Première partie d'une histoire pour l'instant prévue pour deux chapitres. Dites-moi si ça vous plaît (ou pas!), ça me ferait très plaisir !

Je vous laisse parier si le cœur vous en dit sur le prochain ninja à attirer l'attention d'Itachi.

Comme souvent quand j'écris du yaoi, allez savoir pourquoi, mais j'ai écouté en boucle « Barricades » et « The Reluctant Heroes » de l'OST de Attack on Titan pour écrire cette histoire :)

...Ou « Gay boys in bondage » de Punish Yourself, mais c'est déjà plus logique :D

Joyeux Noël, où que vous soyez, seuls ou accompagnés !


Hayate Gekko souffrait de toux chronique depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne. Ça lui prenait surtout l'hiver, et ça l'empêchait de dormir la nuit. Les habitants de Konoha avaient fini par le surnommer « le ninja qui tousse », surnom peu glorieux s'il en est, mais qui avait au moins le mérite d'être clair et expéditif. Cette affliction qui rongeait ses poumons faisait de lui un ninja de seconde zone, mais Hayate s'en fichait. De nature calme et taciturne, il ne courait pas après la gloire et préférait se concentrer sur les tâches qu'on lui confiait pour les accomplir le mieux possible, avec impartialité, méthode et professionnalisme. Alors même s'il arrivait toujours cerné, avec de petits yeux et la mine pâle, tout le monde à Konoha savait qu'on pouvait compter sur lui.

Itachi Uchiwa était un jeune homme brillant, qui apprenait et maîtrisait de nouvelles techniques avec une facilité déconcertante. Certains se demandaient même si ça lui arrivait de fournir des efforts, ou bien si tout lui venait naturellement. Il suscitait autant d'admiration que de jalousie. Et non seulement il était un ninja exceptionnellement doué, mais il avait aussi reçu en héritage une beauté sombre et mystérieuse qui faisait des ravages dans le village. Toutes ces attentions fatiguaient Itachi, qui était de nature calme et surtout, solitaire. C'est pourquoi ses insomnies chroniques ne le dérangeaient pas tant que ça : la nuit, le village était désert, et il pouvait s'y promener en paix pour réfléchir à sa guise au sens qu'il voulait donner à sa vie.

Ce soir-là, la lune était pleine et illuminait les rues vides, se reflétant dans les flaques que l'ondée du début de soirée avait laissées. Il faisait frais : les premières gelées n'allaient pas tarder à arriver. L'air sentait les feux de bois et la forêt humide, et un silence reposant baignait le village. Comme à son habitude, Itachi déambulait seul dans les rues, les mains enfoncées dans ses poches, réfléchissant aux événements de la journée et pensant à ce qu'il ferait demain, quand soudain, il entendit une petite toux familière sur sa droite. Surpris, il tourna la tête et vit Hayate assis sur les marches du palais du Hokage, qui se frottait les mains pour les réchauffer.

« Hayate ? Qu'est-ce que tu fais là tout seul ?

— J'arrive pas à dormir à cause de la toux. J'ai pensé qu'un peu d'air frais me ferait du bien.

— Tu vas surtout attraper froid à rester immobile comme ça. »

Hayate haussa les épaules.

« Au point où j'en suis... soupira-t-il tristement. Je suis le 'ninja qui tousse', alors un petit rhume... Ça me changera pas tellement de d'habitude.

— Quand on a la santé fragile, il faut faire attention à ne pas aggraver inutilement sa condition », le gronda Itachi.

Hayate leva un regard las vers le jeune homme. Ses yeux sombres étaient cerclés de noir. Depuis combien de temps n'avait-il pas eu une vraie nuit de repos ? Itachi fronça les sourcils.

« Tu devrais rentrer chez toi. Je te raccompagne, si tu veux. Parfois, on a juste besoin d'un peu de compagnie pour se détendre. »

Hayate le dévisagea, visiblement perplexe.

« Je te vois souvent te promener tout seul, la nuit, dit-il. Je n'aurais pas pensé que tu voudrais de la compagnie. »

Itachi haussa les épaules.

