Bonjour tout le monde, je suis une tite nouvelle, j'espère que cette histoire vous plaira.
Harry Potter et l'enfant de lumière.
Prologue : sommeil troublé.
Dans une chambre sombre d'un quartier calme de privet drive, une jeune homme se retournait inlassablement dans son lit cherchant avec peine le sommeil. A chaque fois qu'il tentait de fermer les yeux, il voyait un corps tomber après avoir reçu de plein fouet, une lumière verte.
Cette scène, il l'avait vue et revue des dizaines de fois depuis ce jour fatidique, où il l'avait perdu.
Il était deux heures du matin, lorsqu'il ouvrit les yeux pour la troisième fois cette nuit. Le corps couvert de sueur, les yeux rouges d'avoir trop pleuré, le teint d'un pâleur mortuaire, il ne cessait de se demander quand il allait enfin retrouver le sommeil.
Sombres étaient ses pensées, la culpabilité le rongeait, c'était sa faute s'il était mort.
Combien d'êtres aimés allait-il encore perdre avant de pouvoir vivre normalement ?
Des êtres qu'il aimait, il en avait déjà beaucoup perdu pour quelqu'un de son âge. A un an, un mage noir très puissant du nom de voldemort avait tué ses parents et tenté de le tuer lui aussi mais l'amour de sa mère le sauva.
Il se retrouva orphelin, ignorant tout du monde d'où il venait. Il fût envoyé chez les Dursley, derniers membres de sa famille encore en vie. Son enfance avait été chaotique, jusqu'à ses onze, il avait vécu dans un placard sous l'escalier.
Puis son véritable monde s'est fait connaître à lui. Il est entré dans la meilleure école de sorcellerie de Grande Bretagne, Poudlard.
Il y a trouvé sa première vraie maison, des amis sur qui compter, il y a d'abord Ronald Weasley, le 6ème enfant d'une famille nombreuse et puis Hermione Granger, moldue de son état mais dont l'intelligence dépasse de loin le meilleur des sorciers de son âge.
Il avait traversé avec ses deux amis le pire comme le meilleur, ils étaient inséparables ces trois là.
Mais aujourd'hui, Harry ne pouvait plus se permettre de les perdre car ça, c'est sûr il ne le supporterait pas. Il prit donc la résolution de gâcher leur amitié pour les protéger et les épargner de la rage meurtrière de Voldemort car après tout il voulait toujours le tuer.
Cette dernière année, sa vie avait pris un tournant beaucoup plus sombre, teintée de tristesse, de rage, de vengeance et de culpabilité.
Cette culpabilité qui le ronge petit à petit et qui finira par le détruire.
« Le seul moyen de les protéger de ce fou furieux, c'est de m'éloigner d'eux » pensait-il au plus profond de lui-même.
« Mais comment faire ? Je ne peux pas les éviter lorsque je serai de retour à Poudlard. Il n'y a plus qu'un moyen, m'enfuir et ne pas leur dire où je vais. De toute façon, je ne sais pas moi même où aller. »
Sa décision était donc prise. C'est donc le cœur lourd de peine qu'il fit sa valise et partit aux premières lueurs du jour.
Il marchait vers sa nouvelle vie...
A plusieurs kilomètres de là, au 12 square Grimauld, Albus Dumbledore apparut comme par enchantement dans la cheminée du salon. Son visage était inquiet et on sentait sa nervosité poindre par tous les pores de sa peau.
-« Rémus, Je suis inquiet les barrières magiques de la maison des Dursley ont été désactivées pendant un court moment et ce n'est pas moi. »
-« Que voulez-vous dire, il est arrivé quelque chose à Harry ? »
-« C'est fort possible, j'ai peur qu'il fasse une bêtise. La mort de Sirius, le retour chez les Dursley et cette pro... J'ai peur qu'il ne supporte pas. »
-« Albus que me cachez-vous ? Pourquoi avez-vous aussi peur, que lui avez-vous révéler après la mort de Sirius ? »
-« L'intégralité de la prophétie dont il est le principal acteur pour nous débarrasser du mage noir .»
