Salut à tous ! Voilà ma première fanfiction, que j'ai finit par poster après avoir longuement hésité... J'aimerais savoir ce que vous en pensez, et si c'est la peine que je continue !
L'histoire se déroule au début de la sixième année du Trio ; malheuresement, un grand malheur s'abat sur la famille d'Hermione. Celle-ci aura du mal à s'en remettre, mais elle pourra en tout cas compter sur le soutien et l'affection d'Harry et Ron. Autant vous le dire tout de suite, j'adore la relation entre Harry et Hermione. Leur amitié m'inspire beaucoup, c'est pourquoi elle occupera une large part dans cette fanfic. Quant à Ron et Hermione... Ils sont parfait ensemble, et j'aime décrire tous les aspects de leur relation...
En espérant vous fournir une histoire de la meilleure qualité possible (bien qu'on ne fera jamais aussi bien que J.K Rowling),
Enjoy !
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Chapitre 1 : Le Poudlard Express
- Harry !
Hermione avait aperçu les cheveux d'un noir de jais de son meilleur ami à travers la multitude de sorciers qui se pressait aux abords du Poudlard Express. Le garçon se retourna au son de sa voix.
- Hermione !
Il tenta de se frayer un chemin entre les passants. Hermione, elle, abandonna ses parents sur place et se hâta de rejoindre son ami. Une fois arrivée à sa hauteur, elle se jeta dans ses bras et le serra contre elle. Harry, un large sourire peint sur le visage, répondit à son étreinte, ignorant les mèches de cheveux bruns qui venaient obstruer sa vue.
- Enfin ! Ca faisait longtemps !
- Comme tu dis, fit Harry.
Elle finit par le relâcher, et il s'écarta d'elle. Hermione l'observa avec attention ; il avait l'air d'aller bien. Elle savait que la mort de Sirius avait beaucoup affectée Harry, et elle ne pouvait qu'imaginer la blessure que cela avait dû lui causer. Durant tout l'été, elle s'était fait énormément de soucis pour lui, prenant de ses nouvelles régulièrement, l'assurant de son soutien. La jeune fille aurait aimé être là pour lui, avec Ron et toute la famille Weasley au Terrier (qu'Harry avait rejoint deux semaines après le début des vacances d'été), mais ses parents avaient lourdement insisté pour qu'elle passe la totalité des vacances en leur compagnie – dont une bonne partie en France.
Hermione avait ainsi été dans l'obligation de faire confiance à Ron pour prendre soin de Harry. A sa grande surprise, celui-ci semblait s'en être plutôt bien sorti, d'après les fréquentes lettres qu'ils échangeaient à propos du « cas Harry ». D'ailleurs, en parlant de Ron, Hermione se demandait où pouvait bien être le rouquin…
- J'étais avec les Weasley, mais on s'est séparé pour te chercher, lança Harry en réponse au regard interrogatif de son amie.
Hermione acquiesça de la tête, se demandant comment il faisait pour toujours savoir ce qu'elle pensait.
- Ron semblait impatient de te voir, ajouta-t-il après un temps d'hésitation.
Hermione releva la tête, croisa le regard rieur de son ami, et abattit avec violence son poing sur le bras de Harry, provoquant le rire de ce dernier. Hermione ne pût s'empêcher de le rejoindre. Elle était ravie de le voir si joyeux.
Les deux amis reprirent leur calme, et scrutèrent le quai 9 ¾ pour tenter de repérer la fratrie rousse. Ils les virent alors, bien plus loin, arpentant la voie à la recherche d'un wagon vide. Hermione hésita ; il était 10h47, et le train partirait à 11h pile. Elle préféra alors dire au revoir à ses parents avant d'aller retrouver les Weasley.
- Tu veux que je vienne avec toi ?
- Non, pas la peine. Ca va aller vite, lâcha-t-elle avec un léger sourire. Va rejoindre Ron, j'arrive le plus vite possible !
- Je t'attends là, on le retrouvera ensemble. Allez, vas-y ! l'encouragea Harry face à son regard sceptique.
Hermione acquiesça de la tête, et se dirigea vers ses parents qui l'observaient, en retrait de la foule. Harry vit qu'elle échangeait quelques paroles avec sa mère, un sourire aux lèvres. Soudain, Mr Granger leva la tête vers lui, et le scruta de ses yeux perçants, le visage fermé. Harry ne pût s'empêcher de frissonner devant un regard si hostile. Il vit que Mr Granger et sa fille se parlaient à présent, d'une manière qui semblait très sèche.
