De quel côté la Balance penchera-t-elle ?


Pairings : George Woodman x Francis York Morgan ; Francis Zach Morgan x Emily Wyatt

Cette fic est un cadeau pour un ami et aussi accessoirement un petit plaisir que je m'offre X)

D'après ce qui précède, vous l'aurez deviné : je vais changer pas mal d'éléments du jeu (sinon pourquoi écrire une fic après tout XD) et insister sur les dédoublements de personnalité. Cette fiction se concentrera principalement sur les troubles dissociatifs de la personnalité, leur formation et la création d'entités à part entière et les conflits entre ces entités coexistant dans un même unique corps.


Prologue

Ça empestait dans toute la misérable bicoque plus entretenue depuis des lustres. Depuis sa mort en réalité. A elle. Sa mère. Sa salope de mère... Celle qui lui avait laissé ces cicatrices partout, jusque sur le visage. Le talon transperçant sa joue de part en part, l'ouvrant, la déchirant. C'était si facile alors qu'il était si petit... si vulnérable et qu'elle lui piétinait la face. Elle lui marchait dessus littéralement. Les poings de l'enfant devenu homme, se targuant à juste titre d'être le plus baraqué, se serrèrent furieusement, les phalanges blanchissant, juste avant qu'il n'effleure machinalement la balafre qui couvrait sa joue gauche.

Quarante-deux ans, shérif, toujours seul... Peu importait le club de ces abrutis qu'il avait asservis, ces deux cinglés de Thomas et Carol qu'il méprisait, mais à qui il comptait faire porter le chapeau. Il avait toujours été si seul. Ces gamines écervelées, ces campagnardes, ne valaient rien.

Et toujours sous le même toit, qui l'avait tant vu souffrir. Un trou à rat crasseux, où personne n'entrerait. Des bâches tendues tenant lieu de portes, des murs délabrés, un plancher sale, parsemé de détritus, de vieux paquets de chips vides et de bouteilles.

ça puait à plein nez la sueur, qui tachait le vieux matelas posé à même le sol, à l'instar de tout le mobilier quasi-absent, la moisissure qui proliférait dans tous les coins. Le renfermé, parce qu'il avait condamné toutes les issues, barricadé toutes les fenêtres, cloué des planches partout et même laissé pousser la haie sur le mur arrière... Pour se terrer, se tapir, comme le monstre qu'il était...

Le regard vibrant de rage se leva lentement, presque apeuré, à l'idée de contempler le reflet que lui renverrait le miroir brisé de la salle de bain. Ses traits se déformèrent, sous la fureur, ses lèvres se tordirent et ses cicatrices, ses rides, se creusèrent. Son poing envoya voler en éclats ce qui restait du miroir déjà fracturé. Trois gouttes rondes écarlates tombèrent dans l'évier plein de tartre. Le souffle chaud, irrégulier, frappa la peau ouverte. Il avait arrêté sa décision. De toute façon, elle s'était imposée à lui.

Il enfonça le faux mur, fit tourner ce paravent que seul un homme doté d'une force de taureau, tel que lui, pouvait faire bouger avec aisance. Le pan pivota dans un grincement sinistre, qui résonna dans toute la maison, pour révéler un escalier des plus lugubres, à l'image de la cave sur laquelle il donnait. La silhouette massive descendit les marches, le torse nu, velu, tout couvert de cicatrices, se soulevant frénétiquement, alors qu'elle respirait de plus en plus vite.

Il entra dans cette chambre où il dormait parfois, au sous-sol. Où elle l'enfermait durant des jours, parfois des semaines. A des câbles métalliques, pendaient des vieux bouts de papier. Des photos d'elle qui n'avaient plus leur place ici désormais, parce qu'il s'était trompé. Sinon ç'aurait été à elle qu'il se serait ouvert, qu'il aurait finalement un tout petit peu entrouvert son cœur, ce qu'il n'avait point fait durant toutes ses années.

Mais voilà qu'était arrivé cet homme bizarre. Autant que lui, à sa façon. York. Certes, il ne l'attendait pas. Il ne voulait pas de sa venue au départ. Il l'avait d'emblée détesté, et pas seulement parce qu'il était son grand rival. Il l'avait haï parce qu'il ne le connaissait pas. Et cela, il venait de le comprendre, là-bas, au bar. Il aurait pu saisir avant, notamment quand il avait frappé à sa porte, à la tombée de la nuit, disant "s'intéresser" à lui, qu'il pourrait avoir d'autres amis que ses deux haltères... George soupira nerveusement. Oui, il aurait pu réaliser bien avant. Il lui avait donné la radio, pour qu'il appelle aussitôt qu'il en serait dans le besoin ; il n'avait pas à le faire. Alors pourquoi ? C'était contre-productif. Il ne pouvait pas aider celui qui le traquait sans le savoir...

