Bonjour, c'est la toute première fois que j'écris sur le net, et ça me fait quelque chose. Je ne sais pas si je vais continuer, ça dépendra des retours je suppose.
Bonne journée. :)
Dans le royaume de Liores, les créatures magiques ont été déclarées illégaux et réduites en esclavage. Lucy Heartfilia, héritière de la maison Heartfilia, se retrouve obligée d'assister à l'une de ces ventes aux enchères d'esclave. La jeune fille soupirait de désapprobation, et se fait réprimer par son père.
Lucy, reprends-toi. Lui souffla t-il discrètement.
Pardon père. S'excusa t-elle poliment. Sommes nous obligés d'assister à ça? Je trouve cela révoltant. Finit-elle par lâcher, un pincement au cœur.
La jeune héritière ne supportait plus de voir toutes ces personnes innocentes traitées comme des animaux.
Je comprends, mais nous devons faire bonne figure. Je suis entrain de négocier un gros contrat et le client est un habitué. Supporte le encore un peu. En voyant la mine renfrogné de sa fille, il ajouta : Quand tu sera dans les affaires, tu comprendras qu'il faut faire des concessions.
Lucy releva la tête et regarda la scène où défilaient les "marchandises". C'était un cercle de poussière situé au centre de l'amphithéâtre éclairé comme une piste de cirque. Les invités étaient répartit dans des loges privés, plus la famille était riche et puissante, plus la loge était grande. Les acheteurs étaient plongé dans le noir, mais Lucy arrivait à discerné quelques voix familières, qui ne lui plaisaient guère d'ailleurs. Elle reconnu entre autres la voix de José, Baron de Phantom lord, quand celui-ci acheta la dernière esclave de la vente. Une jeune fille aux cheveux bleu ondulée, elle devait avoir l'âge de Lucy, son visage fermé ne laisser transparaître aucune émotion. Elle quitta la scène comme elle était venue, et alors que tout le monde s'apprêtait à quitter la salle, le commissaire priseur revint euphorique.
Mes dames, mes seigneurs, nous avons un article de dernière minute! Un spécimen rare et puissant!
A ces paroles, tout les convives se retournèrent vers la scène, les yeux grands ouvert. Trois homme forts lourdement protégés traversèrent la piste en tirant sur de grosses chaînes en fer, au bout de celles-ci se débattait le monstre, ou plutôt un jeune homme furieux. Sa peau légèrement basané était régulièrement balafré, sa musculature finement dessiné était entravée de multiple anneaux métalliques, ses ailes immenses et sa queue d'écailles rouge battaient l'air et soulevaient la poussière autour de lui. Au milieu de sa chevelure rose coiffé en pique, se dressaient deux cornes osseuses légèrement courbées, ses yeux onyx perçant, lançaient des éclaires de rage à ses geôliers. Il portait une sorte de muselière percer de sorte à rediriger les flammes vers le bas, car le bougre dans sa lutte lançait de grandes gerbes de feu qui noircissait le sol à ses pieds, les flammes léchaient sa peau et ses liens sans que celui-ci ne bronche. Il finit par atteindre le centre de la scène, et constatant son échec, lâcha un rugissement terrifiant teinté d'une pointe de désespoir, qui secoua la salle des ventes.
Fermez-la! Bande de porc. Venez vous battre! Je vais tous vous réduire en cendres! Cracha t-il avec tant de hargne, que le cœur de Lucy en fut brisé.
"Comment avait-on pu insuffler tant de haine chez un si jeune garçon?" pensa t-elle.
Mais personne d'autre n'y prêta attention et les enchères commencèrent. Les prix s'envolèrent très vite, les Sabertooth et les Phantomlord se livrant une joute de prix. Lucy ne pouvait détacher son regard du jeune dragon de feu, sa détresse muet en rage, l'émeut au plus profond d'elle-même. Puis elle revint à la réalité, ces deux familles possédaient déjà des créatures puissante, dont des dragons, si elle les laissait faire leurs familles écraseraient la sienne.
La blonde bondit de son siège : Deux millions!
Lucy! Es tu devenue folle?!
Nous avons deux millions, une fois! Qui dit mieux?
Père, nous ne pouvons laisser passer cette chance! Rétorqua Lucy.
L'intervention de la jeune Heartfilia figea de stupeur ses concurrents. A la deuxième appellation du commissaire, ils reprirent contenance pour renchérir, quand soudain le dragon s'effondra au milieu de la piste en soulevant un faible nuage de poussière, plongeant la salle de le silence. Après quelques instants, le marteau du commissaire vint le briser : A-Adjugé pour deux millions! Provoquant un torrent de rire moqueurs à l'encontre de la jeune fille, son père couva son visage de honte tandis qu'elle se farda de rouge.
