Je ne suis pas très douée pour les préfaces donc allons à l'essentiel.

Disclamer: Merci à Takei-sama de nous avoir fait ce petit bijou de shônen qu'on adore. Et je le remercie de bien vouloir me prêter ses personnages si merveilleux pour quelques chapitres. Cependant, environ 10 personnages sont à moi. Mes bébés chéris quoi.

Auteur: Tiphanoushkoushki pour vous servir

CHAPITRE 1: Tout d'abord, pour commencer...

Mes premiers souvenirs devaient remonter au printemps de mes cinq ans, en France il me semble. On devait être en mille neuf cent quatre vingt dix.

J'étais habillée d'une robe noir et une jeune femme était habillée de la même manière. Nous étions devant une tombe. Il faisait étonnamment beau pour un mois d'avril et le noir de ma robe, attirant les rayons du soleil, me réchauffait. Elle me disait que mes parents avaient été assassinés pour une raison qu'elle ignorait. Elle poussa un soupir et me regarda avec tendresse.

- Ils t'aimaient beaucoup tu sais ...

" - Aahh , mes parents me dis-je intérieurement."

Je ne les connaissais pas très bien, ils étaient toujours à droite et à gauche , sûrement pour le travail et je n'ai jamais senti qu'ils s'intéressaient plus que ça à moi. Leur disparition soudaine ne me choquait guère, je me sentais vide de toutes émotions à leur égare: ni tristesse ni joie, je restais stoïque aux paroles de la jeune femme à côté de moi. Une voix la fit se retourner.

- Ah, vous voilà. dit-elle d'un air triste

- Oui je sais, mon avion a eut quelques minutes de retard. Vous savez ce que c'est ...

Elle lui sourit malgré tout. C'était un jeune homme, sûrement du même âge qu'elle, portant des vêtements que je ne connaissais pas. Je levais la tête d'un air étonné. Il se baissa vers moi et me lança un regard emplit de bienveillance à mon égare.

- Alors c'est toi Alice? Tes parents m'ont beaucoup parlés de toi et tu es comme ils t'ont décrit.

Sa voix était douce et je sentais en lui une étrange chaleur qui m'enveloppais petit à petit, ce qui me mit en confiance.

- Et qui êtes vous? lui lançais je.

La jeune femme était la bouche entre ouverte, ce devait être les premiers mots que je lâchais depuis la mort de mes parents.

- Je suis celui qui va s'occuper de toi à présent. Je suis Kaito Mioru et j'ai vingt neuf ans.

J'étais désireuse d'en savoir plus. Il esquissa un sourire quand il dû me voir les yeux pleins de questions et me tendit sa main.

- Allons marcher un peu pour faire connaissance , veux-tu ?

Cette question résonna en moi comme un appel. Je lui tendis la mienne, laissant la jeune femme derrière nous qui nous faisait un signe de la main disant " Au revoir."

Nous nous installâmes sur un banc dans un parc non loin du cimetière. Il sorti de ses poches un assortiment de gâteaux secs, qu'il du prendre en cas de petite faim, m'en donna quelques uns, toujours un sourire aux lèvres. Il m'expliqua qu'il était le meilleur ami de mon père et qu'il venait directement du Japon quand il apprit se qu'il était advenu de mes parents. Monsieur Kaito avait promit à mon père que si quelque chose devait leur arriver, il me prendrait sa charge jusqu'à se que je devienne autonome. Puis il me regarda de la tête aux pieds, passant sa main dans mes cheveux châtain et s'arrêta sur mes yeux bleu. Je fis de même, le dévisageant en espérant trouver autre chose sur lui dans son comportement. Il avait donc un habit étranger à mes yeux, ses yeux et ses cheveux étaient bleu! Je n'avait jamais vu personne avec cette couleur de cheveux, mis à part mon père qui les avaient rose... Il répondit à mon air stupéfait en me disant que lui et mon père avaient fait un pari avec des amis et qu'ils avaient perdu, s'obligeant tout mes deux se teindre les cheveux pour le restant de leur vie. Ce souvenir le fit rire de bon cœur après quoi, il replongea ses yeux dans les miens.