Quand il avait proposé à York d'aller boire un verre, honnêtement, il ne s'attendait pas à ce qu'il accepte sa proposition. C'était peut-être le fruit du hasard, un étrange moment où les graines n'affectaient pas trop son comportement. Il avait fallu que York dise oui. Il lui avait même souri, sans rancune, avec bonté, à lui qui lui rendait la vie dure et le malmenait depuis son arrivée.

Au bar, sous les regards jaloux de Thomas, dont George se moquait éperdument, ils avaient commencé à enchaîner les pintes de bière. Le shérif avait une sacrée descente et York avait à peine entamé son deuxième verre quand, tout à coup, sans savoir pourquoi, il avait abordé le sujet. Peut-être était-ce ainsi que ça fonctionnait. Un jour, on tombait sur la bonne personne, au bon moment, et cet horrible secret tabou, qui nous rongeait depuis des années, sortait tout seul. Soudain, on brisait le silence.

York l'avait écouté attentivement, pas avec cet air de ne prêter qu'une oreille distraite qu'il avait d'ordinaire. Il le regardait, sans pour autant poser les yeux sur lui, pour ne pas alourdir le fardeau, pour ne pas rendre la tâche plus difficile.

George n'avait même pas eu le temps de se construire des illusions étant enfant. Sa mère ne lui en avait même pas laissé le temps. Les tortures, les coups, les humiliations, avaient débuté trop tôt. Elle lui avait arraché jusqu'à sa dignité. York ressentait tout cela, jusque dans les tréfonds de son âme. Il avait prétendu ne pas savoir, mais des marques pareilles... Il en avait vues tant de fois, sur la majorité des serial killers... Plus des trois-quarts d'entre eux avaient été sévèrement abusés étant enfants. C'était ce qui les détruisait et les amenait à se changer eux-mêmes en bourreaux, à troquer le rôle de victime pour celui d'agresseur, dans l'espoir de gagner ce contrôle dont ils avaient été dépossédés.

Il avait alors eu ces mots pour George. Le shérif se les rappelait, en dépit de son ébriété avancée. Il revoyait la scène en détail.

- Mais elle ne vous a pas détruit. Vous êtes plus fort qu'elle, George. Vous valez mieux qu'elle.

Il avait passé tant de temps à rêver, dans son inconscient, à imaginer. La douceur. A quoi ça pouvait bien ressembler... York, contre toute attente, lui en avait donné un aperçu.

Cette façon dont il l'avait écouté... Dont il lui avait parlé...

- George,vous êtes un homme bien. Vous êtes fort. Vous êtes un survivant. Vous n'avez rien à prouver. A personne. Ces gens... qui se résignent, qui baissent les bras... Vous ne leur ressemblez pas... Rien n'était joué. Regardez, vous êtes devenu shérif.

George avait à peine esquissé un sourire, stoïque, impassible comme toujours. Néanmoins, les paroles de York avaient fait leur chemin dans sa tête.

- Je ne vous écarte pas de l'enquête... Je ne fais que suivre les procédures établies par le FBI. Mais, croyez-moi, je vous respecte et même je vous admire. Encore plus maintenant.

Tout à coup, alors que la voix de Carol s'élevait dans le bar enténébré, il y avait eu ce geste infime, si inattendu, qui avait pourtant tout changé, tout envoyé valdinguer dans la vie de George. Un ridicule geste d'amitié qui avait été transformé et amplifié par les années d'abus.

Cette main qui avait touché la sienne, comme un rayon de soleil tombant sur lui pour le sortir de sa nuit. Cette main enveloppant la sienne, recouvrant ses plaies les plus profondes. George s'était tendu. Il n'avait pas su réagir. Il avait prétendu ne rien sentir, ne l'avait pas regardé, et tout son être trop ébranlé avait gardé les yeux fixés sur la scène. Mais ce n'était pas Carol chantant qu'il y avait vu.

Son cœur avait cogné. Si fort que ça lui avait coupé le souffle. Il n'avait réalisé ce qui s'était produit, au fin fond de son esprit, que lorsqu'Emily s'était montrée. Il l'avait à peine regardée, et pas par gêne, mais parce qu'il avait enfin réalisé qu'il n'avait pas besoin d'elle. Quelque part, il avait ressenti un pic de rage à l'idée que York s'attarde avec elle, mais l'agent avait finalement préféré le suivre, la laissant avec Thomas.