« Peut-être que parfois, je suis un peu trop solitaire. »

Hayate acquiesça, incrédule, mais accepta l'invitation et les deux ninjas repartirent dans les rues sombres. Ni l'un ni l'autre n'ouvrit la bouche, cependant Hayate apprécia la présence silencieuse de son compagnon inattendu. Arrivés devant la maison de Hayate, celui-ci décida soudainement de tenter sa chance :

« Puisqu'on ne dort pas, tu n'aurais pas envie d'un ou deux verres de saké ? »

Itachi le gratifia alors de l'un de ses rares sourires.

« Si, ça me dit bien. »

Hayate en eut un petit frisson. Itachi, dans sa maison ! Voilà quelque chose qui ne vous arrivait pas tous les jours. Il déverrouilla sa porte et fit entrer Itachi dans son petit univers : une pièce unique où s'entassaient ses maigres possessions : une table basse avec des coussins, un foyer central, quelques étagères murales, un placard et un futon. Il invita Itachi à s'asseoir d'un geste de la main, puis leur servit du saké et s'assit à son tour.

Hayate soupira.

« Les gamins de l'académie me fatiguent, dit-il en roulant des épaules. Ils font bêtises sur bêtises, ces jours-ci, et c'est toujours moi qu'on envoie réparer les pots cassés... Je sais pas ce qu'ils ont, cette année, mais même Iruka est à bout de nerfs. »

Itachi acquiesça.

« J'en ai entendu parler. Peut-être que tu travailles trop, Hayate.

— Je crois pas, dit le ninja qui tousse en haussant les épaules. Je suis juste fatigué de nature. »

Un son étrange retentit. Un rire ! Il avait fait rire Itachi... Ça non plus, ce n'était pas quelque chose qui vous arrivait tous les jours.

Le ninja surdoué braqua sur lui ses yeux noirs comme une nuit sans lune.

« Tu sais, il s'avère que je connais une technique ancestrale... Qui fonctionne aussi bien contre la toux que contre l'insomnie. »

Hayate écarquilla les yeux. S'il se laissait aller à se faire des idées, il aurait qualifié le ton bas et vibrant de sa voix de... séducteur. Il frotta ses yeux fatigués et répondit à son habituelle manière neutre et douce :

« Moi, j'appelle pas ça une 'technique ancestrale', mais 'se soûler'. »

De nouveau, le rire d'Itachi retentit dans la petite maison.

« Non, dit-il, il ne s'agit pas de ça. »

Cette fois, il avait piqué la curiosité de Hayate. Le ninja au visage pâle et cerné posa sur lui ses yeux tristes, dans lesquels brillait maintenant une lueur d'intérêt. Inconsciemment, Itachi se passa la langue sur les lèvres. Hayate le remarqua, et ses yeux s'écarquillèrent de nouveau. Itachi se leva et le regarda, poings sur les hanches.

« Alors ? demanda-t-il. Tu veux que je te montre ma technique ? »

Hayate éprouva une sensation bizarre, comme un nœud au creux de l'estomac. Quand Itachi le regardait comme ça, il ne pouvait s'empêcher de trouver son expression... érotique ? Itachi était sans aucun doute un beau jeune homme, et nombreux étaient celles et ceux qui le convoitaient. Mais qu'il le regarde lui, Hayate Gekko, avec ces yeux-là... Ce n'était pas normal ! Est-ce qu'Itachi chercherait à se moquer de lui ? Il n'y avait qu'une seule façon d'en être sûr, n'est-ce pas ?

Hayate se leva.

Itachi eut un petit sourire de biais et s'approcha de lui. Il posa les deux mains sur ses hanches et l'attira vers lui. Hayate cessa de respirer. Itachi pencha la tête de côté et approcha son visage du sien. Hayate ferma les yeux, seulement pour sentir la chaleur des lèvres de son compagnon sur les siennes. Doucement, Itachi l'embrassa en faisant rouler sa langue entre ses lèvres comme pour en recueillir le goût de saké. Hayate entrouvrit la bouche et le baiser s'intensifia. Les mains d'Itachi quittèrent ses hanches pour se glisser sous son t-shirt et le caresser tout le long de la colonne vertébrale. Hayate fit un bond en arrière.

