Disclaimer : Je n'ai aucun droit sur HOLLYOAKS, ni sur les personnages utilisés dans cette fanfic. Cette histoire est née d'un défi sur facebook, il y a 12 heures. C'est une fanfic, donc même s'il y a un lien avec l'histoire originale, il y aura aussi quelques libertés -) Mais il y a quand même pas mal d'éléments repris de cette excellente et poignante série anglaise, et j'espère que ça vous donnera l'envie d'en découvrir plus sur eux :-)

Note : Bien que ce soit à nouveau Tony Hutchinson au centre de cette fanfic, ne cherchez pas à la relier à mon autre fic Hollyoaks « Oriunde Ai Fi » (sauf peut-être pour la psychologie du perso ^^ ).

Note 2 : Depuis peu, je donne dans mes fics le titre des musiques qui passent en boucle chez moi lors de l'écriture, et qui influencent souvent l'atmosphère et parfois même les actions. Au cas où vous voudriez aussi vous plonger dans l'ambiance, il s'agit ici de « Fairytale Gone Bad » de Sunrise Avenue.

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DEBOUT, TONY !

Prologue : Le point de non-retour.

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Tony fut saisit d'un vertige. Il plaqua sa main sur le mur pour garder son équilibre et reprendre son souffle. Il ne venait pas de courir un 200 mètres, mais ses nerfs le laissaient dans le même état d'épuisement. Oh, ce n'était pas la première fois de cette soirée où il aurait voulu être très très TRÈS loin ! Des lumières colorées semblaient danser devant ses yeux, entrecoupées parfois de flashs blancs et aveuglants, et il avait une odeur de sang dans le nez. Il maintint sa main appuyée à plat contre le mur, reconnaissant ces symptômes pour ce qu'ils étaient : Le stress venait d'apporter l'addition et il était en pleine chute de tension.

Il ferma les yeux et commença à compter mentalement de 40 à zéro. Une astuce qu'une de ses ex lui avait apprise autrefois pour l'aider à reprendre ses esprits. Il ne fallait pas qu'il tente de marcher tout de suite, sinon il s'écroulerait tête la première au milieu des confettis, emballages cadeaux, canettes de bière et autres objets marquant la fête que ses amis avaient organisés pour ses 30 ans.

('Va faire un tour et ne revient pas avant 19 heures... Prends un bouquin avec toi si tu veux t'occuper !')

Cet anniversaire tournait au chaos total au fur et à mesure de l'arrivée d'invités surprises et potentiellement indésirables. Ce qui aurait du être un rassemblement amusant d'anciens amis, devenait maintenant en arrière plan le lieu de combats, de cris et de larmes.

Dans la noirceur de la situation, au moins il y avait une petite lumière d'espoir. Il n'était pas encore minuit, mais il n'imaginait pas qu'il puisse encore lui arriver pire choc que ce qui venait de lui tomber dessus. En ce qui le concernait, la fête était terminée, mais peu étaient déjà au courant de ce qui venait de se passer, et il préférait laisser ses amis dans l'ignorance et dans l'amusement. Sa vie telle qu'il l'avait connue était désormais finie. La dernière « surprise » était son point de non retour. Il était trop tard pour revenir en arrière. Trop tard pour beaucoup de choses, en fait.

A ce moment là, la sonnerie de la porte d'entrée se fit entendre par-dessus la musique pop diffusée à haut volume.

« Quoi encore ? », cria-t-il, plus pour lui-même, les yeux toujours fermés. Quelle mauvaise surprise l'attendait encore ? Quel nouveau squelette sorti du placard allait-il découvrir en ouvrant la porte ?

Il passa une main dans ses cheveux sombres et trempés, ouvrit des yeux d'un bleu très clairs. Dans son décompte, il n'avait réussi qu'à atteindre « 28 ». Il se massa inconsciemment le front en se redressant. Dans de tels moments, son ancienne cicatrice se rappelait douloureusement à son bon souvenir.

Quand il fut sur qu'il pourrait marcher sans risque, il se faufila parmi les invités qui tenaient encore debout, certains s'aidant pour cela du pole-dance que sa copine (et – après les évènements de ce soir – probablement sa future ex copine, se dit-il amèrement) avait installé au milieu du salon.

'Un ange. C'est le mot que j'utiliserais pour la décrire. Un ange absolu.'