George avait été inhabituellement silencieux dans la voiture, sur le trajet jusqu'à l'hôtel de Polly. York lui avait répété que ce n'était pas la peine, mais il avait tenu à le raccompagner, prétendant qu'il tenait mieux l'alcool que lui.

Quand, soudainement, il voulait seulement en réalité rester à ses côtés. L'enfant détruit en lui réclamait encore un peu de cette douceur si chaste, qu'il lui avait si involontairement, si naturellement, dispensée, probablement sans s'en rendre compte.

Il était rentré chez lui, comme un automate. Même le whisky descendant sa trachée, qui d'ordinaire la brûlait, lui avait paru insipide. A présent, il arrachait du mur les photos épinglées d'Emily. Les clichés tombaient les uns après les autres, recouvrant le béton froid et sale. Les ongles courts raclaient le mur râpeux qui déchirait la peau. Les doigts sanguinolents grattaient avec colère les dernières traces des photos, laissant des marques rouges plus éclatantes que celles de la colle. Une fois qu'il n'en resta pas une seule sur le mur, ni au plafond, il ramassa toutes les photos, les balança dans un coin, avec les vêtements qu'il avait piqués à Emily, et jeta son briquet sur le tas qui ne tarda pas à s'embraser.

Il n'avait plus besoin d'elle. Elle, elle était une femme ! Toutes des connasses, des hypocrites... Comme sa mère ! Lui n'était jamais assez bien ! Son cerveau maniaque avait déplacé son obsession, se focalisait désormais sur une autre personne. Cette fois-ci, il ne serait pas déçu. York devait être différent. Pour George, dans l'intervalle de cette seconde où il avait touché sa main, tout s'était joué. Tout s'était décidé. Déjà, dans son esprit tordu, tout était écrit. Il savait ce qu'il voulait, comment y aboutir, et tout devrait se dérouler exactement conformément à son plan.

Il n'avait pas encore beaucoup de clichés de l'agent, mais il avait l'habitude. Bientôt, le mur serait de nouveau recouvert de clichés volés. Alors qu'il collait le premier d'une longue série, une voix lui vrilla les tympans. Une voix honnie.

- Je le savais ! En plus, tu es un sale pédé ! George ! Comme tu me fais honte ! Détraqué ! Toujours quelque chose qui cloche avec toi ! Tu veux la branche George ?!

La cacophonie hystérique provenait de l'autre partie de la cave. Un large trou s'ouvrait dans la paroi, comme l'accès à un tombeau secret, ce qui n'était pas si loin de la vérité. Les accusations firent bouillir le sang de l'homme, qui laissa tomber ce qu'il faisait et, en un éclair, se rua sur la commode avec laquelle il avait bloqué le passage pour la pousser et passer dans la pièce secrète.

Il était le plus fort aujourd'hui. Il n'était plus cet enfant chétif. Il était un homme en pleine force de l'âge, puissant, avec pour armure les muscles et le machisme, pour empêcher les blessures mentales de se rouvrir. Il se précipita devant le fauteuil dans lequel était installé le corps inerte.

- Ferme-la maman !

Mais il avait l'impression qu'elle le fixait d'un regard si lourd de jugement. Son corps fut emporté dans un élan de violence, prêt à la frapper, à la démolir armé de toute sa rage, mais il fut comme violemment bloqué par un mur invisible, arrêté en plein course. Il recula, grimaçant.

Et les orbites vides et noires du cadavre l'observaient. Il en était sûr. Un tremblement de rage le parcourut, vif, douloureux, comme s'il glaçait son sang et électrifiait ses nerfs.

- C'est moi qui commande maintenant ! Rugit-il, postillonnant, articulant mal tant sa fureur le dominait. J'ai été choisi ! Je suis l'élu ! Tu comprends ce que ça signifie ?!

La dépouille momifiée, là depuis des années au vu de ses chairs séchées aux os bien apparents, ne remua pas. Peu importait combien ce qu'elle lui criait le mettait hors de lui, elle restait intouchable, presque sacrée. Elle l'avait marqué. A vie. Partout, sur son corps, dans son âme. Elle lui avait appris comment fonctionnait ce monde.

La loi du plus fort.

George ne croyait plus qu'en ça. Il était déjà l'équivalent d'un dieu aux yeux de ses stupides disciples, ceux qu'il n'avait pas encore tués tout du moins, Thomas, Carol, mais bientôt il serait véritablement divin. Son ascension débutait bien.


