Alors... Voici donc ma première fic sur Naruto! Mais ATTENTION! Ce n'est pas exactement ce que vous croyez...

Certes, c'est du Naruto, mais ce n'est pas tout a fait ça... J'utilise les personnages, leurs caractères, leur statut de ninjas MAIS!, le contexte est complètement différentde celui que vous connaissez dans l'anime ou le manga. Ici, la situation est très différente, c'est pourquoi je l'ai mis dans le style "fantasy".

En tout les cas, je peux dire que cette histoiresera des genres : action, fantasy, humour (on en fera un tit peu par ci par là), romance. Pas un truc à l'eau de rose, hein? Non, mais j'aime bien faire des couples dans les histoires que je créé... Et pis... C'est aussi histoire de me faire plaisir!

En théorie, je me suis fixée l'objectif de respecter au max le caractère des personnages. Mais bon, vu que je n'ai actuellement que 11 tomes de Naruto, il est possible que quelques petites erreurs se glissent... Mais bon, après 11 volumes, on commence à les connaitre.

Bien, je crois avoir fait mon petit topo comme il le fallait. On se retrouve après le premier chap?

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Chapitre 1 : Prélude au chaos

Une terre morne, sinistre, déserte. Elle était fanée, détruite. Morte. Elle était morte. Morte comme tous ces gens dont les corps mutilés ou mortellement blessés jonchaient le sol, rougissant le sol de leur sang, déversant un engrais macabre à l'odeur âpre et à la couleur écarlate.

Le silence régnait, oppressant et sinistre, seulement effleuré par la bise glacée du vent qui soufflait dans les plaines avoisinantes comme une oraison funèbre.

De temps à autre, on pouvait entendre un bruit mat qui résonnait dans ce paysage désolant où le temps semblait s'être arrêté. Une maison terminait de s'écrouler, laissant un nuage de poussière s'élever du sol avant de retomber lentement sur les corps gisants.

Qui aurait pu croire qu'il y avait à peine une heure, ce village paisible était encore plein de vie, animé par la présence hebdomadaire du marché ?

Insouciants, très loin de leur funeste sort, les habitants riaient, parlaient entre eux, se promenaient comme si de rien n'était. C'est vrai. Il n'y avait encore rien à ce moment là…

Et puis, un des gardes s'était mis à hurler, brisant comme du verre le calme et la quiétude qui résidait dans l'enceinte du village.

Tous les visages, hommes, femmes, enfants, s'étaient instinctivement tournés vers les palissades qui entouraient leur ville. Qu'était-ce ? Une armée de ninjas ennemis ? Personne ne savait. Seule la peur et l'angoisse se lisaient.

Soudain, on entendit un grand fracas qui fit sursauter tout le monde. Une nouvelle voix effrayée cria que la porte ouest venait de sauter. On ordonna bientôt l'évacuation du village. Affolés, criant, les habitants se précipitaient chez eux, créant ainsi une masse confuse et désordonnée qui emplissait les rues.

Mais… la fuite était-elle vraiment utile ?

Non. Impossible. Mais l'homme veut naturellement y croire jusqu'au bout…

Un autre bruit d'explosion claqua aux tympans des villageois. Ca y est. La brèche était suffisamment grande pour laisser cet ennemi inconnu pénétrer dans l'enceinte du village. Confinées dans leurs maisons, se serrant les uns contre les autres, les familles espéraient que ce cauchemar allait se terminer très bientôt. Au dehors, de l'autre côté des portes et des fenêtre closes, on entendait les armées ninjas du village qui se rassemblaient afin de se battre.

A les entendre se disperser d'après les ordres d'un chef, ils semblaient y croire eux aussi.

Mais… combattre était-il vraiment utile ?