- Cette couleur vous va bien. lui dis-je, un sourire au coin des lèvres , m'imaginant quel pari stupide ils avaient pu faire. Alors comme ça, je dois vous suivre à Fumbari, si je comprends bien

L'espace d'un instant, ses yeux s'écarquillèrent. Je lu en lui comme dans un livre ouvert, entendant ses pensées les plus secrètes: intérieurement, il se demandait comment une gamine de cinq ans pouvait savoir où celui ci habitait, sans jamais lui avoir dit, ni sans jamais avoir rencontrer la petite française auparavant. Il en conclu que je pouvais lire dans l'esprit des gens et me demanda depuis combien de temps j'étais capable de le faire.

- Depuis toujours. lui répondis-je d'un ton hautain.

Il fronça les sourcils.

- La solitude de certaine personne peut débloquer certains types de pouvoirs, dans ton cas, tu peux lire dans l'âme. Prend garde cependant. Il ne t'aidera pas toujours.

Cet avertissement cingla en moi comme un coup de poignard, me serrant le ventre comme si j'étais malade. Puis:

- Ne t'inquiète pas. Je t'apprendrais à mieux t'en servir et t'apprendre deux trois trucs au passage.

- Vous vous faites trop de soucis, mais ce n'est pas de refus.

Enfin, nous nous levâmes pour prendre la seule valise que je possédais et partîmes à l'aéroport. Le voyage dura quatre heures environ avant de prendre une navette qui nous mena à une gare, et de là, il fallait prendre le train pour aller à Fumbari, ça en deux heures.

Arrivé à destination, nous prîmes un taxi. Je traversais la ville en m'émerveillant de la hauteur et des couleurs des immeubles qui en émanaient. La ville était de taille moyenne et avait une diversité de magasins. nous nous arrêtâmes à la lisière de la ville devant des escaliers. Nous les montâmes, monsieur Kaito portant ma valise. J'avais honte de ne pas pouvoir lui apporter mon aide, petite et faible soit elle. Au bout d'un moment, il posa la valises et me demanda de regarder derrière moi. Je fis un détour prudent vu la hauteur et la raideur des escaliers. Mes yeux s'arrêtèrent sur le panorama: la ville était en contre bas et le soleil couchant donnait à l'horizon un ton rosâtre. Le spectacle était des plus banal pour moi? mais je sentais que monsieur Kaito était émerveillé devant celui ci. Nous reprîmes notre accession, pénible fut elle pour mes petites jambes: c'était avec de grandes enjambées que je gravis les marches. Arrivé en haut de la colline qui surplombait Fumbari, un temple ( dont les charpentes étaient blanche et qui contrastaient avec le noir des tuiles me faisant penser au yin et au yang) était planté là. Je compris alors que monsieur Kaito était un prêtre qui devait s'occuper de celui ci. Je ne me posais plu aucune question sur ses habits.

- Viens Alice, ta nouvelle maison est derrière.

Il avait toujours ce même sourire qui inspirait confiance et sérénité pour l'enfant de cinq ans que j'étais. Contournant le temple, je vis donc ma nouvelle maison, essayant en vain de me souvenir de mon ancienne demeure. Monsieur Kaito me fit signe d'enlever mes chaussures avant d'entrer: il m'expliqua que c'était une tradition orientale montrant à son hôte son respect mais pour moi, j'en conclu que s'était juste pour éviter de faire le ménage souvent. Je lui souris bêtement et entra.

La maison n'était pas comme je l'imaginais: des tatamis de gymnase servaient de sol, agréable sous les pieds et la décoration était des plus banale mais tout était rangé. La cuisine était derrière la grande pièce à vivre qui était à gauche de l'entrée. Nous montâmes à l'étage (encore des escaliers!),ou trois chambres, une salle de bain et les toilettes si trouvèrent. Kaito me désigna une chambre, de taille moyenne ou m'installer puis me montra ou était rangé mon lit, qui me sembla être un drap très épais se nommant futon qu'on posait à même le sol, mon bureau et les armoires ou mettre mes affaires

- Je devrais te faire prendre un bain, tu es toute poussiéreuse...

