au courant de tous les petits secrets de l'héritier de Serpentard, celle qu'il a décidé de prendre comme maîtresse, celle qui sait tout le sang qu'il a déjà sur les mains, cette fille-là ... n'est qu'une vulgaire sang-de-bourbe. Tu es un monstre. Un monstre assoiffé de sang, un démon sous des allures d'ange. Et moi qui aurait du te dénoncer pour ce que tu as fait à des gens qui sont comme moi, des sang-de-bourbe comme tu nous appelles, he bien moi, je n'ai rien fait. Je ne t'ai pas dénoncé, toi qui a libéré le basilic. Toi qui a tué cette pauvre Mimi. Tu n'as pas eu à me lancer un quelconque sortilège pour m'empêcher de te dénoncer. Je n'ai rien fait car je ne voulais rien faire. Tu m'as ensorcelée tout comme tu as ensorcelé les autres.

Mais les autres, elles, ont une excuse. Les autres ne savent pas qui tu es. Les autres ne savent pas que tu as tué cette fille, elles ne savent pas ce que tu as fait à ton propre père et à sa famille, ce que tu as fait à ton grand-père et à ton oncle. Tu les as assassinés et manipulés. Tu les as détruits. Moi, je le sais. Tu me l'as dit. Tu me l'as montré. Et loin d'être dégoutée de toi, j'ai... je suis restée.

Pourquoi je fais ça? Je n'en tire aucun profit. Nous couchons ensemble. Au matin je pars avant ton réveil, et tout redeviens comme d'habitude. Et puis un soir, une autre rencontre. Je sors du dortoir et vais trainer dans les couloirs, ceux où tu fais ta ronde. Et toi, quand tu me vois arriver au milieu de ce couloir froid et humide, tu joues le jeu.Et chacune de ces nuits, tu t'amuses à me séduire à nouveau. Comme si je n'étais pas déjà entièrement tienne...

Tu m'as ensorcelé et je t'en remercie. Jamais je n'oublierai nos nuits. Toi non plus, je ne t'oublierai jamais. Je n'oublierai pas ce sourire que tu n'as qu'avec moi, ni ton air sérieux quand tu es absorbé dans un bouquin. Je n'oublierai pas ce regard, ce regard si noir que tu poses sur moi en ce moment même. Ce regard si envoutant.

Tel un serpent, tu te places derrière moi et m'entoures de tes bras. Tes mains sur mon ventre, ton torse collé à mon dos, tes lèvres effleurant mon cou, et ce souffle... Ce souffle si chaud, ce souffle qui m'appelle à la luxure. Doucement, tu m'obliges à me retourner et à m'assoir sur tes genoux. Tes mains viennent m'enlacer tandis que ta bouche effleure la mienne. Oh oui, embrasse-moi, mon beau Serpentard. Embrasse-moi et emmène-moi au paradis.

« Embrasse-moi... »

Cette phrase murmurée contre tes lèvres semble avoir fait effet, et enfin, je sens tes lèvres prendre possession des miennes avec passion. Tes lèvres si douces, ta main dans mes cheveux, et ton bras autour de ma taille. Je voudrais rester ainsi pour toujours. Mais tu en as apparement décidé autrement, et déjà tes lèvres viennent parsemer mon cou de mille baisers. Alors que je soupire de contentement, je te sens sourire contre ma peau.

« Tu aimes, on dirait... »

Ce n'est pas une question. Tu connais très bien la réponse, et je ne m'efforcerai pas de te contredire. J'aime et j'en veux plus... bien plus...
Tu semble l'avoir compris, car je sens le drap qui me couvrait glisser doucement le long de mon corps. Et alors que tu m'embrasses, ton torse vient se coller à ma poitrine et un léger grognement t'échappe. Que j'aime quand tu perds le contrôle.
Soudain, tu me fais basculer sous toi, et je me retrouve allongée dans un océan de draps. Et toi, immobile, tu me regardes. Cela n'a duré qu'une demi-seconde, mais tes yeux aux reflets embrasés ont encore augmenté le désir que tu as allumé en moi.

Oh, embrasse-moi, Tom. Embrasse-moi je t'en prie...