-« Que voulez-vous dire par là ? Je n'aime pas ce que vous venez de me dire. Dites moi ce que vous savez, Harry est comme mon neveu, c'est le fils de feu mon meilleur ami. S'il lui arrivait quelque chose, je ne vous le pardonnerais pas Albus. »
-« JE sais Rémus, j'aurais tant aimé qu'il n'ait pas à subir tout ça malheureusement c'est impossible, il est le seul à pouvoir battre Voldemort si l'on en croit la prophétie. »
-« Vous ne me dites pas tout n'est-ce pas ?»
-« Non, la prophétie dit que tant que les deux seront en vie aucun des deux ne pourra vivre normalement ce qui fait donc d'Harry une victime ou un meurtrier. »
Rémus venait de s'effondrer dans le divan derrière lui, il venait de perdre son dernier meilleur ami et là maintenant il risquait de perdre Harry. S'en était trop pour lui, des larmes coulèrent le long de ses joues. Quand tout cela allait-il cesser ?
Quand Harry et lui pourraient oublier tout ces morts, tout cet horrible passé ?
Cela faisait plusieurs heures qu'il errait sans but, il marchait droit devant lui, combien de kilomètres avait-il parcouru ? Ca, il ne le savait pas. Il regarda autours de lui et vit un parc avec un cimetière.
Il s'avança vers celui-ci et remarqua qu'il ne l'avait jamais vu auparavant.
Quelque chose le frappa, un nom sur plusieurs tombes POTTER comme lui.
Il y avait Abel et Héléanor Potter mais aussi à sa plus grande surprise Lily et James.
« Impossible, ce ne peut être les tombes de mes parents, non, pas maintenant, pourquoi tout me ramène à mon destin, non, laisser moi le temps » cria-t-il en tomba à genou les larmes aux yeux.
Il entendit alors une voix douce et chaleureuse qu'il semblait connaître mais dont il ne se rappelait à qui elle appartenait.
- « Laissez-moi tranquille, je vous prie, laissez-moi en paix juste quelques instants... »-« Je ne peux accéder à ta requête, ta sécurité en dépend,..., mon fils .»
Harry se retourna vers la source de cette voix.
-« Qu'avez-vous dit ? »
-« Tu as très bien entendu, je t'ai appelé mon fils .»
-« Mes parents sont morts, je suis devant leurs tombes. »
Après avoir regardé la silhouette translucide qui lui parlait, Harry faillit s'évanouir, c'était le corps de sa mère, il en était sûr.
-« Tu m'as reconnu n'est-ce pas ? »
Harry hocha la tête et tenta de prononcer un timide : « Maman ! »
-« Oui Harry, c'est moi. »
Des larmes perlèrent des yeux d'Harry, il n'en croyait pas ses yeux.
Le voyant muet, Lily Evans reprit la parole.
-« Harry, mon fils comme tu nous manques à ton père et moi, comme nous sommes fières de toi. Nous aurions tant aimé pouvoir te le dire. »
-« Comment pourriez-vous être fières de moi, c'est à cause de moi si vous êtes morts, si Sirius est mort, Si Cédric est mort, comment pouvez-vous encore m'aimer après ça. »
Ses larmes redoublèrent d'intensité, il se leva brusquement et partit en courant.
Sa mère sembla sous le choc en l'entendant parler ainsi, ce n'était pas de sa faute, non, le seul responsable est cet horrible Voldemort.
Elle voyait son fils s'enfuir en courant, ne sachant que faire, quelques secondes plus tard il disparut dans le parc voisin.
Rémus toujours sous le choc des révélations de Dumbledore, partit vérifier si Harry était sain et sauf.
Il se dirigea donc vers Privet Drive, le cœur serré par la peur de découvrir encore un mort.
Il pénètra discrètement dans la maison des Dursley, se dirigea à l'étage pour aller dans la chambre d'Harry.
Il fut surpris de découvrir une pièce vide, toutes les affaires d'Harry avaient disparu et par dessus tout il n'était pas dans son lit.
Sans attendre, Rémus transplana à Grimauld square et là, disparut dans la cheminée.
