Hello tout le monde. Alors voilà, j'ai décidé de traduire une fanfic anglaise de CaptainBri-Mazing qui m'a beaucoup plu, cette dernière m'ayant autorisé à la publier.
C'est une fiction UA de l'univers de Doctor Who, et les personnages sont tous humains. L'histoire fera 20 chapitres ; il y a une suite directe à Case of the Ex qui s'appelle Something Worth Living For.
EDIT : cette fic a fait l'objet d'un "nettoyage de printemps", si l'on peut dire ; tous les chapitres ont été relus et les fautes ont été corrigées.
La suite Something Worth Living For est par ailleurs traduite et vous pouvez la retrouver sur mon profil.
N'hésitez pas à me faire part de vos remarques sur la traduction ou sur une quelconque erreur !
Disclaimer : Doctor Who appartient à la BBC, et la fanfiction originale est de CaptainBri-Mazing.
Bonne lecture !
« Pourquoi doit-il y avoir autant de putain de poches ? »
Le Capitaine Jack Harkness de la United States Army se plaignait si fort que toute la base pouvait l'entendre. C'était vendredi, le jour de paye, et tout ce qu'il souhaitait faire était de rentrer chez lui, se doucher, se changer, et se saouler avec sa sœur et son meilleur ami. Ce qui ne risquait pas d'arriver s'il ne trouvait pas son satané téléphone portable. Il y avait un million de poches dans son uniforme, pleines à craquer d'objets inutiles non-désirés, mais qu'il se devait pourtant d'avoir, et son téléphone était introuvable. Il gémit, prêt à s'arracher les cheveux.
« Besoin d'aide, monsieur ? »
Jack se retourna brusquement, faisant face au Premier Sergent gallois qui avait posé la question.
« Oui, je n'arrive pas à trouver mon portable. Pourriez-vous l'appeler, Premier Sergent… »
« Jones, monsieur, Ianto Jones. »
« Jones, Ianto Jones, voici le numéro. »
Jack étudia le soldat d'un regard appréciateur alors qu'il guettait la sonnerie. Il sentit sa fesse gauche vibrer et en sortit le téléphone.
« Ça y est ! Merci infiniment, Jones. »
« Aucun problème. » Jones sourit et Jack s'approcha de lui. « Cela vous dérange si je garde le numéro…Capitaine ? »
Jack sourit malicieusement.
« Pas du tout, Premier Sergent. Pas du tout. »
Jack suivit des yeux le jeune soldat prenant congé avant de faire de même, sa bonne humeur revenue. Il sentit que ce jour était un bon jour.
Donna Noble s'ennuyait. Tout ce qu'elle désirait était de sortir de cette fichue réunion, rentrer chez elle, et sortir avec son frère, Jack, et son tête-en-l'air de meilleur ami, John. Elle l'aimait comme un frère, mais il n'était pas très rieur. Remarquez, c'était un génie, puisqu'il enseignait la physique à l'université locale et qu'il n'avait que 27 ans. Mais pour quelqu'un d'intelligent, il était parfois assez bête.
Elle jeta un œil à sa montre discrètement, poussant un cri de joie intérieur lorsqu'elle vit que la réunion était finie, et que son patron montrait des signes de dissolution. Il ferma sa veste de costume et lissa ses cheveux, signifiant qu'il était prêt à mettre fin à la réunion autant qu'eux.
« D'accord, bon, vous avez probablement tous manqué la moitié de ce que j'ai dit, alors vous aurez un récapitulatif dans l'e-mail que j'enverrai ce soit. Très bien, messieurs-dames, c'est vendredi. Allons boire et devenons quelqu'un d'autre ! » dit-il, et tout le monde poussa un cri approbateur. Dieu bénisse les américains.
Un nouveau programme de main-d'œuvre avait vu une poignée de Britanniques de chaque grande entreprise, université, hôpital et base militaire échanger leur place avec leurs homologues américains pour une année. Ils avaient été pris en charge, avaient reçu un logement ; tout. Ils étaient tous très aimable (ou du moins, ceux qu'elle avait rencontré) et Donna adorait celui qu'ils avaient envoyé dans son entreprise.
Son ancien patron était de l'ancien temps, très strict, et certainement pas amusant. Mais ce jeune américain savait comment passer un bon moment et être professionnel. Elle ramassa vite ses affaires et se dirigea vers son bureau où elle les rangea dans son sac et ferma son ordinateur portable. Elle était juste en train de ranger quelques papiers lorsque son téléphone sonna. « Donna Noble. »
« J'en ai eu un autre.»
Elle gémit quand elle entendit la voix suffisante de son demi-frère.
« Génial Jack. Tu sais combien j'adore ces appels. »
« C'est lui qui est venu vers moi. Je cherchais juste mon téléphone. »
« Il est mineur ? » voulu savoir Donna. Elle savait combien son demi-frère aimait les nouvelles recrues.