« Itachi... murmura-t-il. Je ne suis pas sûr de... »

L'aîné des Uchiwa ne le laissa pas finir. Il le saisit de nouveau par les hanches et le fit reculer jusqu'à ce qu'il heurte un mur, après quoi il se colla contre lui et étouffa ses protestations dans un baiser avide. Hayate frémit au contact des lèvres chaudes, et plus encore en sentant l'entrejambe dure d'Itachi se presser contre lui. Le beau ninja projeta son bassin contre le sien, chaque attaque envoyant ses fesses cogner contre le mur.

Ce n'était pas vraiment en train de se passer. C'était impossible. Il allait sans doute bientôt se réveiller, pris d'une quinte de toux. Pff, une technique ancestrale, et puis quoi encore ! Il avait probablement bu trop de saké, et comme cela faisait longtemps qu'il n'avait pas partagé son lit avec qui que ce soit, son imagination lui avait joué des tours.

Ses pensées déjà confuses tournèrent carrément au brouillard quand Hayate se sentit décoller du mur puis tomber en arrière avant d'atterrir sur le matelas ferme de son futon. Il n'osa pas ouvrir les yeux. Une poignée de secondes plus tard, un corps ferme et musculeux se pressa contre le sien. Itachi avait déjà enlevé tous ses vêtements et avait déboutonné son pantalon, introduisant une main dans ses sous-vêtements pour s'emparer d'une érection qui grandissait rapidement. Hayate consentit finalement à soulever ses paupières, stupéfié par la vision de ce corps mince et noueux qui ondulait sur le sien. Ce corps était à l'image des yeux d'Itachi : plein d'une puissance rentrée, discrète, affleurant à la surface avec une grâce prédatrice. Hayate se mordit la lèvre inférieure, complètement conquis par ce qu'il voyait, sans parler de cette main ferme qui enserrait sa queue. Itachi planta son regard noir dans le sien et lui sourit d'une façon qui parlait autant de danger que de promesses de plaisir, puis entreprit de le déshabiller, et Hayate, hypnotisé, le laissa faire.

Jusqu'ici, la soirée avait déjà été des plus étranges, mais Hayate était sur le point de découvrir que les choses pouvaient encore davantage se corser.

« Tu sais, dit lentement Itachi, je crois que dans le cas présent, ma technique ancestrale fonctionnera mieux si... »

Il eut un petit rire étranglé et Hayate le regarda avec de grands yeux.

« C'est un peu embarrassant à demander, expliqua Itachi.

— Embarrassant ? Je suis déjà nu, au lit avec l'un des plus beaux ninjas du village, et je ne suis pas sûr de comprendre comment c'est arrivé. Alors je vois mal comment ça pourrait devenir plus embarrassant. »

Itachi l'observa avec sérieux.

« C'est arrivé parce que de toute évidence, on a du désir l'un pour l'autre. »

Hayate réfléchit.

« Je suppose que c'est la seule explication logique », confirma-t-il. Puis, après une pause : « Demande-moi ce que tu veux, Itachi. »

Ce dernier soupira et se pencha pour poser de petits baisers humides le long de son cou.

« Hayate... Je veux te sentir en moi. »

À ces mots, le ninja à la santé fragile se raidit. Il avait certainement mal entendu. Cette merveille de puissance féline, ce jeune homme aux traits acérés et harmonieux, ce guerrier que tout le village enviait... voulait qu'il le pénètre ?! Hayate s'était plutôt attendu à subir un assaut alimenté par la passion et le besoin, pas à se voir invité à prendre les commandes...

Itachi détacha ses lèvres de son cou et s'attaqua de nouveau à sa bouche. En mettant fin au baiser, il pencha la tête de côté.

« S'il te plaît ? » demanda-t-il, les yeux rivés sur son partenaire.

À ce point de la soirée, Hayate tremblait de tout son corps. Mais, aussi fébrile, aussi peu sûr de lui, et aussi malade qu'il soit, il n'allait pas laisser passer sa chance.