Il apparut quelques instants plus tard dans le bureau de Dumbledore.
-« Rémus, est-ce qu'Harry va bien, l'avez-vous vu ? »
-« Il n'était pas dans sa chambre, toutes ses affaires avaient disparu. »
-« Impossible ! »
-« On dirait qu'il est parti mais j'ai tout de même trouvé ceci. »
-« Qu'est ce que c'est ? »
-« Je pense que c'est une lettre .»
-« Ouvrez la Rémus. »
Rémus ouvrit en tremblant l'enveloppe et sortit le morceau de parchemin.
Il commença à la lire.
Cher vous tous,
Si vous lisez cette lettre c'est que je suis parti.
Je voudrai m'excuser auprès de vous tous pour tout le mal que je vous ai fait, vous fait ou vous ferai.
Papa, maman, j'aurais voulu être digne de vous, vous m'avez sauvé mais comme récompense vous êtes morts. Morts à cause de moi, ciel j'ai tué mes propres parents.
Si je n'existais pas, vous pourriez vivre heureux avec Sirius et Rémus.
Sirius, parrain, ai-je encore le droit de t'appeler ainsi car c'est à cause de moi que tu as perdu la vie. J'aurais tant voulu que tu sois heureux mais encore une fois j'ai tout gâché.
Rémus, tu es la dernière personne que je considère de ma famille. Toi aussi, je t'ai fait souffrir, pourras-tu me le pardonner un jour, je t'ai pris ton dernier ami sur terre.
Ron, Hermione, mes deux fidèles amis, vous aussi je vous ai mis en danger inutilement cette guerre n'était et n'est pas la votre. Vous avez failli mourir plusieurs fois à cause de moi.
Je préfère détruire notre amitié que de vous voir dans un cercueil, vous avez tous les deux une famille qui vous aime. Vous ne pouvez les laisser tomber.
Même vous professeur Rogue, vous avez souffert à cause de moi, cette ressemblance avec mon père vous rappelle vos pires souvenirs.
Voyez vous tous, chaque personne qui me côtoie est condamnée à souffrir à cause de moi.
Il ne me reste plus qu'une chose à faire, tuer la cause de cette souffrance et ce sera moi ou lui.
Victime ou meurtrier, quel choix ! Pour le bien de tous, je vais devenir un meurtrier et pour mon malheur à moi, je vais devenir comme Voldemort.
Peut-être que mes cauchemars cesseront alors, ça, j'en doute.
Toutes les nuits, je me réveille en sursaut, couvert de sueur. Je revois Cédric m'accusant de l'avoir tué. Et je sais qu'il a raison. Et puis Sirius, son regard plein de haine qui se tourne vers moi et puis ce dégoût dans la voix.
Après tout peut-être que les Dursley ont raison : je suis un monstre qui ne sert à rien et qui ne vaut pas plus que l'assassin de mes parents.
Le meilleur dans tout ça, c'est que personne n'a remarqué que je n'allais pas bien.
Mon cœur est une plaie béante et mon esprit un gouffre sans fin.
Les larmes qui coulent de mes yeux ne sont ni plus ni moins que l'expression de mes sentiments. Vide et inutile voilà à quoi je sers, à rien.
Aujourd'hui sera le jour ou nous pourrons voir si cette maudite prophétie avait raison.
De toute façon vainqueur ou perdant, je n'en reviendrai pas vivant.
Voilà vous savez tout, mais même si vous retrouvez mon corps, ne le pleurez pas, il n'en vaut pas la peine.
Sincèrement, Harry.
Les yeux livides et le teint pâle, Albus et Rémus restèrent silencieux.
Rémus brisa alors le silence.
-« Professeur, il va faire une bêtise, c'est un suicide. »
Aucune réponse ne vint.
-« Professeur ? »
-« Comment n'avons-nous rien vu avant, il se sent si mal. Cette culpabilité que le tenaille est si forte. » pensa Albus plus pour lui même que pour les autres personnes présentes.
A SUIVRE
Merci pour ceux qui ont lu jusq'au bout, c'est ma première fic alors soyez indulgents. Si ça vous je vous donnerais la suite.
