QUAND LA MORT PARAIT SI BELLE
Prologue
Lily serra son bébé dans ses bras, effectuant de lents va et viens le long de la petite chambre d'enfant. Prêt de la fenêtre se trouvait un petit lit à barreaux en bois clair et décoré d'un petit ourson en peluche. A l'opposé se trouvait une commode claire avec, sur le dessus, la table à langer. Dans un coin de la pièce, un cheval à bascule et un tapis sur le sol terminaient de décorer la chambre simple mais joli du bébé.
La jeune femme rousse baissa son regard vert sur le bébé à la touffe noir dans ses bras dont les yeux aussi émeraude que les siens étaient humides de larmes. Elle se retint de soupirer de soulager en constatant que son fils s'était enfin calmer et commençait même à s'endormir à force d'aller et retour dans la pièce. Avec prudence, comme effrayée à l'idée de réveiller son fils pour repartir dans une nouvelle crise de larmes à calmer, la mère déposa avec délicatesse son enfant dans son lit au même moment où son mari pénétra les lieux en s'approchant du lit.
"Harry s'est calmé ? demanda-t-il dans un chuchotement en passant un bras autour de la taille de sa femme alors que cette dernière se relevait, se callant contre son époux tout en regardant son bébé dormir avec le sourire.
-Oui, enfin, répondit-elle avant de regarder son époux. C'est pourquoi on va partir d'ici pour parler avant qu'il ne se réveille."
L'homme qui avait offert à son fils sa touffe de cheveux noirs indomptables, sourit amusé en sortant de la pièce, se tournant une fois dehors vers sa femme qui ferma à demi la porte, posant ses deux noisettes cachés derrière ses lunettes rondes sur les courbes magnifique (à son goût) de sa femme. Cette dernière, lorsqu'elle le remarqua alors qu'elle se tournait vers le père de son enfant, roula des yeux en faisant signe à ce dernier de descendre, faisant ricaner ce dernier.
" je vous jure." soupira-t-elle en le suivant, un sourire aux lèvres.
Nous étions la nuit du 31 Octobres, et les enfants dehors sortaient pour frappaient aux portes, comme le voulait la tradition d'Halloween. Pourtant, les Potter n'auraient jamais dût ouvrir lorsque des coups furent frappaient à leur porte.
Harry tourna son regard émeraude vers la silhouette inerte et pâle de Voldemort. Ce dernier était mort comme un homme, lui qui se prenait pour un dieu et cela aurait sans doute fait rire le brun si le moment n'avait pas été tel quel. Après quatre longues années de lutte acharnée et une guerre semblant sans fin, celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était enfin mort et pour de bon cette fois. et cela grâce à nul autre que Harry Potter, le-garçon-qui-a-survécu, devenu aujourd'hui, le-garçon-qui-a-vaincu. Pourtant, allongé là, dans la boue et le sang, Harry n'avait qu'une envie : pleurer. Alors que le monde sorcier allait le féliciter pour les avoirs sauver du plus grand mage noir de tout les temps, le brun se haïssait d'avoir osé tuer quelqu'un. En fait, il haïssait le monde sorcier pour avoir fait de lui un meurtrier et avoir dicté sa vie depuis sa naissance. Pas une seule fois dans sa vie, le brun n'avait vécus. Il n'avait fait que survivre jusqu'au jour où il mourrait pour sauver le monde sorcier, tout du moins, c'est ce qu'il pensait. C'est pourquoi il ne comprenait pas vraiment pourquoi il était encore là à respirer et à vivre.
Ses yeux se tournèrent de nouveau vers le ciel qui semblait, peu à peu, disperser les nuages sombres pour laisser place aux bleus azure, comme si il se réjouissait aussi de la mort de Voldemort. Pourquoi ? se demanda le brun. Comment pouvait-il se réjouir de la mort de quelqu'un ? Une ombre se dessina, obligeant Harry à tourner son regard vide et sombre en direction de l'homme qui se tenait debout à côte de lui. L'homme portait toujours ses longues robes noirs, faisant sourire le brun intérieurement. Toujours fidèle à lui-même alors qu'il vient de frôler la mort de peu. Snape se mit à lui parler en le fixant de ses orbes sombres sans que le brun n'entende ce qu'il lui dise. Tout ce qu'il voyait, c'est ses lèvres bouger. Alors même que Snape fronçait les sourcils en constatant l'absence du jeune homme, ce dernier tourna son regard en direction du corps sans vie de Voldemort.
Tel une poupée sans vie, Harry se sentit soulever du sol par deux bras musclé et nez se retrouva collé à un tissu noir, Voldemort éloigné de son champ de vision. Il sentit Snape s'éloigné et bientôt apparaître le château ou tout du moins ce qu'il en restait. Bientôt des cris et des pleures se firent entendre, mêlé aux exclamations de joie de certains à l'idée d'être enfin débarrasser de vous-savez-qui. Le bruns sentit une larmes couler le long de sa joue, puis une autre, et une autres, jusqu'à fermer les yeux en étouffant les sanglots contre les robes de l'adulte qui ne disait rien, continuant de le porter il ne savait où.