Non. Mais ils se devaient de défendre leur village, de protéger leurs familles…

Tout se passa très vite. Les lieux ne furent que hurlements, destruction, poussière, carnage. Et ce, en seulement 10 minutes. 10 courtes minutes qui parurent une éternité pour ces gens. Là où la vie cesse, le temps s'écoule différemment…

Quand le silence retomba, c'était avec le glas de la mort. Il ne restait plus rien. Les maison avaient été détruites, comme arrachées par une bourraque de vent phénoménale. Les habitants, eux, étaient morts soit par le toit de leur propre maison qui leur était tombé dessus, soit par cet ennemi… Leurs corps étaient tous en lambeaux, comme frappés par des coups puissants de hache.

Et tout cela, en seulement 10 minutes…

Et alors que le vent soufflait de nouveau dans ces ruines de poussière et de sang, une plume se posa doucement sur le sol. Une longue plume d'un noir d'encre aux faibles reflets sanguins…

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- Vous m'avez fait demander, prêtresse Yei ?

Agenouillée sur le sol froid du temple, la silhouette resta la tête contre terre, ses mains sous son front, attendant que la femme ne l'invite à se relever.

- Relève-toi.

Elle s'exécuta, se mettant en position assise. La longue robe dotée d'une capuche recouvrait tout son corps et ne laissait rien distinguer de son visage. La femme à l'autre bout de la salle détourna la tête du dehors du temple pour faire face à la silhouette qui, d'après la direction de la capuche, la regardait.

Le temple était faiblement éclairé par quelques torches aux flammes vacillantes, presque mourantes. Une douce odeur d'encens imprégnait la salle silencieuse avant de s'échapper dehors, passant entre les larges colonnes de marbre.

La prêtresse quitta son poste d'observation et s'assit sur les genoux en face de la personne encapuchonnée. Elle était d'âge mur, une quarantaine d'années peut-être. Ses cheveux légèrement grisonnants étaient relevés en un chignon strict et serré et elle portait une toge au long drapé d'un blanc immaculé.

Après un court silence, Yei prit un air des plus sérieux.

- « Il » s'est manifesté, il y a deux jours. Un village a déjà été rasé. Aucun survivant, annonça-t-elle. Et « il » va poursuivre son action meurtrière.

- « Lui » ? Ca signifie que…

La femme hocha lentement la tête, plongeant ses yeux gris dans l'obscurité du capuchon en face d'elle.

- En effet. Nous avons fait tout ce qu'il fallait. Le temps est enfin venu.

L'interlocuteur inconnu baissa légèrement la tête, comme pour réfléchir. Puis la releva promptement.

- Tu penses à… commença Yei en voyant son mouvement.

- Oui. Et « eux » ? Comment faire pour les…

La révélation se fera au moment venu. Ne t'inquiète pas, répondit la prêtresse avec un sourire confiant.

L'être à la capuche fit de nouveau silence et tourna son regard vers le dehors. Il faisait beau aujourd'hui. Il faisait même un peu plus chaud que d'ordinaire pour cette saison. Il était difficile d'imaginer que quelque part, loin, très loin de ce temple, des villages entiers se faisaient massacrer à la vitesse du vent…

Et tout ça, à cause de « lui »… ll était fini le temps où « il » n'était mentionné que dans les ouvrages ou les légendes. Les mots et les paroles s'étaient concrétisés, prenant enfin vie. Une terrible et dangereuse vie.

- Il faudra faire vite, déclara la prêtresse avec calme.

L'inconnu opina de la tête. Puis, après avoir saluer respectueusement la femme, il se leva et se rendit dans une salle voisine du temple.

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Je sais, je sais... Ca évoque rien, hein? Normal! Il est très difficile de capter l'attention du lecteurdès lepremier chapitre, et la difficulté est amplifiée dès lors que l'on s'éloigne de l'histoire de base sur laquelle s'inspire la fic...

En gros, j'ai fait de mon mieux pour créer assez de suspence pour vous faire revenir au chapitre suivant... Ai-je réussi? Oui? Non? Faites-le moi savoir par une tite review!

En tout les cas, même si c'était la seule fois que vous veniez pour lire cette fic, merci quand même d'être passé!Et pour les autres, je leur dit, au prochain capitre!