« Je peux être prudent. »
« S'il te plait. Maman et Daniel vont devenir dingues si tu te fais virer parce que tu n'as pas su calmer tes pulsions, d'accord ? »
« Merci du conseil. Je quitte la base, où es-tu ? »
« Je m'en vais du bureau. Tu nous rejoins là-bas ? »
« Ouais. Je vais lui passer un coup de fil et lui rappeler d'amener sa petite-copine. »
« Non, ne fais pas ça, » se plaignit Donna « Je ne l'aime pas. »
« Moi non plus, c'est donc notre chance de la faire fuir. »
« Tu as un plan, hein ? »
« Bébé, je suis le Capitaine Jack Harkness. J'ai toujours un plan. »
« Très bien, Capitaine Grosse Tête. On se voit plus tard. »
« Bye. »
Dieu que l'Angleterre lui avait manqué. Respirer l'air pollué de Londres pendant qu'elle descend la rue, vitre ouverte, lui donne les larmes aux yeux. Elle adorait vivre en Amérique. Il y avait tellement à faire et à voir à New York. La ville qui ne dort jamais. Elle avait adoré son temps passé là-bas, grâce à son boulot. Elle avait des tonnes d'amis, un travail, un petit-ami qu'elle aimait. Mais sa ville natale lui avait tant manqué. Même les plus petites choses lui avaient manqués, comme les vendeurs de frites à chaque coin de rue, le côté campagne, et sa famille. Et à dire vrai, sa mère, son père, Donna, et Jack lui avaient manqué. Et Lui aussi. Par-dessus tout, elle ne pouvait pas attendre de le revoir. Pour voir à quel point il avait changé, ou pas. Pour voir s'il était toujours à elle, même s'ils s'étaient séparés dans les meilleurs termes et qu'ils ne s'étaient rien promis. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander, que peut être, il avait tenu sa promesse, autant qu'elle avait tenu la sienne.
Grâce au programme de main d'œuvre, elle pouvait revenir chez elle et prendre un appartement près de Jack. Elle s'était installée et avait fini de déballer ses affaire, alors elle se récompensa en sortant à leur pub préféré. C'était leur endroit, à eux quatre. Elle ne savait pas s'ils seraient là ce soir, mais elle allait tenter le coup.
(Le Docteur) John Smith ne savait pas ce qui clochait chez lui. Il avait eu un sentiment étrange tout au long de la journée alors qu'il enseignait pendant ses cours. Comme si tout à coup sa peau n'était pas à sa place ; le bout de ses doigts picotait, comme si quelqu'un lui avait donné un coup qui l'avait engourdi. Il ne pouvait s'empêcher de taper du pied pour essayer de se débarrasser de toute l'énergie en lui. Il y avait une sensation tenace dans un recoin de son esprit, lui disant que quelque chose d'énorme approchait – non, que quelqu'un approchait. Mais quoi ?
« John ? John ? John ! » Il tressauta lorsqu'il entendit son nom et il cligna des yeux avant de se tourner vers sa petite-amie. « Tu vas bien ? » lui demanda Martha Jones, un regard inquiet sur son visage. Il sourit et hocha la tête. Ils étaient en route vers le pub pour leur rassemblement hebdomadaire. Jack était toujours à la base, occupé avec son travail (et à coucher avec autant de soldats qu'il pouvait) et le nouveau programme de main d'œuvre occupait Donna plus que d'habitude depuis quelques semaines. Alors il était agréable de se retrouver et d'être avec les gens qu'ils aimaient. En effet, Martha avait insisté pour venir, cette fois. Ils sortaient ensemble depuis presque un an et elle était déterminée à entrer dans sa vie. Il était si mystérieux, même après une année. Il gardait sa vie avec elle séparée de son autre vie privée. Il ramenait tout le temps son travail à la maison et elle n'en comprenait pas un traitre mot. Il adorait enseigner, elle pouvait le voir, mais elle ne pouvait s'empêcher de sentir qu'elle passerait toujours après sa carrière.
Et après ses amis. Elle avait rencontré Jack et Donna seulement une poignée de fois. Jack était poli et gentil, et la draguait uniquement pour énerver John. Donna la tolérait au mieux, Martha le voyait très bien. Elle ne savait pas ce qu'elle lui avait fait, mais John lui avait expliqué que Donna le voyait comme un petit frère qui avait besoin d'être surveillé. Elle était un peu trop protectrice, mais il se prêtait au jeu, comme il l'avait toujours fait quand ils étaient petits.
Martha espérait que ce soir, les choses iraient mieux. Elle et John avaient finalement emménagé ensemble, même s'il avait trainé des pieds tout le chemin, insistant sur le fait que c'était domestique. Martha était persuadée qu'avec le temps, il s'y habituerait et (avec un peu de chance) qu'ils se marieraient.
Pauvre Martha Jones. Elle n'avait aucune idée de ce qui allait arriver.