Je me laissait donc guider vers la salle de bain ou un drôle de peignoir était accroché.

- Ceci est un Yukata, un vêtement cérémoniel que l'on ne sort que dans de très rares occasions comme par exemple à la fête de la fin de l'été. On s'en sert aussi comme pyjama.

- Je trouve ça quand même bizarre.

Une fois propre, Nous mangeâmes des sushis, avec lesquels j'ai eut beaucoup de mal à me servir des baguettes, massacrant ma nourriture. Rouge de honte, je demanda une fourchette et promis de m'entraîner à l'art des baguettes. Kaito rigola de bon cœur. Je sursauta quand un énorme chien fit son apparition derrière Kaito. Il remuait de la queue en regardant son maître de retour à la maison, il était beige avec des tâches marron partout sur le pelage, un long museau et sa queue était touffu. Monsieur Kaito me regarda stupéfait par ma réaction.

- Tt... Tu peux le voir?

- Bien sûr, c'est quoi comme chien , je n'en ai jamais vu de semblable.

- Ce n'est pas un chien ordinaire Alice.

- Pourquoi vous dites ça? C'est un chien tout ce qu'il y a de plus normal pour moi.

- Pour toi oui, mais pas pour d'autres.

Son regarde devenu sérieux mais pas dur.

- Ce chien est mort il y a des années de ça, alors que je devais avoir ton âge.

Mes yeux devenaient rond comme des billes .Je m'affolais à cette annonce.

- Quoi ? Mais c'est impossible! On ne peut pas ramener les gens à la vie, c'est la même...

- Ne t'excite pas comme ça voyons!

Son ton devient dur mais c'est sans mal que je me calmais tandis qu'il me souriait à nouveau, un air malicieux dans les yeux.

- Aaahhhh... Je ne pensais pas que c'était pour ça que ton père m'a confié ta garde. Ahahahaha le fourbe! Toujours aussi prévoyant même six pieds sous terre!

Il riait tandis que je restais à le regarder, lui et son chien mort vivant.

- Ne t'inquiète pas Alice, mange donc et va te coucher. Je t'expliquerais tout demain quand tu seras reposée, fraîche et attentive à ce que je vais te dire.

Je fis donc ce qu'il me demanda de faire. J'allais me coucher, fatiguée de la route, de cette déclaration et accablée par le décalage horaire.

Le lendemain matin vers neuf heure, je regardais Kaito jouer avec son chien fantôme. Quand il me vit, j'avais déjà englouti mon petit déjeuné et était ouverte aux explications qu'il avait à me fournir. Il s'assit à coté de moi, son chien devant lui, une branche dans sa gueule.

- Il s'appelle Kiri. C'est un chien que j'ai trouvé étant petit, mes parents n'en voulaient pas à la maison alors je l'ai caché jusqu'à ce que mon père le trouve et le tue derrière la maison.

- C'est une triste histoire. lui fis-je le cœur serré.

- Il met apparu quelques jours plus tard, toujours aussi content et vivant que je ne l'aurais jamais espéré. Kiri est mon esprit gardien et fidèle ami à présent. Tu me suis jusque là?

Sans trop de mal je hochais la tête et Kiri était devant moi, me fixant.

- Tu n'as rien a craindre de lui, il adore les enfants.

Je lui caressais sa grosse tête pour mes petites mains. Il remuait la queue à mon contact.

- Il est gentil votre chien.

- Oui je sais. Mais maintenant, c'est aussi le tien.

- Est- ce que j'en aurais un aussi, d'esprit gardien?

Il me regarda caresser le chien, plein de joie.

- Oui, sûrement. Tout dépendra de toi, c'est pour ça que je vais te former.

- Me former à quoi?

Il me sourit. Il s'amusait des questions que je lui posais, je ne pensais même pas à lire dans son esprit pour avoir ma réponse.

- Je vais t'apprendre à recevoir et à maîtriser un esprit. En gros, tu deviendras shaman.

Je restais attentive à ses paroles. Il m'expliqua que, lorsqu'un humain pouvait voir les esprit comme moi, un potentiel shamanique s'ouvrait à nous. Certain shaman utilise les esprits pour de mauvaises raison, pour faire le bien comme le mal.

