Hello tout le monde!

Voici ma première longue fic sur Hetalia! Yeah!

Cette idée me trottait dans la tête depuis longtemps et j'ai decidé de l'écrire.

Disclaimer : Himaruya sensei

Rating : T

Personnages : 2pGaule et 2pNyoFrance dans ce prologue, mentions d'autres nations

Couple : aucun assez important pour que je le cite ici, mais un à la suite de l'histoire.

Autre : Je vais être directe: cette fic n'est pas fluffy. Même si elle n'est pas dramatique avec un scénario où tous le monde meurt avec des douleurs atroces, c'est pas non plus le monde des bisounours! Je rajouterai sûrement en petite dose de la guimauve, mais juste pour alléger la pression. Donc j'avertis les fragiles: c'est pas une histoire à l'eau de rose où des cœurs volent partout. Merci de votre compréhension.

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Prologue : My mamma done told me


My mamma done told me

When I was in pigtails

My mamma done told me

A man is a two-face

He'll give you the big eye

And when the sweet talking's done

A man is a two-face

A worrisome thing who'll leave you to sing

The blues in the night.

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Blues In The Night


Gaule Celtique mit sa saie.

L'heure était venue.

Avec un soupir, elle héla son enfant. Une petite tête blonde vint vers elle en courant et lui sourit.

Qu'est-ce qu'elle l'aimait, sa fille! Gaule l'avait peut-être eue par obligation, mais elle l'aimait. Parce qu'une mère devait d'éprouver de l'amour pour ses enfants, quoi qu'il en soit.

— Tu t'en vas quelque part maman?

— Oui chérie, répondit-elle avec un sourire triste sur les lèvres.

Elle s'assit sur un tabouret qui se trouvait là et tendit les bras vers son enfant.

— Viens ici, fit-elle.

L'enfant obtempéra et Gaule posa sur ses genoux sa fille. Il fallait qu'elle explique à la petite comment se gérer soi-même, tout seul, comme un grand. La Celte savait que le temps de partir pour elle était venu. Sa fille allait hériter de ses terres et elle devait de rester sur ses deux pieds, sans l'aide de personne.

— Écoute-moi bien, d'accord? dit-elle en fixant ses yeux d'un gris métallique dans ceux violets de sa fille.

La petite hocha de la tête.

— Il y a trois choses que je vais te dire que tu dois respecter à la lettre pour ton propre bien.

Elle intesifia son regard pour faire comprendre à sa fille que ce qu'elle allait dire n'était pas de la rigolade.

— Premièrement, ne montre jamais tes sentiments et ce que tu penses. Pas même à tes chefs. Garde-les pour toi.

Devant l'air attentif de l'enfant, elle continua:

— Deuxièmement, ne t'attache à personne. Que ce soit un humain ou un représentant de peuple. Ne crée point de liens avec les gens. C'est dangereux.

Gaule détourna son regard de sa fille et regarda par la fenêtre de leur petite maison. Le soleil allait disparaître totalement derrière les montagnes dans une heure.

Encore une soixantaine de minutes de vie.

Après elle allait disparaître.

— Troisièmement, dit-elle tout en contemplant l'astre de feu, ne tombe jamais amoureuse.

Son regard se perdit dans l'observation du soleil. Des souvenirs lui revenaient. Des moments heureux, passés avec l'homme qu'elle aimait. Mais quand elle s'en souvenait, cela faisait très mal. Son cœur se resserra quand elle se rappela des mots doux qu'il lui soufflait à son oreille. Des mensonges. Tous des mensonges! Rien n'avait été vrai entre eux. Elle l'avait cru, il l'avait trompé.

Il n'avait voulu qu'une descendance.

Et il l'avait eue.

— Maman?…

— Les hommes, reprit-elle rapidement en sortant de ses pensées à la voix de sa fille, ils te montrent un certain intérêt au début, mais une fois qu'ils te conquièrent, ils te quittent pour aller voir une autre femme. Ceci est un cercle qui se répète. Et il n'y a pas d'exception.

— Mais…

— Il n'y a pas de «mais» qui tienne! cria-t-elle en replongeant son regard de fer dans les yeux de sa fille. Est-ce que tu as déjà vu des fleurs en hivers?