Et c'est mon corps tout entier que tu commences à explorer pour la millième fois. Merlin, que c'est bon, mais que j'ai mal. Chacun de tes baisers est une lame qui s'enfonce en moi, chaque souffle est une brulure. Déchoie-moi, mon beau Serpentard. Déchoie-moi, une fois encore...
Tu m'embrasses passionément, et enfin, lentement, tu t'insinues en moi. Oh oui, emmène-moi au paradis, mon beau petit démon.
Je ne sais trop comment, je reprends le dessus, et me voilà collée à toi, nos deux corps bougeant à l'unisson. Oh Tom, emmène-moi. Emmène-moi au paradis.
Alors que je continue à bouger au-dessus de toi, tu me sers contre toi et tu plonges ta tête dans mon cou que tu commences à embrasser. Oh Tom, j'ai l'impression que tu vas m'avaler toute entière. Haletante, je ralentis, et tu comprends que je n'en peux plus.
Doucement, tout en m'embrassant, tu me retournes et reprends le contrôle. Tes va-et-vients me font approcher petit à petit du paradis.

« Oh Tom... »

Tout en gémissant, je m'accroche à toi comme à une bouée de sauvetage. C'est pourtant à cause de toi que je coule. Je sens l'orgasme approcher, et enfin, après un dernier coup de rein, les vagues de plaisir déferlent sur moi, toutes plus puissantes les unes que les autres.
Je ne contrôle plus rien, et je crois bien que mes gémissements ont du se muer en cris. Tant pis. Cela fait longtemps que j'ai compris que je ne pouvais rien te cacher.

5 heures du matin. Merlin que je suis fatiguée. Pourtant, il va bien falloir me lever. Je préfère partir avant que tu ne te réveilles. Comme d'habitude. C'est peut-être idiot, mais... je dois dire que j'ai toujours peur de ta réaction le lendemain. Que pourrais-tu dire? Je ne sais pas mais en tout cas, rien de ce que j'espérerais entendre. Nous ne nous sommes jamais beaucoup parlés, après tout. Tu m'as montré quelques uns de tes souvenirs, et j'en ai déduit le reste. Nous n'avons jamais eu de vrai discussion. Alors que me dirais-tu? Tu me baratinerais comme les autres ou bien me dirais-tu simplement de partir? Je préfère ne pas imaginer.

J'aimerais que tu te réveilles, et que me voyant m'habiller, prête à partir, tu te lèves et tu me prennes dans tes bras en me demandant de rester encore. Malheureusement pour moi, cette scène n'arrivera jamais que dans mes rêves.

Voilà, j'ai fini de m'habiller. Un dernier baiser et au revoir mon joli Serpentard. Nous nous reverrons surement bientôt.

Merlin, j'avais raison. 8 heures et tu es à nouveau dans mon champ de vision. Mais un peu trop proche de moi à mon goût, c'est-à-dire assis plus ou moins en face de moi, à quatre places près. Je n'ai déjà pas beaucoup d'apétit au petit déjeuner, mais devoir en plus supporter le spectacle de cette sangsue collée à toi me coupe définitivement l'envie de manger quoi que ce soit. Mieux vaut sortir de cette fichue salle et m'éloigner le plus possible de cette table, de toi et de cette greluche qui ne rêve que d'une chose, prendre la place que j'ai occupée cette nuit dans ton lit.

Vraiment, rien ne se passe comme prévu. J'ai bien l'impression que cette haine que j'ai contre la pouffiasse de tout à l'heure n'est ni plus ni moins que de la jalousie. Non, ça, c'était vraiment pas prévu. C'était pourtant clair dans mon esprit. Je n'attends rien de toi. Tu n'es pas mon chevalier servant prêt à m'emmener sur son cheval blanc. Notre « relation », si on peut l'appeler ainsi, ne mène à rien. Tu n'en attends rien et moi non plus. Mais alors, pourquoi a-t-il fallu que je sois jalouse de cette fille? Pourquoi ma seule envie quand je l'ai vue avec toi a été de lui donner une claque et de lui dire que la seule que tu acceptes vraiment dans ta vie, c'est moi! C'est à moi que tu as montré tes plus noirs secrets! A moi et à personne d'autre! Mais à la lumière du jour, ce n'est pas moi qui peut me promener à ton bras. Ce n'est pas avec moi que tu discutes. Pourtant, je suis à Serpentard, comme toi, et bien que je ne sois qu'en sixième année et que je sois une sang-de-bourbe, j'ai beaucoup d'amis en septième. Mais pas moyen d'avoir une discussion avec toi. Pas moyen de t'adresser une parole en dehors de ta chambre.

Non, cette histoire ne mène nul part. Elle ne peut que me détruire à petit feu.
Cette fois, c'est décidé, je ne te rejoindrai plus. Plus jamais. Je doute que cela te fasse quelque chose, de tout façon...Cette fois, c'est fini, Tom. Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé, et quant à nos nuits, elles me manqueront peut-être un peu, mais... je pourrai bien m'en passer.
Adieu, Tom. C'est fini.

Merlin, mais pourquoi est-ce que je pleure comme ça?