BOUM !

- « Merde »

Il jurait rarement, mais là son chaudron avait explosé, et jamais cela ne lui était arrivé.

Faut dire qu'en ce 1er Septembre 1991, il avait tout pour être nerveux, le petit Harry Potter, allait faire son entrée à l'école.
L'enfant de Lily, élevé par un couple de moldus, détestant plus que tout la magie et l'avait maltraité en l'enfermant notamment dans un placard pendant 11 ans, en guise de chambre.

Quels scrouts à pétards, traiter le fils de Lily comme ça...

Heureusement Severus Snape, Maître des Potions et Professeur de Poudlard, avait gardé un œil pendant toutes ces années sur le jeune garçon. Certes il ressemblait à James Potter, son père, mais il avait les yeux de Lily, et quels yeux...
Tous les ans pour son anniversaire, il passait pendant la nuit chez les Dursley pour lui offrir un cadeau. Jamais Harry ne le vit et c'était le but.
Mais le petit garçon chérissait ces cadeaux et se gardait bien d'en parler, de peur de perdre son ange gardien.

La veille de ses 11 ans, c'est lui même qui apporta à Harry sa lettre pour Poudlard. Il ne pouvait que sourire qu'au souvenir de la tête de Pétunia, quand celle-ci eut ouvert la porte et due le laisser entrer. Il faut dire qu'avec ses robes noires, il en imposait et effrayait plus d'un.

Ce jour là, il eu beaucoup de mal à garder son calme quant à la bêtise des moldus qui n'avaient rien dit au jeune Potter de ses origines et de la cause réelle de la mort de ses parents.

Une fois la vérité rétablie, et des explications faites à grand renfort de magie, comme l'apparition d'un chapeau vert émeraude sur la tête de la tante qui hurla, au désespoir de Snape. Il expliqua à Harry, que celui-ci aurait besoin de tout ce qui était sur la liste attenante à la lettre, et qu'il viendrait le chercher à 10h du matin le 1 août avec toutes ses affaires de prêtes. Sur ces paroles, il avait transplané dans ses appartements, depuis le canapé vert de Tuny.

Le 31 août, il était donc devant le 4 Privet Drive, Surey à 9h30. Il avait voulu prendre de l'avance, histoire « d'espionner » les Dursley.
Mais qu'elle ne fût pas sa surprise de découvrir Harry, assis sur le perron, avec des vêtements visiblement pas neufs et ayant appartenu à son cousin, 2 fois plus gros que lui, accompagnée de sa petite valise.

Snape s'était demandé s'il devait aller le voir de suite, ou attendre 10h. Il avait amorcé un pas en avant, quand Dursley père, ouvra la porte, gueula sur Harry, lui demandant ce qu'il « foutait » encore là et lui asséna un violent coup de pied dans les côtes. Face à cette violence tant verbale que physique, Snape n'avait tout d'abord pas réagit, prenant son enfance en pleine face. Ce qui l'avait choqué, c'était la non réaction du gamin, comme si cela était parfaitement normal.

Une fois le choc passé, il alla intimer a Dursley de ne plus jamais faire de mal à Harry. Ce dernier, s'en gaussa et sous le regard ébahi du gamin, son oncle était entrée dans la maison avec les cheveux roses, un nez de cochon et une queue en tire bouchon, tout en vociférant, tel le porcin qu'il avait toujours été, et dont il finalement pris l'apparence.