Apparemment, le père d'Hermione avait quelque chose à lui reprocher, et ne souffrait aucune contestation. Même de loin, Harry remarqua que le ton semblait monter. La conversation tourna court ; Hermione prit sa mère brièvement dans ses bras, puis se retourna et marcha en direction de Harry sans même un regard pour son père. Mr Granger la regarda s'éloigner avec dépit ; puis il prit sa femme par le bras et partit sans demander son reste.
Hermione arriva à nouveau aux côtés de Harry. Les yeux embués d'Hermione n'échappèrent pas à Harry.
- Hermione…
- On y va, le coupa la jeune fille.
Le garçon hésita, mais le regard défait de son amie se posa sur lui.
- S'il te plaît…
Cette dernière phrase, dite sur un ton presque suppliant, acheva de le convaincre d'attendre. Il savait qu'il finirait par avoir le fin mot de l'histoire, mais il fallait attendre le bon moment. Avec un dernier regard vers les Granger, il se lança en direction des Weasley, suivit par Hermione.
Harry et Hermione n'étaient plus qu'à quelques mètres des Weasley. La grande silhouette de Ron se dressait devant eux.
- Eh, Ron ! J'ai trouvé quelqu'un ! lui cria Harry.
Le rouquin se retourna, un sourcil haussé. Il croisa le regard de Harry, puis aperçu Hermione qui se pressait pour suivre l'allure du brun. Ron arbora un large sourire, et se précipita vers eux. Hermione releva la tête et vit son deuxième meilleur ami. Elle bouscula presque Harry en allant se jeter dans les bras grands ouverts de Ron, qui la serra avec force contre lui.
- Ronald Weasley !
- Miss Granger ! fit-il sur le même ton enjoué.
Il la relâcha et elle s'éloigna de lui. Il lui demanda alors, sans se départir de son sourire :
- Tu vas bien ?
- Plutôt bien, oui. Et toi ?
- Ca va.
Harry sourit et jeta un coup d'œil à la large horloge qui surplombait tout le quai. Elle affichait 10h53. Ils devaient se dépêcher de trouver un compartiment et de charger leur valise dans le Poudlard Express.
- On devrait y aller, fit-il remarquer.
- Ouais, t'as raison. Mais pas avant d'avoir croisé ma mère. Tu n'échapperas pas à l'étreinte maternelle, Hermione !
Cette dernière sourit et s'apprêta à répliquer ; elle n'en eut cependant pas le temps, puisqu'une tornade rousse venait de se pendre à son cou, manquant de la faire tomber.
- Hermione ! cria Ginny, heureuse de retrouver sa meilleure amie.
- Gin ! Contente de te revoir !
Ginny la lâcha enfin.
- Tu peux pas savoir à quel point je suis contente que tu sois là ! Passer deux mois à être coincée entre deux garçons plus débiles l'un que l'autre ! Et encore, je ne parle que de Ron et de Harry ! J'ai enfin mon alliée de retour !
Hermione pouffa avec Ginny, tandis qu'Harry prenait un air faussement indigné et que Ron faisait mine de se renfrogner, dans un grognement parfaitement audible. Une voix féminine s'éleva au-dessus du vacarme de la gare.
- Hermione, ma chérie !
C'était Molly Weasley, qui avait à présent rejoint le petit groupe. Elle serra Hermione contre elle, tandis que Ron lui lançait un regard « Ah ah ! Je te l'avais dit ! ». Hermione leva les yeux au ciel alors que Mrs Weasley s'écartait. Arthur Weasley arriva à la suite de sa femme, et passa un bras bienveillant autour des épaules d'Hermione.
- Ah, Hermione, comment vas-tu ?
- Très bien, Mr Weasley, merci.
Mr Weasley retira son bras alors que Fred et George approchaient eux aussi.
- Tiens, une petite réunion de famille… lança Fred.
- Et on ne nous invite même pas ! continua George.
- Bah, la famille ne signifie plus rien, de nos jours…
- Eh oui, Fred, il va falloir s'y faire… Laisser la place à Harry et Hermione…
- Vous allez arrêter tous les deux ! ordonna Mrs Weasley.
Les jumeaux échangèrent un regard désolé, et Hermione intervint :
- Mais qu'est-ce que vous faites là ? Vous avez quitté Poudlard l'an dernier, non ?
- Oui, après notre petit coup d'éclat contre Ombrage, on s'est dit…
- Qu'il valait mieux rester sur notre plus haut fait d'arme, termina Fred avec un sourire.
- Mais on est venu pour accompagner la petite Ginevra… reprit George.
