Le monde d'Ebrenmis est issus de ma seul imagination. aucune doccumentation n'existe pour les races et les divinités spécifique sinon celles que j'ai créer. libre à vous d'utiliser les races si elles vous plaise. plus d'information disponible sous le forum Ebrenmis. Les races de Kermennishta, Kermen et Sakermen sont de ma création, pour plus d'information voir le forum de Ebrenmis. pour plus d'histoire issus d'Ebrenmis, voir mes autres publications.
De sauvage hurlement résonnait depuis la cellule niché au plus profond de la caverne. Un frisson désagréable coula le long du dos de la femme qui s'avançait d'un pas déterminé.
Derrière elle suivait deux esclaves elfes muets, au devant l'attendait impatiemment la haute prêtresse de la famille. Un sourire narquois sur les lèvres, la prêtresse regarda la femme drow, jeune et aisément saccarifiable. La prêtresse regarda ensuite les deux esclaves, maigres et émaciés, la peau livide et les yeux vides, eux aussi étaient saccarifiable, ils mourraient d'ici peu de la malnutrition et des sévîmes quotidiens. Le sort qui les attendait leur était peut-être ainsi préférable.
"Les esclaves iront droguer la bête," ordonna la prêtresse drow. "Lorsque celle-ci sera plus calme, tu iras toi aussi, escorté de tes esclaves survivant, s'il en survit un," ricana-t-elle froidement. "Si Malchin est avec toi, tu survivras, si elle te sourit et te désir, un enfant naîtra, et ta place se voudra bien meilleur au sein de notre famille. Si tel n'est pas le cas, ton sang, comme celui de toutes tes prédécesseurs, ira décorer les murs de la cellule, et ta chair repaitra la bête pour aujourd'hui."
La jeune drow s'inclina devant la haute prêtresse, puis se tourna vers ses esclaves.
"La plus moindre entaille suffira au poison. Si l'un de vous survit à cette journée, il aura droit à un mois de répit et à des repas une fois par jour." Elle sourit malicieusement, une telle récompense devrait être plus que suffisante pour redonner de la volonté à ses esclaves.
Les deux elfes se saisir des dagues qu'elle leur tendait et se dirigèrent vers la porte de la cellule. Une immense patte griffue sortie d'entre les larges barreaux d'adamantine pour se saisir de l'un d'eux.
Le gardien de la porte, un large drow à la mine patibulaire se mit à rire en se saisissant de sa lance. D'un bon coup de lame, il repoussa l'immense Kermennishta. Le voyant faire, l'un des esclaves se retourna vers sa maîtresse, puis se ravisa. Pourquoi envoyer des esclaves s'ils pouvaient utiliser des lances pour blesser le monstre? Simplement car c'était plus amusant ainsi.
L'autre esclave ouvrit la porte et les deux se glissèrent à l'intérieur de la cellule pour affronter la bête.
Les Kermennishtas étaient un type de lycanthrope, lycanthropie duquel les personnes atteintes ne reprenaient jamais plus leur forme original. Elles se transformaient une fois à la lune bleu suivant leur infection et restaient à jamais prisonnier du corps bestial. Un corps de plus de sept pieds de haut, massif et à la musculature puissante, le faciès d'un loup, les griffes et dents acérées de celui-ci et une mâchoire capable de tordre les armes les plus simples. Le corps du loup-garou était couvert d'une fourrure courte et rêche dont la coloration variait d'un individu à l'autre.
L'esprit de la victime se retrouvait aussi irrémédiablement changé. Là où la personne eux put être un parangon de bonté, la maladie la transformait en bête sauvage, affamé et à la violence inouïe. Elles ne dévoraient pas toujours leurs victimes, mais celles-ci finissaient toujours déchiquetées et les morceaux pouvait souvent être trouvé jusqu'à des centaines de mètres plus loin.
Nul ne savait comment se contractait la maladie, car tous ceux ayant été contaminé devenait bien au-delà de toute possibilité de communication. Mais trouver l'un de ceux-ci, pour les drows, était une véritable bénédiction. En ayant des hybrides entre un drow et un Kermennishta, on finissait par obtenir, au fil de plusieurs générations de pitoyable sakermen, de puissante créature nommé kermen. Là où les sakermens, généralement les quatre ou cinq premières générations, étaient petit, bestial et idiot, ressemblant plus à des loups qu'à des drows, les kermens étaient une version plus grande et plus puissante des drows, avec seulement quelques traits pour trahir leur véritable héritage. Les kermens mesuraient généralement près de sept pieds, mais les sakermens eux, même mis sur deux pattes, n'en mesuraient guère plus que quatre, et ceux-ci avaient toutes les misères du monde à se tenir droit sur leur patte arrière, passant le clair de leur temps à marcher à quatre pattes.
