Salut !

Une nouvelle fic sur ce fandom, fic écrit depuis un long moment déjà !

Je vous poste le premier chapitre et les deux autres les lundis qui suivent.

BONNE LECTURE !

PS : j'attends vos avis avec impatience :)

PS : Un grand et énorme merci à ma correctrice pour son aide. Merci isatis2013 ^^

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Effets secondaires

Chapitre n°1 : Simple remarque...

Mercredi après-midi dans l'appartement du grand Usami Akihiko. Misaki était en train de préparer le thé tout en surveillant la cuisson de quelques biscuits qu'il avait préparés sur un coup de tête. Il jeta discrètement un regard vers son logeur. Les mains croisées sous le menton, les coudes appuyés sur les genoux, il semblait pleinement concentré sur ce que Aikawa san, son éditrice, lui disait. Misaki, lui, venait tout juste de rentrer de courses et ne savait donc pas de quoi les deux autres parlaient...

Sûrement de la publication de son dernier roman, pensa innocemment Misaki tout en mettant tasses et théière sur un plateau. Il le porta sur la table basse qui séparait Usami et Aikawa, après y avoir déposé un petit panier dans lequel trônaient quelques biscuits tout frais.

- Ah, merci Misaki kun, le remercia Aikawa en lâchant du regard les feuilles qu'elle tenait entre ses mains.

- Pas de quoi, répondit poliment Misaki.

Il posa une tasse devant eux avant de la remplir de thé. Il reprit le plateau désormais vide et commença à se lever. Il allait faire demi-tour, pour retourner dans la cuisine, quand il fut coupé dans son élan par la jeune femme.

- Misaki, tu peux peut-être nous donner ton avis pour une scène ? lui dit alors la jeune femme.

Misaki se stoppa avant de jeter un rapide coup d'œil vers l'écrivain. Celui-ci avait juste levé les yeux vers lui, attendant une réponse de sa part.

- Je ne sais pas si je peux vraiment vous aider, mais... commença Misaki.
- Ne t'inquiètes pas, tu es même le mieux placé pour répondre, ajouta alors Aikawa sûre d'elle.

- Bien, répondit alors Misaki de moins en moins sûr.

- Alors voilà le décor : après deux semaines de séparation, tu retrouves ton amant avec qui tu passes une journée romantique à souhait pendant laquelle vous...

Au fur et à mesure que la jeune femme parlait, Misaki comprenait son erreur d'avoir accepté de l'écouter. De plus le sourire victorieux d'Usagi de l'aidait pas à se concentrer.

- Il t'emmène finalement dans un grand restaurant et là est le problème. Où préfères tu qu'il te fasse l'amour ? 1 : dans une luxueuse chambre d'hôtel, 2 : dans les bains d'une source chaude ou 3 : dans la cabine d'une grande roue ? Demanda finalement Aikawa pleine d'espoir.

Le cœur de Misaki loupa un battement à cette question. Comment voulait-elle qu'il puisse répondre à ce genre de question ?

Nii chan... Je suis encore une fois en plein cauchemar. Usagi va encore m'utiliser pour un de ses BL et je ne peux encore une fois rien faire pour l'en empêcher.

Alors que la jeune femme attendait une réponse, des étoiles brillant presque dans ses yeux, Misaki lança un regard noir à son aîné. Ce dernier, l'air de rien, sorti une cigarette du paquet posé sur la table, avant d'ajouter :

- Alors Misaki, tu préfères quoi ? Demanda-t-il d'un ton moqueur.

Bouillant littéralement de rage, Misaki répondit enfin :

- Aucune des trois !

Il repartit dans la cuisine éteindre le four et sortir la dernière fournée de gâteaux qui venait de finir de cuire.

- Tu as autre chose en tête comme endroit ? Demanda Aikawa prête à prendre note.

Rouge jusqu'aux oreilles, le jeune homme l'ignora. Elle se retourna finalement vers l'écrivain.

- J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Demanda la jeune femme.

Usagi hocha les épaules avant de répondre :

- Sûrement parce qu'il a déjà essayé les trois... J'avais bien dit que derrière les buissons dans un parc, ça irait mieux, conclut Usagi en portant la cigarette à ses lèvres.

Misaki qui suivait discrètement le reste de la conversation remarqua alors le cendrier plein, se rendant compte que son amant n'était pas à sa première. Il fronça légèrement les sourcils.

