Me revoici sur ce site! Ça fait si longtemps! Je n'ai pas écrit depuis très longtemps, je dois l'avouer. Mais cette histoire trainait depuis des mois dans même tête et pour réussir à passer à autre chose, je dois l'écrire.
Je n'ai pas de beta, donc si vous voyez des fautes, désolée! J'adore les commentaires, ils m'inspirent et me donnent envie d'écrire plus rapidement!
Je tiens à préciser que cette histoire comportera énormément de spoilers entre les saison 3 à 10. Elle se centrera principalement entre les saisons 5 et 9. Le rythme de parution sera quelque peu au hasard, tout dépendant de ma charge de boulot au travail et ma fatigue.
Disclaimer: Supernatural, les personnages de la série appartiennent à leurs auteurs respectifs. Les OCs m'appartiennent. Aucun argent n'est fait avec cette histoire!
Introduction
Parfois, la vie est étrange. On réalise qu'elle est éphémère et dans une contradiction idéale, nous commençons à faire des sports extrêmes, nous partons en voyage dans des pays dangereux, tentons l'impossible et poussons nos corps à bout. Nous nous abandonnons dans cette certitude que la mort nous guette alors qu'en fait, nous l'encourageons à venir plus vite qu'il ne le faudrait. On se réveille avec la puissante croyance que ce jour pourrait être le dernier.
Mais que ferions-nous si ce n'était pas le cas?
Si nous avions vécut depuis si longtemps que nos souvenirs étaient flous, que lorsque nous étions prêts à accepter l'ultime destin, celui-ci s'échappait, encore et encore?
Ce n'est pas vraiment le genre de pensées que nous avons tous les jours mais… Parfois la vie est étrange.
O.o.O.o.O.o.O
'' Crazy, but that's how it goes
Millions of people living as foes
Maybe it's not too late
To learn how to love
And forget how to hate''
Un rai de lumière s'infiltrant sous une porte blanche laissait entrevoir une petite chambre blanche. Quelques photos, des posters de plusieurs époques, un drapeau américain et un billet de spectacle décoraient les murs froids. Un large lit couvert d'un édredon mauve trônait dans un coin, le lourd tissu bougeant un peu. La pièce était froide comparée à l'envoutante chaleur contenue par ces draps. Malgré tout, une main émergea, attrapant le cellulaire qui était la cause du bruit, éteignant l'alarme. La main laissa tomber l'appareil électronique sur l'oreiller et une rapide inspiration résonna dans la pièce quand le plastique toucha la peau encore chaude du sommeil du juste.
-Connerie.
Les draps volèrent au pied du lit en un instant, une tête couverte de cheveux bruns et ébouriffés apparaissant. La jeune femme s'étira rapidement, craquant son épaule et jetant un regard mauvais à son oreiller. Elle s'enveloppa, cachant sa nudité dans une robe de chambre douce au ton rosé, en quête de café et qui sait, un toast?
Du bout du pied, elle ouvrit le réfrigérateur, tirant de sa cachette un carton de lait, de son autre main, une tasse se fit prendre en otage de l'armoire. Si l'on portait un peu d'attention du la cuisine, on pourrait constater que la plupart des objets s'y trouvant sont très disparates. Aucunes tasses s'y trouvant, ou même aucune assiette, bol ou fourchettes ne sont identiques. Malgré tout, le café se trouvant à présent dans la tasse choisie ce matin-là remplissait parfaitement son office, offrant de la merveilleuse caféine à la jeune femme aux yeux endormis qui avaient encore oublié le carton de lait sur le comptoir et qui allait probablement le regretter le soir venu.
Tasse à la main, elle retourna dans sa chambre, pigeant dans son armoire un pantalon noir et une blouse blanche, se préparant à aller au travail. Le café fut drainé, le toast, un mirage mais une barre de céréales trouva un coin dans le sac à main donc ce n'était pas une défaite complète. Un autobus fut pris et une journée de travail commença. Paperasse, contrats, appels et meetings passèrent à une vitesse folle. Un jour comme tous les autres, dans une banque ordinaire, avec des clients ordinaires...
Peut-être pas si ordinaire au final…
-Haut-les mains! Les mains loin des alarmes!
La jeune femme soupira dans son bureau. D'une main, elle prit le combiné de son téléphone, appelant la police, regardant le hold-up par la fenêtre de son bureau. Un des hommes croisa son regard, criant quelque chose à ses collègues. La brunette finalisa son explication à la ligne d'urgence et déposa le téléphone sur le bureau alors que le braqueur ouvrait sa porte à la volée. Posée, elle leva les mains alors qu'il s'approchait d'elle, la menaçant.
-Si vous devez tuer quelqu'un aujourd'hui, ce sera moi. Je serai votre otage. Je me porte volontaire.
Elle put voir la surprise dans le visage de l'homme qui suait sous son masque. Son calme le prenait visiblement de court.
-J'ai eu une longue vie, vous ne croyez pas?
D'un mouvement souple, elle se leva, prête à suivre l'homme qui l'attrapa durement par le bras et l'entraina à l'extérieur. Des sirènes retentissaient déjà à l'extérieur. Un métal froid fut pressé contre sa tempe, son corps pressé contre celui de l'homme qui semblait la prendre au mot. Les policiers commencèrent à menacer les voleurs, ne s'attirant que des cris et des tirs perdus. Un être désespéré est toujours plus dangereux… Le blond qui la tenait s'avança devant la fenêtre, l'utilisant toujours comme bouclier humain. Une de ses collègues cria son nom, désespérée.
-Maria! Non!
Un tir retentit et Maria vit du coin de l'œil, une petite rouquine, une petite chose, fragile et douce, sa nouvelle protégée, Suzie, sa petite Suzie, s'écrouler. D'un mouvement, elle désarma son agresseur, lui tirant dans le genou gauche dans le même mouvement fluide. Levant le bras, elle tira dans le torse du responsable avant de tirer la cuisse du troisième. La tuer elle. Pas de problème. Mais tuer les quelques personnes qui réussissaient à percer la distance qui la séparait des autres… Le dernier voleur tourna le coin et se retrouva avec une balle en plein ventre pour sa peine. Elle tourna sur elle-même, observant les dégâts, les sourcils froncés. Les clients fuyaient déjà et ses collègues commençaient à sortir de leurs cachettes. Sans leur prêter d'attention, elle rejoignit Suzie, fermant les yeux de cette dernière en soupirant. Ses collègues lui demandaient si elle allait bien, et les murmures de surprise et les pleurs de frayeurs se firent plus bruyants. Et un cri. Une caissière cria alors que le blond au genou éclaté levait une seconde arme à feu. Un coup de feu et une sensation de feu dans son dos. Une sensation mouillée et chaude glissant sur sa peau, collant sa chemise. Elle se senti tomber. Son souffle se bloquait dans sa poitrine. Elle entendit les policiers entrer plus qu'elle ne les vit. Des coups de feu furent échangés. Ses pensées se brouillèrent et elle perdit conscience sur une dernière chose.
Faite que ce soit la dernière fois.
Veuillez me pardonner pour cette intro si courte et quelque peu violente!
N'hésitez pas à laisser vos commentaires!
