Bonjour à tous !
Cette fiction portera sur les événements qui suivent immédiatement la mort de Voldemort.
Elle se déroulera sur plusieurs chapitres, que j'essaierai de poster, autant que possible, au moins une fois par semaine (je suis en études donc je ferai de mon mieux).
J'ai déjà défini les couples, mais je vous laisse découvrir ;)
Je ne sais pas encore jusqu'où je vais aller, mais ça mûrit!
Enjoy !
Disclaimer : Rien à moi, tout à JK Rowling
Rating : T (des fois que ^^)
C'est ma première, soyez indulgent ^^
Chapitre 1 : Le lendemain de la Bataille
** Il s'adressa seulement à Dumbledore, cependant, choisissant ses mots avec un soin extrême. Tout épuisé qu'il fût, le regard brouillé par la fatigue, il lui fallait faire un dernier effort, chercher un dernier conseil.
-La chose qui étais cachée dans le Vif d'or, commença-t-il, je l'ai laissé par terre, dans la forêt. Je ne sais plus exactement où, mais je ne vais pas aller la rechercher. Vous êtes d'accord ?
-Oui, mon cher Harry, répondit Dumbledore.
Dans les autres tableaux, les visages parurent perplexes, intrigués.
-C'est une décision sage et courageuse, approuva Dumbledore, mais je n'en attendais pas moins de toi. Quelqu'un d'autre sait-il où elle est tombée ?
-Personne, assura Harry.
Dumbledore hocha la tête d'un air satisfait.
-Mais je garderai le cadeau d'Ignotus, poursuivit Harry.
Dumbledore eut un sourire radieux.
-Bien sûr, Harry, la cape est à toi pour toujours jusqu'à ce que tu la lègue à quelqu'un !
-Il y a également ceci.
Lorsque Harry montra la Baguette de Sureau, Ron et Hermione la contemplèrent avec une révérence que, même l'esprit embrouillé par le manque de sommeil, il n'aimait guère.
-Je n'en veux pas, dit-il.
-Quoi ? s'exclama Ron. Tu es dingue ?
-Je sais qu'elle est puissante, reprit Harry d'un ton las. Mais j'étais plus heureux avec la mienne. Alors…
Il fouilla dans la bourse accrochée à son cou et en sortit les deux morceaux de bois de houx, tout juste reliés par un mince filament de plume de phénix. Hermione disait qu'on ne pouvait pas la réparer, que les dégâts étaient trop importants. Tout ce qu'il savait, c'était que si cela ne marchait pas cette fois-ci, rien ne marcherait jamais.
Il posa la baguette brisée sur le bureau du directeur, la toucha avec l'extrémité de la Baguette de Sureau et dit :
-Reparo.
Sa baguette se reconstitua alors, et des étincelles rouges en jaillirent. Harry sut qu'il avait réussi. Il prit la baguette de houx à la plume de phénix et sentit une soudaine chaleur dans ses doigts comme si sa main et la baguette magique se réjouissaient d'être à nouveau réunies.
-Je vais remettre la Baguette de Sureau là où elle était, dit-il à Dumbledore qui le regardait avec une immense affection, une immense admiration. Elle peut bien y rester. Si je meurs de mort naturelle, comme Ignotus, son pouvoir sera brisé, n'est-ce pas ? Son dernier maître n'aura jamais été vaincu. Ce sera sa fin.
Dumbledore approuva d'un signe de tête. Ils échangèrent un sourire.
-Tu es sûr ? demanda Ron.
Il y avait une légère trace de convoitise dans sa voix, tandis qu'il regardait la Baguette de Sureau.
-Je crois qu'Harry a raison, murmura Hermione.
-Cette baguette cause trop d'ennui pour ce qu'elle vaut, reprit Harry. Et très sincèrement – il se détourna des portraits, ne pensant plus qu'au lit à baldaquin qui l'attendait dans la tour Gryffondor et se demandant si Kreattur ne pourrait pas lui apporter un sandwich là-bas -, j'ai eu suffisamment d'ennuis pour le reste de mes jours. **
Le portrait de Dumbledore appuya ses paroles d'un signe de tête. Harry se dirigea vers la porte, suivit de Ron et Hermione, traversa les couloirs et descendit les escaliers du château menant au parc de Poudlard sur lequel la nuit commençait à tomber. Le petit groupe prit ensuite la direction du dernier lieu de résidence de leur regretté directeur à la barbe argentée.
La tombe profanée par Jedusor ne semblait pas avoir subie d'autre dommage durant la bataille. La dépouille de Dumbledore reposait les mains croisées sur sa poitrine, le visage si paisible qu'on aurait pu le croire endormi. Ils s'arrêtèrent quelques instants devant la tombe de marbre blanc, dans un silence respectueux. Enfin, Harry alla replacer la Baguette de Sureau entre les mains croisées de son ancien mentor, tandis qu'un murmure d'adieu était prononcé par Ron.
Quand ce fût fait, Harry et Ron se placèrent tous les deux légèrement en retrait tandis qu'Hermione réalisait des mouvements fluides avec sa baguette magique au-dessus de la tombe. Le couvercle se reforma en un seul morceau, et se remit à sa place initiale, scellant à nouveau la tombe du plus grand directeur que Poudlard ait jamais connu.