Il fume beaucoup trop, se dit alors Misaki. Je devrais peut-être lui dire d'y aller plus doucement. Au moment où il ouvrit la bouche, son portable vibra dans sa poche. Il quitta la pièce laissant Usagi et Aikawa se mettre d'accord sur le reste du BL... Quand il revint quelques minutes après, la jeune femme finissait de rassembler les feuilles éparpillées sur la table basse.

- On fait comme ça alors, dit-elle. Je compte sur vous sensei, ajouta-t-elle en durcissant le ton.

- Oui, oui... Je vais m'y mettre, répondit Usagi avec un rapide geste de la main pour lui dire de partir.

Voyant que Misaki était revenu dans la pièce, la jeune femme ajouta à son égard :

- Je compte sur toi pour qu'il s'y mette vraiment et surtout qu'il travaille sérieusement.

- Je vais essayer, répondit Misaki.

Mais c'est pas gagné, pensa le jeune homme, connaissant parfaitement les sautes d'humeur de l'écrivain.

- Merci Misaki kun. Au revoir, ajouta-t-elle finalement.

- Bonne journée, la salua le jeune homme.

Il était désormais seul avec l'écrivain. Il soupira faiblement avant de tenter un regard vers ce dernier. Complètement adossé contre le canapé, il fixait le plafond au dessus de lui, cigarette en bouche. Misaki se redressa avant de lui faire face.

- Tu devrais arrêter de fumer autant Usagi, lui dit alors le jeune homme.

- Je vais y réfléchir, répondit simplement l'écrivain.

- Ou même arrêter complètement... tenta une nouvelle fois Misaki.

- Mmm, réfléchi alors Usagi. J'arrêterai quand je serai mort, dit-il finalement.

Misaki serra les poings et ajouta :

- Baka Usagi ! A ce rythme tu vas mourir jeune et moi...

Misaki s'interrompit dans sa phrase en se rendant compte de ce qu'il était sur le point de dire.

- Et toi ? Demanda Usagi en tournant la tête vers lui.

- Et moi... je... hésita Misaki les joues en feu.

Usagi ne put une nouvelle fois s'empêcher de sourire devant la gêne plus que visible de son jeune partenaire. Usagi se leva finalement alors que Misaki cherchait encore ses mots. Il s'avança dangereusement vers lui. Le voyant arriver droit sur lui, Misaki recula jusqu'à se retrouver dos au mur. Coincé, il savait qu'il ne pourrait désormais plus fuir. Usagi posa ses mains sur les hanches du plus jeune avant de rapprocher son corps du sien.

- Et toi ? Demanda une nouvelle fois Usagi, susurrant ses mots à l'oreille du plus jeune.

Misaki eut évidemment la réaction qu'avait prévue Usagi, et le corps du plus jeune frissonna dans ses bras. Misaki ferma doucement les yeux alors qu'il avait désormais les mains posées sur la poitrine de son partenaire et qu'il pouvait sentir les battements de cœur de ce dernier.

- Je... je me retrouverais... seul, avoua enfin Misaki dans un murmure alors qu'Usagi ne cessait de lui mordiller le lobe de l'oreille, le faisant délicieusement frissonner.

- Tu veux dire que je te manquerais ? Lui demanda alors l'écrivain.

- Je n'ai pas dit ça ! S'emporta Misaki tout en essayant de repousser son assaillant.

Usagi ancra son regard dans celui du plus jeune et reprit :

- Si je n'étais plus là, je te manquerais ou pas ?

Misaki ne parvenait pas à décrocher son regard de celui de son vis-à-vis. Il se sentait complètement prisonnier de ce regard si intense et doux à la fois. Un léger sourire sur les lèvres, Usagi attendait la réponse de son jeune amant. Voyant qu'elle ne venait pas, il fit la seule chose à laquelle il était sur de le voir réagir. Il glissa une de ses mains sous son tee-shirt, au niveau de la ceinture de son pantacourt.

- Non, Usagi... Tenta Misaki.

Les yeux hermétiquement clos, il tentait maladroitement de repousser le plus grand. Ce dernier n'avait d'ailleurs pas besoin de forcer beaucoup pour passer sa main sous les vêtements du plus jeune. Sa main remonta finalement le long de son flanc avant de venir taquiner un de ses tétons.

- Usagi... Souffla Misaki. Arrête.

- Répond à ma question et j'arrêterai, lui dit alors Usagi.

