DISCLAIMER : Les personnages et le monde de la magie appartiennent à J.K Rowling. L'histoire est la notre (il manquait juste un petit HPDM dans l'original !)

COUPLES : L'histoire est centrée sur un bon vieux HP/DM. En second plan Ron/Hermione et Remus/(surprise !).

RATING : A priori ce ne sera pas une fic joyeuse joyeuse, donc vu que certains thèmes peuvent choquer les plus jeunes : M.

A/N :

L'histoire commence juste après la guerre, donc on ne prend pas en compte l'épilogue.

Harry n'a pas été avec Ginny.

Remus n'a jamais été avec Tonks, et a survécu à la guerre. Par contre Tonks est morte (Teddy n'existe pas).

Fred n'est pas mort ! (JK est bien trop cruelle !)

PROLOGUE

Un cri déchira le silence paisible d'une nuit des plus banales de ces cris sinistres qui en une seconde, vous glacent le sang et raidissent les muscles. De ces cris qui vous coupent le souffle, bien qu'ils aient été poussés par un autre. De ces cris qui vous immobilisent quand bien même votre conscience vous intime dans chercher la source et de venir en aide au pauvre manant duquel il s'est échappé. Et puis, aussi soudainement que le cri avait été poussé, il cessa.

Après les quelques secondes nécessaire à la reprise de leur esprit, la maisonnée sembla se réveiller brusquement. Les trois occupants de la résidence qui, quelques minutes auparavant, dormaient encore à point fermés, quittèrent la chaleur de leur lit douillet avec empressement pour aller affronter le froid nocturne, la chaleur émanant perpétuellement des nombreuses cheminées, ne semblant pouvoir le combattre.

Le premier, était un homme dont la carrure imposante ne semblait pourtant pas faire oublier les traits fatigués de son visage, vieux avant l'âge, où de trop nombreuses rides parcouraient des traits pourtant fins. On devinait, à travers chacune de ces trop nombreuses rides, les soucis trop nombreux d'une vie fatiguée. Vêtu d'un épais pyjama, dont le tissus rêche en aurait rebuté plus d'un l'homme, alerte malgré l'heure matinale, se dirigea avec empressement vers la salle d'eau où il entreprit de dévaliser le contenus des armoires où fioles et onguents divers s'entassaient sans fin sur les étagères trop nombreuses. Les bras, rapidement trop chargés, il se résolut à abandonner les lieux pour se diriger de ce pas mesuré et empressé, né de l'habitude, vers les tréfonds de l'immense bâtisse.

Bientôt, l'homme quitta les étages de la haute demeure, pour se diriger vers une porte, dont même la poignée discrète semblait avoir était conçue pour qu'on en oubli jusqu'à l'existence. Avec difficultés, l'homme parvint, aux pris de nombreux efforts, à pousser la porte qui révéla un escalier de fer dont l'âge ne pouvait même plus être estimé. L'homme entreprit bientôt la descente de ces trop nombreuses marches, chacun de ces pas déclenchant les grincements sinistres de l'escalier vétuste. Ce dernier laissait place à un couloir étroit et court dont plusieurs portes tapissaient les murs.

Tout aussi soudainement que le premier avait été poussé, un second cri retentit. L'intensité décuplée de ce dernier laissait deviner son rapprochement. Il paraissait provenir d'une de ces lourdes portes en plomb. Surpris l'homme laissa échapper une fiole qui rebondit sur les pierres grossières et qui finit par se briser, laissant échapper un liquide grumeleux ressemblant étrangement à de la vase. Un juron s'échappa des lèvres de l'homme qui ne prit pas la peine de réparer les dégâts et qui se dirigea avec un empressement renouvelé vers, ce qui semblait être, la dernière porte du couloir. Malgré son empressement évident, l'homme prit le temps de s'arrêter devant la porte pour psalmodier quelques paroles inaudibles. Après plusieurs minutes, un déclic se fit enfin entendre et l'homme ne perdit pas un instant avant de la pousser, comme s'il eut agit d'une simple feuille de papier. Cette dernière n'en émit pas moins des grondements sinistres, preuves qu'elle n'avait pas été utilisée depuis fort longtemps.

Si les cris avaient glacé le sang des habitants de la vieille demeure, la vision qui s'offrit devant les yeux emplis de douleur de l'homme ne fut pas comparable, et ces yeux se voilèrent davantage encore.

La pièce, longues de quelques pieds seulement, était dépourvue de tout mobilier. Aucune fenêtre ne venait gracier les murs épais de leurs présences. Les ténèbres qui y régnaient, poussaient naturellement à imaginer quelques horreurs inavouables. Et bien que d'une propreté évidente, il y régnait une odeur acre qui aurait donné la nausée au plus averti des aventuriers. Faisant fis de l'état de la pièce comme s'il eut s'agit de simple détails anodins de la vie quotidienne, l'homme se dirigea vers le mur le plus éloigné de la porte. Il se dirigea avec tant d'aisance dans cet espace opaque qu'on lui aurait aisément conféré quelques aptitudes surnaturelles.

Ralentissant l'allure, il se stoppa à quelques mètres d'un matelas épais et large qui avait été disposé à même le sol et sur lequel on pouvait distinguer une forme recroquevillée, dont seuls les gémissements continus qui en émanaient prouvés qu'elle fut encore en vie.

Avec empressement, l'homme déposa à même le sol, les nombreuses potions, ne semblant désormais plus se soucier de leur importance. Tendant un bras prudent mais déterminé vers la silhouette secouée de tremblements, il prit la parole pour la première fois depuis qu'il avait quitté son lit :

« - Harry ? »

Ce simple mot, murmuré si faiblement qu'il en était presque inaudible, fut accueillit par un silence pesant. La silhouette désormais silencieuse, devint soudainement immobile et seul le rythme saccadé de sa respiration erratique laissait deviner qu'elle fut encore consciente.

A suivre …

A/N

Merci à tous ceux qui ont lu ce court prologue. Promis les prochains chapitres seront plus longs (entre 6 et 12 pages en moyennes). A priori publication bi-mensuelle pour essayer de pas trop vous faire attendre.