Une songfic sur des paroles de Jean Jaques Lafon. Les personnages sont de JKR. Et seul le contexte et de moi et encore.
Le géant de papier
Dans une maison, prés d'un petit village un homme se mets à chanter, au milieu de la chambre.
Demandez-moi de combattre le diable
D'aller défier les dragons du néant
De vous construire des tours, des cathédrales
Sur des sables mouvants
Demandez-moi de briser les montagnes
D'aller plonger dans la gueule des volcans
Tout me paraît réalisable, et pourtant...
Ces paroles firent revenir des souvenir au combien douloureux dans l'esprit de cet homme ordinaire. Il repensa au moment joyeux qu'il avait vécu à Poudlard avec ces amis, et avec tous ceux qu'il l'ont soutenu dans les moments difficile. Le dernier combat lui revint en mémoire. Celui où il a défié celui qui avait ruiné sa vie. Celui là un soir de juin est mort par sa main. Lui qui avait juré de ne jamais tué, il y avait pris du plaisir. Voir l'homme, qui l'avait tant fait souffrir, mourir, fut pour lui une grande joie.
Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son cœur de femme, je suis un géant de papier
Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier
Le regard de cet homme ce plaça alors sur le berceau qui se trouvait au milieu de la grande chambre. La petite fille qui se trouvait dans le lit avait les cheveux brun, un visage magnifique et surtout des yeux d'un vert émeraude. En haut de l'armoire une chouette blanche regardait l'étrange manège de l'homme.
La porte de la chambre s'ouvrit alors, l'homme se tourna pour voir la personne qui venait de rentrer. Il souria lorsqu'il vit celle qu'il aimait par-dessus tous s'approcher de lui. La femme se plaça à côté de lui puis s'appuya sur son épaule, le sourire aux lèvres. Doucement la femme repris la chanson de son aimé.
Demandez-moi de réduire en poussière
Cette planète où un dieu se perdrait
Elle est pour moi comme une fourmilière
Qu'on écrase du pied
Demandez-moi de tuer la lumière
Et d'arrêter ce soir le cours du temps
Tout me paraît réalisable, et pourtant...
Les souvenirs de l'homme remontèrent à nouveau. Il revit la mort de son mentor, Albus Dumbeldore, du dernier maraudeur vivant, Remus Lupin et surtout celle de son frère Ronald Weasley. Une larme coula le long de sa joue. La femme se tourna vers son mari, mis sa main sur la joue de son amour puis avec un sourire, elle effaça la tristesse qu'elle pouvait voir dans les yeux de son première amour. Celui-ci reprit le refrain de la chanson.
Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son corps de femme, je suis un géant de papier
Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier
Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son cœur de femme, je suis un géant de papier
La femme se pencha vers son mari puis dans un murmure elle déclara :
Harry, elle est en sécurité, Ginny et Dean viennent manger. Allons les attendre dans le salon.
Le survivant souria alors et se tourna alors vers sa femme pour répondre :
Tu as raison Hermione, laissons la dormir.
Le couple sortit de la chambre et ferma la porte. Quelques instants plus tard Hermione revint dans la chambre et d'un coup de baguette éteignit la lumière et murmura :
Bonne nuit Virginie Luna Granger Potter.
Dans le berceau la petite fille dormait tranquillement, sous le regard d'Hedwige.
Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici. Il n'y a qu'un seul chapitre, mais dites moi quand même ce que vous en pensez.
Merci d'avance.
Jojo