Itachi roula sur le côté et observa son compagnon se nicher entre ses jambes et le surplomber. Itachi pouvait presque voir son cœur battre dans sa poitrine maigre. Il ne savait pas pourquoi, mais il aimait ce visage aux traits tirés, ces yeux doux, la moue mélancolique de ses lèvres. Il aimait la façon dont il avait de parler, calme et posée, il aimait son manque d'ambition, sa simplicité et sa nonchalance presque fataliste. Et par-dessus tout, il aimait le contact des os acérés de ses hanches qui s'enfonçaient à l'intérieur de ses cuisses, et la chaleur de son souffle alcoolisé qui lui caressait les lèvres. Il redressa la tête pour happer sa bouche, appuyant une main sur ses fesses pour l'inviter à se presser contre lui. Hayate plongea sur lui et sa verge frotta contre la sienne, lui arrachant un gémissement. Il se saisit de leurs deux érections et les caressa ensemble, envoyant une brusque décharge de plaisir dans le bas du dos d'Itachi, qui se cambra pour se presser contre le ventre de son partenaire. Il ondula des hanches, la bouche entrouverte, subjugué par la sensation de sa queue prisonnière entre les doigts froids de Hayate, rivée à sa verge palpitante de désir.

« Ha-... Hayate... » murmura-t-il, nouant une main sur la nuque de son partenaire, de l'autre, caressant ses fesses.

En entendant son prénom prononcé de façon aussi sensuelle, Hayate frémit, aiguillonné par un désir qui ressemblait bien aux senbons chers à Genma, seulement, comme si les pointes fines de ses armes favorites avaient été chauffées à blanc et s'enfonçaient dans son bas-ventre. Depuis combien de temps n'avait-il pas éprouvé un tel désir ? Depuis toujours ! Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on avait Itachi Uchiwa dans son lit. Il y avait toujours quelque chose de profondément anormal à cette situation, mais que ce soit dû au saké, ou peut-être à la fièvre, Hayate n'en avait plus grand-chose à faire. Il allait donner à Itachi ce qu'il voulait.

Il s'humecta l'index et caressa doucement l'orifice impatient. Il s'y introduisit lentement, attentif aux réactions de son partenaire. Celui-ci s'était tendu et ne disait plus rien. Hayate alla un peu plus loin, explorant du bout du doigt les parois chaudes et humides de ses entrailles. Un gémissement sourd chanta à ses oreilles. Encouragé, il poursuivit son œuvre. Jusqu'à ce qu'un cri étouffé le fige sur place. Il leva les yeux et vit Itachi qui se mordait le poing. Hayate paniqua. Est-ce qu'il lui avait fait mal ? À cet instant, Itachi ouvrit les yeux et braqua un regard terrifiant sur lui.

« Pourquoi est-ce que tu t'arrêtes ? » demanda-t-il d'une voix étrangement modulée, comme si le ninja le plus doué de Konoha était en parfaite maîtrise de la situation, même si la la sueur qui couvrait sa peau blanche et sa respiration précipitée disaient le contraire.

« Je t'ai fait mal ? demanda Hayate.

— Non. Tu as juste failli me faire jouir, alors continue. »

Incrédule, Hayate obéit. Itachi écarta le poing qui étouffait ses gémissements et la petite maison se remplit d'harmonies mélodieuses terriblement érotiques. Hayate n'allait pas tenir longtemps comme ça.

« Tu es sûr que c'est ce que tu veux ? » demanda-t-il encore pour la forme, même si une réponse positive ne suffirait pas à l'assurer qu'il ne rêvait pas.

« Bordel, Hayate, dépêche-toi de fourrer ta queue dans mon cul ! »

Aussi direct que soit cet ordre, il ne fit rien pour doucher les ardeurs de Hayate. Bien au contraire. Des mots aussi crus dans une bouche habituellement aussi silencieuse... Le ninja prit un instant pour apprécier la saveur de ces paroles provocantes. Mais juste un instant. Il n'y avait rien qu'il désire autant que d'obéir à cette voix froide et tendue, vibrante dans le fond de la gorge. Même s'il ne comprenait toujours pas comment diable il s'était retrouvé dans cette situation, maintenant n'était plus le moment de faire marche arrière. Il s'aligna sur le corps d'Itachi et projeta son bassin en avant.