— Non… murmura la petite blondinette en baissant son visage.

— Est-ce que tu as déjà vu des poissons vivre hors de l'eau? Des cerfs manger de la viande?

L'enfant hocha la tête négativement.

— Toutes ces choses sont ainsi car c'est leur nature. Une fleur ne s'épanouit qu'une fois le printemps venu, un poisson a besoin de l'eau pour vivre et un cerf ne mange que de l'herbe, car c'est leur nature. Et la nature d'un homme, c'est de quitter la femme quand il n'a plus rien à faire d'elle! Quand il a eu tout ce qu'il voulait, il part!

Elle prit entre ses doigts le menton de la fillette et remonta son visage.

— Ça, c'est la nature d'un homme. Tu ne t'étais jamais demandée pourquoi tu n'avais encore jamais vu ton père?

Devant l'air interrogateur de sa fille, elle répondit:

— Parce qu'il m'a quittée. Il n'avait plus rien à faire de moi, alors il est parti.

Des larmes apparurent aux coins des yeux de l'enfant. Gaule mit sa main sur la joue de sa fille et les essuya avec son pouce.

— N'oublie surtout pas, il ne faut jamais faire confiance aux hommes, dit-elle calmement. Ils essayeront tous pour t'avoir. Du tactique le plus simple au plus complexe. Mais à la fin, ils te quitteront sans un regard derrière.

Ses lèvres commencèrent à trembler. Gaule ne voulait pas laisser sa fille. Elle était encore trop petite pour vivre toute seule. Qui sait ce qui pouvait lui arriver. Mais elle devait de partir. C'était ça ou son enfant allait voir sa disparition.

— D'accord maman… Je comprends… Je ne dois pas montrer mes sentiments, créer des liens avec qui que ce soit et faire confiance aux hommes.

— Exactement. Et si tu respectes ces règles, tu n'auras jamais mal, dit-elle en serrant sa fille dans ses bras.

Elle huma l'odeur de son enfant et l'embrassa plusieurs fois sur ses joues. Cétait la dernière fois qu'elle pouvait faire cela.

Avec la tristesse de se séparer d'elle, la femme posa au sol la fillette et se releva.

— Et maintenant, tu vas aller dormir.

Elle la conduisit jusqu'au peaux de moutons posées au sol dans un coin de la petit cabane qui leur servait d'abris et l'y coucha. Elle prit une couverture très épaisse et borda sa fille. Elle ne voulait pas qu'elle ait froid pendant la nuit.

Avec toute la délicatesse qu'elle pouvait faire preuve, Gaule Celtique embrassa une dernière fois le front de son enfant et lui chuchota le refrain d'une berceuse en boucle pour qu'elle s'endorme rapidement.

Une fois qu'elle fut sûre que la fillette dormait, elle enleva son collier d'or et la posa juste à côté de la tête de sa fille. Son enfant pourrait ainsi garder pour toujours un souvenir d'elle. La Celte contempla le visage endormi, puis se releva et se dirigea vers l'unique porte présente. Elle l'ouvrit, sortit dehors et referma le battant sans regarder une seule fois à l'intérieur de la maison.

Si elle le faisait, elle ne pourrait pas partir.

Et elle devait de partir.

Avec un soupir, elle commença à marcher. Le soleil allait se coucher dans une trentaine de minutes. Gaule s'engouffra rapidement dans la forêt qui entourait son foyer.

Après une marche de vingt minutes, elle releva sa tête. Le ciel était noir à l'Est et plus on se tournait vers l'Ouest, elle se dégradait vers le jaune. En premier du noir, après du bleu, puis du violet, rouge, orage et enfin, une petite partie en jaune à la ligne de l'horizon où se couchait d'habitude le soleil, apercevable à moitié à cause des arbres.

La Celte se remit à marcher, escalada une montagne et atteignit une grotte. Elle s'assit à l'entrée et adossa son dos contre la paroi de pierre.

De là, Gaule Celtique pouvait parfaitement contempler le coucher du soleil.

Avait-elle des regrets?