Ces paroles sur Jacquie, il les avait prononcées lors de ce doux après midi, mais il avait désormais l'impression que c'était plusieurs siècles auparavant. Avant de sortir du salon, il jeta un coup d'œil circulaire aux gens présents, mais ne l'aperçut pas. Le contraire eut été étonnant, se dit-il en pinçant ses lèvres. Il continua son chemin, atteignit la porte d'entrée et sentit alors la rage le prendre alors qu'il posait la main sur la poignée. Il se sentait prêt à casser la gueule à quiconque se trouvait derrière la porte si cette personne avait ne fut-ce que l'air d'être porteuse d'une nouvelle mauvaise nouvelle. Il ouvrit à toute volée. « QUOI ? ».

"Tony Hutchinson?"

Au son de la voix grave et monocorde, il se calma instantanément et fut un instant rassuré: ce n'était pas une de ses nombreuses ex qui débarquait un cadeau à la main

('Mais heu... Je t'ai acheté un presse-fruits !')

pour rajouter de l'huile sur le feu. Il leva les yeux vers le nouvel arrivant et nota son allure de colosse, une tenue sombre de motard, des cheveux sombres coupés courts à la militaire, un visage carré qui semblait avoir été découpé au couteau, et des lunettes noires, inutiles en pleine nuit. Tony remarqua avec un certain malaise qu'il tenait un gros bouquet de roses rouges en main, et pendant un horrible instant, il se demanda si dans sa jeunesse, au cours d'une beuverie trop prononcée, il n'avait pas commis une erreur quelque part. Il sentit ses nerfs sur le point de craquer. S'il ne se maitrisait pas rapidement, il allait se mettre à rire de manière hystérique... et effrayer tous ses amis présents. Il prit une profonde inspiration qu'il relâcha en un soupire.

"Ouais, c'est moi. C'est pourquoi cette fois?"

Pour toute réponse, le colosse lâcha le bouquet de roses sur le sol. Tony mit un moment qui lui sembla être une éternité pour reconnaitre ce qui avait été caché dans le bouquet. Et ce n'était clairement pas le genre de cadeau que quelqu'un pouvait espérer recevoir.

Ses sens soudain alertés perçurent la chute des roses au ralenti, et leur impact sur le sol lui parut mou alors qu'elles rebondissaient légèrement en un bruit de soie froissée.

Qu'avait-il dit plus tôt lors de son discours ?

« Quand vous avez trente ans, vous n'avez plus droit à l'erreur. Le temps n'est plus de votre côté. »

Il se rendit compte que sans le savoir, il avait dit quelque chose de parfaitement véridique. D'horriblement véridique.

L'homme en face de lui levait dans sa direction un Desert Eagle à canon long, équipé d'un viseur laser et d'un silencieux. Tony remarqua que l'expression du motard n'avait pas varié d'un iota depuis le début. L'homme fit un pas vers lui, et Tony perçut le 'croc !' d'une des roses qui venait de se faire écraser sous les ABL du motard. Ce bruit sembla exploser la torpeur mortelle dans laquelle il était figé et il recula d'un pas. L'arme se leva à hauteur de son visage et le motard demeurait toujours sans expression. Le point rouge du laser lui aveugla brièvement l'œil gauche avant de s'arrêter au milieu de son front. Tony recula d'un deuxième pas et son mollet heurta un casier de bières qui trainait par là. Déséquilibré, il bascula en arrière au moment où le coup de feu partit. Il entendit à peine le 'thump' du silencieux, mais sentit quelque chose de brulant frôler son cuir chevelu avant qu'un bruit de verre brisé ne se fasse entendre derrière lui, dans le mur de cubes vitrés qui séparait le couloir d'entrée du salon.

Presqu'à la fin de sa chute, ses épaules et sa tête heurtèrent douloureusement la cloison de cubes de verre et il fut un instant aveuglé par la douleur. Mais il fut presque heureux de sentir cette douleur . Il se demanda un moment si le bruit du verre qui avait explosé sous l'impact du tir allait attirer l'attention de ses amis. Mais au bruit de la fête et des conversations qui continuaient, inchangées, il réalisa que la musique allait trop fort pour que quelqu'un ait entendu quoi que ce soit d'autre qu'un énième verre de champagne ou d'alcool plus fort qui se serait brisé sur le sol. Au vu du nombre de verres qui s'étaient brisés depuis le début de la soirée, cet anniversaire ressemblait de plus en plus à un mariage Juif. "Mazel Tov!" BLINK !