- Il est plus facile de ce faire tenter par le malin, ma fille. Ne doute jamais de ta bonne foi pour ceux qui t'inspirent le bien, comme moi avant toi.

- Je ferais le bien, je vous le promet. Vous êtes quelqu'un de bon, je le sent.

Il sourit à ma déclaration et me demanda de ne plus le vouvoyer et je l'appeler papa si je le souhaitais. Il continua en me racontant qu'il y a mille ans, un shaman utilisait son esprit gardien de le but de détruire tout les humains bon comme mauvais. Tout le monde ignorait pourquoi il voulait faire ça.

- Il devait avoir de bonnes raisons pour dire ça. dis-je.

- Le défendrais- tu? Son regard se faisait pensif.

- Non, bien sur que non. Même avec toutes les bonnes raisons de la terre, rien ne justifie un tel acte.

- J'ai l'impression de voir ton père à travers toi. Ça me rassure que tu réagisse comme ça mais cette histoire est loin d'être close. Ce shaman peut se réincarner et va essayer de mettre son plan à exécution lors du prochain Shaman Fight.

- Le Shaman Fight?

- C'est un tournois qui ce déroule tout les cinq cent ans et tout les shaman de la planète s'affrontent pour le titre de Shaman King.

- Je vois et il se déroulera quand?

- En deux mille.

- Je ne laisserais pas ce shaman tuer tout le monde sens réagir!

- Calme toi. c'est plus facile à dire qu'à faire.

De tout sourire, son visage devant obscur. Il devint encore plus sérieux que tout à l'heure.

- Ce shaman est extrêmement puissant, il a réussit à défaire tes parents alors qu'il a exactement le même âge que toi.

Je ne trouvais rien à lui répondre, j'étais comme on dit, sur le cul. Je me demandais pourquoi un enfant aurait pu vouloir tuer mes parents.

- Tes parents étaient tout les deux des shamans tu sais. J'ai entendu dire que tout ceux qui auraient eut le malheur de lui refuser leur aide dans son plan de destruction, finissaient comme tes parents: brûlés vifs.

Mon cœur était aux bord de mes lèvres. Alors comme ça, il tue juste à cause d'un refus? Qui serait assez fou pour répondre positivement à cette requête?

- Je ne sais pas si il est au courant de ton existence, nous allons tout jouer la dessus. C'est pour ça qu'il faut qu'on te trouve un esprit au plus vitre. Le temps nous est compté.

- Quel est son nom ? me risquais-je lui demander.

- Si je te le disais maintenant, tu irais le trouver pour essayer de le tuer. Désolé mais je ne te dirais rien pour l'instant.

Je ne pouvais pas lui dire que la mort de mes parents me laissais indifférente et même que j'étais presque contente que ce shaman les ai tué, me libérant ainsi de ma solitude monotone.

Ainsi, je dégottais mon nouvelle esprit, aussi seul que moi. C'était un jeune garçon esprit aussi grand que moi, les yeux et les cheveux bleu turquoise, ce nommant Noah. Il m'expliquait qu'il était coincé sous cette forme et qu'il était en réalité un dragon de glace. Je cru en sa bonne volonté, sondant son esprit. Il me regardait d'un drôle d'air quand je lui souris. Je me présentais a mon tour lui expliquant que j'avais besoin de lui pour sauver le monde.

- Pouaaaffff ahahahaha! Et tu compte vraiment sauver le monde toute seule!?

- Ne te moqua pas de moi, je suis très sérieuse.

- Je n'aimerais manquer ca pour rien au monde. D'accord, j'accepte.

C'est ainsi que démarra notre amitié et notre entraînement shamanique avec Kaito-otôsan (veut dire papa ou père en japonais) et Kiri. En parallèle, j'apprenais le japonais et le parlais couramment dans toute mon année de maternelle.

C'est quand j'entrais en deuxième année de primaire à six ans que je fis la rencontre d'un garçon des plus étrange.


Voici le chapitre 1!

Je tiens à dire ceci est ma première fiction. Et j'espère instamment ne pas vous décevoir!

On se revoit au chapitre 2, si le cœur vous en dit.