Oui.

Elle regrettait d'avoir cru en lui.

Elle regrettait d'avoir quitté son mari pour lui.

Regrettait-elle d'avoir eu sa fille?

Non.

Elle regrettait de ne pas pouvoir voir son autre enfant, mais elle n'était pas inquiète pour celui-ci. Elle était avec son père. Et c'était mieux ainsi.

La Celte n'avait jamais aimé son mari. C'était un mariage imposé.

Quand elle avait rencontré pour la première fois l'homme qui allait changer sa vie, son cœur avait commencé à battre dans sa poitrine à une vitesse hallucinante. Très vite, ils étaient devenus amants.

Gaule avait voulut emmené son unique fille avec elle alors qu'elle quittait son mari pour l'homme qu'elle aimait, mais son conjoint n'avait pas accepté cela. Et après cet affront à son nom, il avait récupéré d'une manière leur enfant et ne l'avait pas autorisée à la voir. Il lui avait même dit que si elle continuait de tourner autours de sa fille, il lui déclarerait la guerre. Sa fille? C'était aussi sa fille à elle!

Son amant s'était interposé à la dispute et avait embarqué soudainement la Celtique sur son cheval pour aller au Sud, vers ses terres.

Ils avaient vécu heureux chez lui, mais les pensées de Gaule étaient toujours dirigées vers sa fille.

Puis son amant lui avait parlé d'avoir un enfant. Elle n'en avait pas voulu. Elle en avait déjà un qu'elle ne pouvait voir.

Il avait insisté plusieurs fois et elle n'avait jamais accepté.

C'était là qu'il lui avait montré son vrai visage. Le masque était tombé dans un fracas sourd et son écho lui avait paru duré une éternité.

Il ne voulait pas d'un enfant pour qu'ils soient une famille. Il voulait d'un enfant pour sa descendance. Il voulait d'un enfant pour qu'il ait un contrôle sur les terres à son amante.

Après plusieurs disputes, combats et guerres, Gaule avait eu l'enfant qu'il voulait. Mais elle l'avait fui pour aller mettre au monde seule son bébé. Elle ne voulait pas qu'il retrouve sa fille.

Elle l'avait protégée de ce danger paternel, mais elle devait partir maintenant. Et la seule chose qui la tracassait au plus profond d'elle était que le père mette la main sur sa fille.

La Celte reposa sa tête contre le mur naturel et ferma ses yeux. Elle les réouvrit quelques instants plus tard et regarda du coin de l'œil le dernier rayon de lumière solaire disparaître, laissant un noir complet envahir le ciel.

Gaule abaissa ses paupières et commença à disparaître.

Sa dernière pensée fut ses deux filles, une qui était en sécurité avec son père et l'autre qui dormait paisiblement et qui allait sûrement pleurer le matin en voyant que sa mère n'était plus là.

Elle lâcha son dernier soupir.

Son cœur s'arrêta.

Elle était morte.

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À suivre…


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Le bla-bla de l'auteur qui raconte tout et n'importe quoi: Je m'en veux d'avoir tuer 2p!Gaule. Mais il le fallait pour l'Histoire. On va dire qu'elle est morte pour une bonne cause, d'accord?

Nous nous souviendrons toujours de toi Gaule Celtique. Nous te saluons avec respect.

く(U_U)

J'ai peur de n'avoir pas été clair dans ce texte. Je ne sais pas si tout est compréhensible. Je ne sais pas si c'est clair le "récit de la vie" de Gaule juste avant sa mort.

J'allais nommer cette histoire "My mamma done told me", mais… je ne l'ai pas fait. Parce que je ne voulais pas d'un titre anglais. (Non Angleterre, ne me lance pas des scones!) Et je trouvais que ce n'était pas si classe une fois traduit en français. (Non France, ne me lance pas des bouteilles de vin!)

Bref, je vous le dis déjà, je posterai sûrement les chapitres avec irrégularité, un par mois environ (j'espère). Je verrais avec mon emplois du temps et tout. Mais je finirais cette fanfic, ne vous inquiétez pas de ce côté-là.

Voilà voilà.

À la prochaine!