Tous les survivants de la bataille dormirent au château. Les tables furent repoussées contre les murs et le professeur McGonagall fit apparaître assez de sac de couchage pour tout le monde. A l'instar du reste de la journée, personne n'avait tenu compte de la maison à laquelle il appartenait. Ils s'étaient tous mélangés, enseignants et élèves, parents et fantômes, centaures et elfes de maison.
Très tard dans la nuit le nouveau ministre de la magie par intérim, Kingsley Shackleblot, arriva à Poudlard.
-Bonsoir Mr. le Ministre, l'accueillit McGonagall en arrivant dans le Hall d'entrée, ayant été prévenue par l'un des fantômes.
Elle avait les traits fatigués et d'immenses cernes courraient sous ses yeux couleur émeraude. Une lueur éteinte dans son regard, trahissait qu'elle avait vu bien trop de morts en une seule journée.
-Bonsoir Minerva. Je vous en prie, appelez-moi Kingsley, demanda ce dernier. Après tout, nous nous connaissons bien et je ne fais qu'assurer l'intérim, ajouta Shackleblot de sa voix grave et posée.
Elle hocha la tête.
-Je pense qu'il est nécessaire que nous parlions au plus tôt de l'avenir de ce château et de ses élèves, annonça le ministre. Pourriez-vous s'il vous plait réunir vos collègues dans le bureau du directeur le plus rapidement possible ?
-Cela ne peut-il pas attendre demain ? demanda McGonagall d'une voix sèche. Nous sommes tous épuisés physiquement et moralement.
C'était un euphémisme. Aucun des combattants n'avaient fermé les yeux depuis moins de 36h, les professeurs ayant été extrêmement sollicité après la bataille pour fouiller le château à la recherche des corps des défenseurs tombés au combat.
-Non professeur. Je suis désolé, dit l'Auror une pointe de tristesse dans la voix, ça ne peut pas attendre. Je suis débordé et il faut absolument que cette discussion soit réglée ce soir, pour le bien des élèves.
-Très bien, soupira la directrice adjointe. Retrouvez-moi dans le bureau dans dix minutes.
Sur-ce, elle tourna les talons et partie à la recherche de ses collègues.
Douze minutes plus tard, la porte du bureau que Rogue avait occupé toute l'année en tant que directeur se referma sur le dernier professeur attendu, Hagrid, qui murmura un « excusez-moi du retard » d'un ton bourru. Le corps professoral n'était pas complet et ceux qui étaient présent avaient clairement connu des jours meilleurs. Tous arboraient une collection diverse de blessures, plus ou moins graves malgré les premiers soins que leur avaient prodigués Madame Pomfresh. Il manquait à l'appel les professeurs Slughorn, Trelawney et Firenze, tous les trois très sérieusement touchés pendant la bataille. Les présents s'étaient disposés en arc de cercle autour du bureau directorial, celui-ci noyé sous un désordre de paperasse. Les portraits des anciens directeurs étaient calmes et observaient avec attention ce qui allait suivre.
Le professeur McGonagall fit signe à Shackleblot qu'ils étaient au complet, et celui-ci prit la parole :
-Tout d'abord, je voudrais vous dire un immense merci. Ce fut un honneur d'avoir combattu à vos côtés pour défendre Poudlard. Le mage noir connu sous le nom de Voldemort n'est plus grâce à Mr. Potter, mais nous avons tous payés un prix terrible pour cette victoire.
Il fit une pause : un voile de tristesse s'était abattu sur les visages en face de lui à l'évocation du « prix » en question, des proches qu'ils ont perdus tout au long de cette guerre.
-Cependant, grâce à vous et tous ceux qui se sont battus cette nuit, la guerre est finie, et les élèves évacués sont tous sains et saufs, annonça le ministre. Ils sont actuellement dans les locaux du ministère, en attendant de pouvoir retrouver leur famille.
Un murmure de soulagement parcouru les enseignants et les portraits.
-Un hommage nationale sera rendu dans cinq jours à tous ceux qui sont tombés au combat la nuit dernière, continua l'Auror, et le ministère se chargera de rapatrier les corps auprès des familles. Je propose qu'un monument à leur mémoire soit construit dans le parc du château.
-Ce ne serait que justice, déclara Chourave, qui avait du mal à retenir ses larmes. Elle n'avait jamais vraiment accepté la mort de Cedric Diggpry trois ans plus tôt, alors voir autant de morts parmi les élèves restés pour combattre l'avait anéanti.
-Il le faut en effet, ajouta Flitwick, qui de son côté avait l'impression d'avoir vieilli de 20 ans en une seule nuit.
Tous les autres approuvèrent, d'un murmure ou d'un hochement de tête. Le cœur de Kingsley se serra. Il avait beau s'être préparé, personne ne pouvait rester de marbre devant la douleur qu'il lisait dans les yeux des personne rassemblées devant lui. Néanmoins, il se devait de rester le plus détaché possible afin de mener à bien la mission qui l'avait conduite ici, et parce que c'était son devoir.
-Bien. Maintenant que les points douloureux ont été réglés, je crois qu'il est temps d'aborder l'avenir de Poudlard, dit le Ministre de la Magie avec un sourire qu'il voulait encourageant.
Ça vous plait pour l'instant ? ^^
N'hésitez pas à mettre une review. Je pourrai faire mieux avec.