Sa queue s'enfonça dans l'étroitesse des entrailles d'Itachi. Celui-ci se tendit sur les draps, ses mains se refermèrent sur ses fesses avec une telle poigne qu'elles lui arrachèrent un petit cri de douleur. Mais cette souffrance ténue n'était rien face à la sensation fantastique qu'il éprouvait en pénétrant Itachi. La pression, la chaleur, le corps pâle et musclé qui se tordait sous le sien... C'était presque trop. Presque.

Itachi se mordit violemment la lèvre. Le plaisir qu'il éprouvait était si intense qu'il devait chercher un moyen de l'exprimer autrement qu'en criant. Alors ses doigts malaxaient les muscles des fesses de son partenaire, et ses dents s'enfonçaient dans ses lèvres. Et ses gémissements erratiques se perdaient dans le noir. Son attitude sembla faire de l'effet à Hayate, qui modifia légèrement sa position et se mit à le pilonner avec force. Sa technique ancestrale fonctionnait, pensa-t-il, amusé. Pas une seule fois depuis qu'il l'avait embrassé, Hayate n'avait eu une seule quinte de toux. Et Itachi était à peu près sûr qu'au terme de cette petite session, l'insomnie ne serait plus un problème pour lui. Il passa les bras autour de son partenaire et le ramena contre lui, savourant le contact de sa peau moite de sueur contre la sienne tandis qu'il le serrait fermement entre ses cuisses. Il le voulait tout près de lui, tout contre lui, il le voulait à l'intérieur, il voulait boire son souffle directement à ses lèvres... Le bas-ventre de son partenaire frotta contre sa verge tendue, et il raffermit son emprise, comme s'il voulait l'absorber tout entier.

« Hayate... murmura-t-il. Dépêche-toi de jouir, je suis vraiment pas loin... »

Hayate gémit doucement, d'une voix presque brisée. Suivant son instinct, Itachi mouilla son majeur et pénétra son partenaire. Il explora jusqu'à ce qu'il sente le renflement familier de la prostate.

Hayate perdit ses moyens. Un cri rauque lui échappa. Il se pencha et mordit l'épaule d'Itachi tandis que ses hanches se balançaient à un rythme halluciné. Nul doute qu'il allait dépasser ses limites. Demain matin, Iruka et les enfants de l'académie devraient se débrouiller sans lui. Mais ça, c'était demain matin. Pour l'instant...

Il attaqua de nouveau la base du cou d'Itachi, suçant la peau tendre et fine entre ses dents. Ça lui laisserait peut-être un hématome, mais peu lui importait. D'autant plus quand son partenaire réagit en relevant le bassin, le bas du dos parcouru de tremblements.

« Hayate ! » cria soudain Itachi.

Puis, un liquide chaud gicla sur sa poitrine tandis qu'Itachi enfonçait ses ongles dans la partie charnue de ses fesses. Il ne lui en fallut guère plus pour éjaculer à son tour. Une explosion de plaisir lui emprisonna les reins et ses dents s'enfoncèrent dans le cou de son partenaire alors qu'il se laissait emporter par la houle de ses sensations.

Quand son orgasme eut fini de le drainer de la moindre goutte, il se retira aussi doucement que lui permettaient ses membres tremblants de fatigue, puis il s'effondra sur le matelas. Le désir se dissipant, sa lucidité lui revint. Et maintenant ? Il attendit, les yeux grands ouverts dans le noir, tandis que sa respiration s'apaisait peu à peu.

« Qu'est-ce que tu penses de ma technique ancestrale ? » demanda Itachi d'une voix à moitié éteinte.

Hayate tourna la tête et sourit. Lui non plus, ça ne lui arrivait pas très souvent.

« Je l'ai mémorisée, répondit-il. Je ne manquerai pas de m'en servir, à l'avenir. »

Itachi eut un rire bas.

« Ça te dérange si je dors ici ? Je crois que mon insomnie a été vaincue.

— Évidemment que non. »

Hayate se tourna de côté et posa ses lèvres sur la bouche humide de son amant.

« Reste. Et si jamais tu as besoin d'entraînement pour ta technique, tu sauras où me trouver. »