Non. Personne ne viendrait voir l'origine de ce bruit de verre-ci. Mais quelque part, il en fut heureux. Si un ami était venu voir ce qui se passait dans le couloir d'entrée, il aurait probablement eu une très désagréable surprise. Une expéditive surprise. Et pour rien au monde Tony n'aurait voulu une chose pareille.

Il leva les yeux vers son agresseur en tentant de se dégager, mais le motard était déjà sur lui, le desert eagle pointé droit vers son visage. Tony ne voyait quasi plus que la lueur rouge et aveuglante du viseur. En un souffle, il réalisa ironiquement qu'il allait mourir seul, sans qu'aucun de ses amis - pourtant juste à quelques mètres de lui - ne le sache. Il eut alors la pensée que beaucoup de personnes ont dans un moment pareil.

'Pourquoi moi ?'

Il y eut un deuxième coup de feu, et tout devint blanc.

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A suivre...

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Bah oui, j'ai pas accès à mon PC pour le moment, où sont stockées toutes mes autres fics en cours. Donc histoire que vous ayez encore des trucs à vous mettre sous la dent en attendant, je me suis mise à une nouvelle fic Hollyoaks.

Pourquoi Hollyoaks ? Cette série est connue principalement en Angleterre (et un peu aux USA récemment). Mais au vu de la distribution internet, elle est désormais accessible à tous avec un minimum de recherche. Cette série qui couvrait il y a 15 ans les aventures amusantes d'étudiants du village de Hollyoaks à Chester, a évolué (avec l'âge des personnages, les départs, les morts, les arrivées de nouveaux) et couvre des domaines plus adultes, plus sérieux, plus dark et violents parfois (drogue, viol, fratricides, sabotages, arnaques, explosions, anorexie, suicide, assassinat, kidnappings, etc…), avec quand même une pointe d'humour de temps en temps aussi (certains ici devraient se souvenir de leurs parodies de Titanic, Shining, Kill Bill, Grease, Thriller, …) . Vu le haut nombre de personnages dans cette série, il y a souvent plusieurs histoire parallèles qui se recoupent (souvent en de gros clash). Elle est diffusée sur Channel 4 tous les soirs de la semaine à 18h30, avec une compilation (Omnibus) le Dimanche.

Vous l'aurez compris : je suis totalement FAN de cette série, et de mon expérience avec eux, je peux vous assurer que c'est une équipe bourrée de talents, qui ne prend pas la tête, ni n'a le gros cou ). Il faut savoir qu'en dehors des tournages (qui bouffent déjà 50hrs/semaine), ils font régulièrement des activités (sportives, gastronomiques, …), des conférences, ou des shows, dans un but caritatif afin de venir en aide aux enfants (hôpitaux, orphelinats, etc…).

Du coup, j'avais envie de partager ça avec vous, pour que vous aussi vous puissiez découvrir une série que vous aimerez peut-être :-)

Pourquoi Tony Hutchinson ? (alors qu'il n'est clairement pas dans le style jeune midinet émo-goth à la TWILIGHT que beaucoup ont l'air d'apprécier.) Ce personnage est dans la série depuis le tout premier épisode (Octobre 1995) et est un des rares à y amener encore de l'humour (Nick Pickard n'a pas peur du ridicule face aux caméras et je dis RESPECT ! ) ). Mais c'est aussi un perso avec un lourd passé, qui est devenu méfiant, à la limite paranoïaque parfois, et qui à force de s'en prendre plein la gueule, finit par s'attendre toujours au pire chez les gens. Du coup, vous l'aurez compris, c'est un excellent terrain pour ceux qui écrivent des fanfics sur des thèmes un peu dark ;) Et quitte à vous faire découvrir Hollyoaks, autant que ce soit dans un style que vous aimez bien en général quand vous lisez mes trucs ;-)

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Maintenant, les petits coucous :-)

Emilie : ça va ? Malgré tout ce que ma réponse annonçait sur facebook, j'ai pas fait dans le marrant, histoire de ménager tes côtes douloureuses ;-)

Christophe : Tu as reconnu les éléments dont je te parlais après le tournage de cet après midi ? :-) Bon, tout n'est pas encore dedans, ça viendra aux prochains chapitres ;-)

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Allez, je vais aller dormir, môa ;-)

Gros bisous et à bientôt :-*

::Roselyne::