Il ne fallut que quelques secondes au Kermennishta pour mettre en pièce le premier esclave. Le second en profita pour frapper la bête derrière la cuisse avant de se ruer vers la porte.
Avant que le gardien ne daigne se mouvoir pour ouvrir celle-ci, le lycanthrope fut sur l'esclave, le mordant sauvagement à l'épaule. Avant que la bête ne lui arrache le bras, la drogue dont les dagues étaient ointes fit son effet. La bête se calma, relâcha sa victime et recula de quelque pas, le regard hagard.
L'esclave en profita pour filer par la porte maintenant ouverte.
La drogue, un judicieux mélange de puissant calmant et d'encore plus puissant aphrodisiaque, permettait à une drow de copuler de façon relativement sécuritaire, avec la bête. Le succès n'était cependant pas garanti, car dans leur fougue, les Kermennishta tuaient bien souvent leurs partenaires, comme en attestait la douzaine d'autres femmes qui avait été envoyé avant elle. Mais lors de succès, il suffisait par la suite d'avoir d'autre petit avec l'hybride issu de l'union. Malheureusement, les hybrides de premières générations étaient toujours des mâles, et donc des femmes devaient encore se sacrifier pour porter l'enfant hybride. Par la suite seul les enfants femelles étaient conservé et de vulgaire mâles pouvaient être envoyé s'occupé de la basse besogne.
Mais pour l'heure, l'union primaire devait se faire, et bien que la jeune femme fut attiré par l'attrait de la puissance que lui vaudrait une réussite, la peur ne lui en nouait pas moins le ventre. Douze avant elle avait péris et trois autre avait été brutalement mutilé.
Même drogué, le loup-garou restait d'une puissance inouïe.
Lorsqu'enfin celui-ci fut calme, se balançant légèrement d'avant en arrière, le regard perdu dans le vide au-delà du grillage de la cellule, la jeune femme se dévêtit.
Elle entra dans la cellule, suivit de son esclave. Elle murmura une prière à la déesse de la démence, lui vouant son acte de pure folie, lorsque la bête tourna vers elle un regard embrumé.
D'un pas lent le Kermennishta approcha la jeune drow. Celle-ci s'abandonna aux bras puissant et aux griffes acérées.
Le loup-garou ne connaissait pas la douceur, il mordit la chair tendre des seins de la belle, toute juste femme, lacéra son dos mince et sa taille fine, meurtrissant sa peau lisse.
Plus jamais ne serait-elle belle, mais peu importait sa beauté car, avec la puissance qu'elle obtiendrait, nul ne saurait lui refuser sa couche.
Malchin entendit ses prières, car elle survécut aux attaques fougueuses de la bête.
Après un long moment, celle-ci s'éloigna, puis se mit à dévorer le cadavre de l'esclave. Les ébats lui ayant suffisamment ouvert l'appétit pour détourné son attention de la jeune drow.
Aider de son esclave, sang et semence souillant son corps, la jeune femme sortie de la cellule.
Elle avait survécut, et si Malchin lui souriait et la désirait toujours, un enfant naîtrait d'ici peu.
"Maintenant attendons de voir si ton ventre s'enflera de vie," dit la haute prêtresse. "Va, prends repos et force, pour nous donner un enfant vigoureux et fécond. Il serait dommage que ton sacrifice soit vain et que l'enfant soit chétif."
La jeune femme se rhabilla et repris les dagues de son esclave. Elle fit signe au survivant de se mettre en marche.
Celui-ci tourna vers elle un regard empli d'espoir.
"Maîtresse, j'ai survécu à la bête," commença-t-il.
"Oh, tu désires ta récompense," l'interrompit-elle, s'avançant vers lui. "Bien sur, tel que promis tu aura la paix et des repas. Si tu survis à cette journée. Comme je l'ai promis."
D'un coup vif, elle planta la dague dans son ventre, lui perforant l'estomac, et lui assurant une mort lente et désagréable. Le doux poison le rendrait fou de désir dans son agonie, au plus grand plaisir de la déesse.
"Mais la journée n'est pas fini encore," continua-t-elle. "Et je crains que tu ne survive à cette blessure.