Alors que les caresses et les baisers d'Usagi se faisaient de plus en plus pressants, Misaki, lui, ne savait plus où donner de la tête. Sentant ses jambes trembler dangereusement, le plus jeune décida de passer outre sa gêne et répondit finalement :

- Oui !

- Oui quoi ? Le taquina Usagi en souriant.

- Oui, tu... me manquerais, avoua faiblement Misaki, rouge de honte de cet aveu.

Ravi d'avoir eu ce qu'il voulait, Usagi arrêta tout mouvement, ce qui surprit grandement Misaki. Ce dernier ne s'était pas attendu à ce qu'Usagi cesse vraiment. C'était bien la première fois qu'il lui obéissait et, d'une certaine manière, cela le frustrait plus qu'autre chose. Misaki se laissa glisser au sol sous le regard d'Usagi. Il avait toujours un léger sourire sur les lèvres. Moqueur, il ne se gênait pas pour observer l'effet qu'avaient eu ses caresses sur le corps du plus jeune.

Misaki leva lentement les yeux vers son partenaire. L'étonnement se lisait parfaitement dans ses yeux émeraude, ce qui fit plaisir à son amant.

- Si c'est ce que tu veux j'arrêterai, dit alors Usagi.

Misaki n'était pas sûr de savoir de quoi parlait son partenaire. Parlait-il de ses cigarettes ou de ses attouchements ? Pour le premier choix c'était plutôt une bonne nouvelle, pour le second c'était plutôt inattendu de sa part.

- Tu vas arrêter de fumer alors ? Demanda Misaki pour être sûr.

Usagi hocha légèrement la tête et, sans le vouloir, Misaki se sentit soulagé qu'il s'agisse bien de la première solution. C'était plus fort que lui, mais il se sentait frustré de ne plus sentir les grandes mains d'Usagi glisser sur son corps. Il en avait presque les larmes aux yeux.

- Pour le reste, reprit Usagi, dois-je vraiment arrêter ? Demanda-t-il à Misaki.

Encore une fois, Misaki se sentait complètement hypnotisé par le regard de son amant et ne parvenait pas à se défaire de ce regard si envoûtant. Il déglutit péniblement.

Je voulais qu'il arrête alors je ne dois rien dire, mais... Je veux qu'il continue, se dit Misaki. Non, sinon il va encore avoir le dernier mot. Je ne me laisserai pas avoir cette fois-ci ! C'est moi qui décide et je décide qu'il ne me touchera pas, pas maintenant !

Devant le silence du plus jeune, Usagi décida de l'aider un peu à prendre sa décision et lui tendit une main. Misaki la regarda sans rien dire. Devait-il la prendre ? Ne rien faire ? Avant même qu'il ne s'en rende compte, il voyait déjà sa propre main se lever dans les airs et venir se poser au creux de celle de son aîné. Son corps avait une nouvelle fois parlé à sa place, mais, sans vraiment savoir pourquoi, il s'en réjouissait. Usagi le tira doucement, l'aidant à se remettre debout avant de soulever son corps. C'est ainsi qu'Usagi se dirigea vers les escaliers, Misaki sur son épaule. Contrairement à ce qu'il avait pensé, Misaki avait prit sa main plus rapidement qu'il ne l'aurait cru et surtout, ce dernier ne semblait pas se plaindre et restait juste silencieux. Cela ne gêna nullement Usagi qui se promit de le rendre fou de désir par ses caresses...

Misaki se laissa poser sur le grand lit, Usagi assis juste à côté de lui. Ce dernier porta sa main jusqu'à la joue de son vis-à-vis avant de la faire glisser le long de celle-ci. De douces caresses qui poussèrent une nouvelle fois Misaki à fermer les yeux devant tant de tendresse à son égard. Usagi sourit.

- Pas de protestations aujourd'hui ? Demanda-t-il moqueur.

Misaki ouvrit les yeux et ajouta, boudeur :

- Pourquoi ? Tu veux que je te repousse, c'est ça ? Demanda-t-il.

- Non. J'aime quand tu es honnête avec tes désirs, remarqua simplement Usagi.

- Eh, c'est les tiens ! Ne me mets pas dans le même panier que toi, pervers ! S'insurgea Misaki.

- Parce que tu vas peut-être me dire que toi, tu n'en as pas envie ? Se moqua une nouvelle fois le plus grand.

- No... Non, mentit Misaki.