- Appelle moi encore comme ça et tu pourras mesurer toute l'étendue de ma force, menaça Ginny.
- Comment, « petite » ou « Ginevra » ?
Hermione retint Ginny par le bras, et Harry éclata de rire.
- Ca suffit, les enfants, fit Mr Weasley. Votre train part dans deux minutes, alors Harry, Hermione, Ron et Ginny, allez vite vous trouver une place.
Avec un dernier rictus pour Ginny, Fred et George s'éloignèrent. Les quatre écoliers se hâtèrent donc vers le Poudlard Express, Ron insistant pour prendre la valise d'Hermione. Mr Weasley embrassa sa fille, posa sa main un instant sur l'épaule de Ron et d'Hermione, et serra celle d'Harry. Mrs Weasley, elle, serra les deux filles contre elle, et entraîna Ron dans une légère accolade. Harry eut quant à lui droit à une étreinte à lui briser les os. Ron laissa échapper un « on se demande qui est son fils » dans un soupir bougon. Hermione lui tapa le bras pour lui intimer le silence, un sourire aux lèvres.
Tous les quatre grimpèrent à bord du train, Ginny la première.
- On a réservé un compartiment, et on a déjà mis nos valises, Harry, Ron et moi, fit-elle à l'adresse d'Hermione.
Ils arrivèrent devant ledit compartiment, et Ginny s'y engouffra. Ron suivit, hissa la valise d'Hermione dans le filet au-dessus des banquettes.
- Oh, Hermione ! Ta valise pèse des tonnes ! T'as encore prit une dizaine de livres en plus, ou quoi ?
- Qu'est-ce que tu as contre le fait de vouloir se cultiver, Ron ?
- Se cultiver ? Tu penses pas que tu en sais déjà assez, Hermione ? argua le rouquin.
- Je te rappelle qu'on a des ASPIC à passer !
- Les ASPIC ? C'est l'an prochain, Hermione !
Ron semblait halluciner. Hermione préféra ne pas répondre et s'assit les bras croisés à côté de Ginny. Ron soupira d'un air désespéré, et se laissa tomber aux côtés d'un Harry hilare.
- Soyez sympas, ne me parlez pas d'examens ! Ma mère me met suffisamment la pression avec mes BUSE, cette année ! s'écria Ginny.
- Ca va allez, Gin, fit Hermione. Si tu as besoin d'aide, tu sais que tu peux…
- Demander de l'aide à Miss je-sais-tout, acheva Ron.
Hermione recracha bruyamment l'air qu'elle avait aspiré pour répondre à Ginny. Elle planta un regard assassin dans les yeux de Ron, qui trouva plus judicieux de contempler le paysage extérieur (soit le quai de la gare, qui n'avait rien de tellement passionnant), l'air de rien. Hermione marmonna quelque chose quant à la stupidité de certains garçons, avant de détourner la tête. Harry hésitait entre sourire et soupirer. Il croisa le regard amusé de Ginny, et il lui rendit son sourire.
Le Poudlard Express choisit ce moment pour s'ébranler. Les quatre adolescents regardèrent une dernière fois Mr et Mrs Weasley à travers la fenêtre, leur faisant des signes de la main en guise d'au revoir. Le train prit de la vitesse, et le quai disparut au détour d'un virage.
Ron s'appuya contre le rebord de la vitre ; Harry se mit à l'aise, en prenant sa veste comme oreiller de fortune. Ginny posa sa tête sur l'épaule d'Hermione et ferma les yeux. Hermione quant à elle, observait Ron et Harry à tour de rôle ; ils n'avaient pas vraiment changé durant ces vacances, hormis peut-être quelques centimètres en plus. Harry croisa son regard, et lui sourit. Elle retourna son sourire.
Personne ne semblait avoir envie de parler ; l'agitation de la gare avait agréablement fait place au calme du compartiment. Chacun était perdu dans ses pensées. Ils n'échangèrent que très peu de paroles au cours du voyage ; ils auraient suffisamment de temps pour discuter à Poudlard. Le train, lui, suivait inlassablement sa voie, secouant, berçant ses passagers au gré du terrain environnant. Le temps était gris, et les nuages semblaient décidés à obscurcir le ciel ; le soleil sortait par intermittence. Hermione jeta un regard plein d'affection à ses trois compagnons. C'était une bien belle journée, pensa la jeune Gryffondor.
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Voilà pour aujourd'hui ! J'essairais de poster régulièrement... Bisx !
Disclaimer : Les lieux et personnages cités appartiennent à J.K Rowling, je ne fais que les emprunter.