Nouveau sourire de la part du plus vieux, alors que Misaki fuyait nerveusement son regard. Usagi avait toujours eu le don de lire en lui et il ne voulait pas qu'il se rende compte une nouvelle fois que lui aussi en avait terriblement envie. Il était un homme et il avait, après tout, sa fierté à protéger ! Il n'allait pas avouer aussi facilement...

- Tu veux que je te prouve le contraire ? Demanda Usagi.

- Vas-y ! Le défia le plus jeune.

- Bien, tu l'auras voulu. Une fois que je t'aurais prouvé que tu en as tout autant envie que moi, sache que je te ferais l'amour tout le reste de l'après midi, le prévint l'écrivain.

- Quoi ! Mais il n'est même pas seize heures !

- Il ne fallait pas jouer au plus fort avec moi. Bien, maintenant la preuve que tu en as aussi envie, ce trouve juste là...

Usagi arrêta de caresser la joue du plus jeune avant de la déplacer lentement. Misaki ne la lâchait pas du regard l'observant s'éloigner peu à peu de son visage. Quand il vit la direction qu'elle prenait il comprit enfin, mais trop tard. Usagi posa finalement sa main sur son entre-jambe ce qui lui arracha un hoquet de surprise. Comment pouvait-il nier son envie alors qu'une partie de son anatomie était déjà gonflée par le désir ?

- Alors, c'est qui qui avait raison ? Demanda Usagi tout en se penchant vers lui.

- Pas toi en tout cas, continua de nier Misaki, de mauvaise foi.

- Mais bien sûr...

Usagi scella leurs lèvres par un doux et tendre baiser avant de sentir les bras de Misaki venir s'enrouler, tout naturellement, autour de son cou. Comme promis un peu plus tôt, il était hors de question qu'il laisse Misaki tranquille du reste de l'après-midi. Il avait encore une fois l'intention de lui montrer toute l'étendue de son amour à son égard et ce avec le plus de douceur et de tendresse possible. À un tel point que la prochaine fois se serait Misaki qui viendrait en redemander. Usagi sourit à cette idée alors qu'un premier gémissement glissait des lèvres du plus jeune.

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Le soir venu, Misaki eu beaucoup de mal à s'extraire des bras puissants et surtout possessifs de son amant. Il parvint pourtant à quitter la pièce, prêt à préparer le dîner. Usagi le suivit quelques minutes après et prit place dans le canapé. Alors que Misaki commençait à préparer le repas, Usagi se pencha vers la table basse et s'empara du paquet de cigarette.

- Et là ! S'emporta presque Misaki. Tu avais dit que tu arrêtais ! Lui rappela alors le jeune homme.

- Ah oui... C'est vrai, marmonna Usagi.

Il se leva et vint, à la grande surprise de Misaki, jeter le paquet à la poubelle.

- Tu vas vraiment arrêter ? Demanda Misaki quelque peu surprit.

- Pour toi je serais prêt à tout. Et puis, si ça peut me permettre de rester plus longtemps à tes côtés.

Usagi commença à déposer de légers baisers dans le cou de son jeune amant tout en passant ses mains sous le tee-shirt de ce dernier.

Encore ! Mais il n'en a jamais assez ce pervers d'Usagi ! Pensa Misaki.

- Eh, souffla le plus jeune, bas les pattes... Je cuisine ! Parvint-il à dire entre deux gémissements.

Pour toute réponse Usagi lui mordilla le lobe de l'oreille avant de retourner s'asseoir sur le canapé.

Misaki le regarda faire, mi-soulagé, mi frustré.

Une bonne demi-heure après ils passèrent à table. Le repas se passa calmement et, à la fin de celui-ci, alors que Misaki commençait à faire la vaisselle, Usagi se leva de table avant de monter les marches et de se diriger vers son bureau.

- Tu vas travailler ? Lui demanda Misaki en le regardant s'éloigner de lui.

- Oui, je te rejoindrais plus tard alors ne m'attends pas pour te coucher. Et puis tu as cours demain, lui rappela Usagi.

- Bien, répondit simplement Misaki, avant de voir la porte se refermer sur son amant.

Un peu moins d'une heure plus tard, il était fin prêt à se coucher. Il révisa une bonne demi-heure pour son prochain devoir de littérature, mais rien à faire, le cours de Kamijo le démon refusait d'entrer et surtout de rester dans sa mémoire... Il éteignit finalement la lumière sans qu'Usagi ne soit venu le voir.

- Bonne nuit Usagi, murmura-t-il faiblement avant de fermer les yeux pour une bonne nuit de sommeil.