Ils étaient loin, à des miles l'un de l'autre, l'un dans sa maison, dans sa cage, l'autre dans sa chambre d'hôtel, mais leurs pensées convergeaient.

L'agent, bras croisés derrière sa tête, ferma ses troublants trop grands yeux verts, alors qu'il exhalait un nuage pâle et vaporeux de fumée. Il tira une nouvelle bouffée, rouvrant ses paupières cette fois-ci, pupilles dilatées rivées au plafond beaucoup trop blanc au point d'en paraître psychédélique, au point qu'il croyait voir apparaître tant de couleurs émergeant de cette absence. Les Heartless Bastards chantaient leur hit « Only For You » à la radio. Les paroles de leur douce et rocailleuse à la fois mélopée reflétant les pensées qui traversaient York. Mais pas Zach.

" Been a while since I felt this way about someone..."

- Je n'ai jamais ressenti ça auparavant, Zach. Ou si ça a déjà été le cas, je n'en garde aucun souvenir. Quand il a parlé d'elle. De sa mère. Je crois... que j'ai vu qui il était vraiment.

Quelqu'un de brisé. Et d'infiniment seul et malheureux, avec ses épaules d'habitude en arrière retombant en avant, son dos se voûtant et son menton collant presque à son verre d'alcool. Zach demeurait silencieux et York poursuivait, se concentrant, tâchant de se remémorer la scène, Zach le laissant faire :

" I'd really really like to know you, more... All your lies are spinning round my head..."

- J'ai peur, Zach, que nous ayons raison sur lui... Mais je veux essayer... lui donner une chance de nous prouver que nous avons tort... J'espère tellement que nous nous trompons Zach...

Les sourcils se froncèrent à l'interdiction, qu'il reçut pour toute réponse. Soi-disant c'était trop dangereux. Désespéré. York serra les dents, mordant presque sa cigarette, dont il avait pour ainsi dire oublié l'existence, la consistance, que pressaient pourtant ses doigts crispés. Zach ne lui accordait pas de marge de manoeuvre, mais, au fond, qui était-il pour le stopper ? Zach se terrait ! Zach était peut-être le cerveau de ce curieux duo, mais il restait dans l'arrière-salle, terrorisé, pendant que York faisait face à tout, au monde ! Maintenant aux monstres !

York était supposé être son rempart, mais tous ses efforts, depuis tout ce temps, ne lui valaient-ils pas une petite récompense ? Ne lui valaient-ils pas le droit d'exister aussi, d'avoir des envies et des idées propres plus importantes, dépassant le choix entre deux groupes de musique ou la saveur d'un sandwich ?

C'était son corps aussi, après tout.

La main frissonnante de York remonta jusqu'à sa tempe, comme toujours lorsqu'il communiquait sérieusement avec Zach, avec le lâche caché fuyant la réalité. Ils ne se disputaient d'ordinaire jamais, sauf pour des broutilles, comme quel groupe punk aller voir le soir, étant donné que leurs goûts en la matière divergeaient.

- Facile à dire pour toi, Zach, murmura-t-il avec amertume, époussetant la cendre tombée sur les draps, avant qu'elle ne creuse de petits trous noirâtres. Tu as quelque chos... quelqu'un derrière qui te réfugier... George n'a pas ce luxe. Et moi non plus.

Lui, il doit se battre. Comme moi. Depuis qu'il est né.

- Tu ne comprends pas... Tu ne peux pas.

Il se dressa de sa couche, marcha jusqu'à la fenêtre. Dehors, il pleuvait encore à verse. Une fois de plus, un mauvais présage. L'ondée martelant violemment les toits et les pavés au dehors. Le ciel s'obscurcissant encore plus jusqu'à sembler comme un océan noir. York fixa cette mer sans lueur, ses yeux se plissant, comme s'il cherchait quelque chose. Ses lèvres s'entrouvrirent à peine, lorsqu'il souffla :

- Tu réfléchis, tu résous les puzzles, mais je prends tous les risques... C'est moi qui agis, qui vis pour toi... Tu pourrais au moins... m'accorder une petite faveur. Moi qui ai porté le fardeau de leur mort...

Je t'ai créé... N'oublies pas... que ton existence tu me la dois...

York ferma les yeux à ces rudes mots de Zach. Une migraine sourde s'insinuait doucement dans son cerveau. Aussi retourna-t-il s'allonger sur le lit, sans prendre la peine de se retirer au chaud sous les draps. Ses intestins semblaient se tordre et il éprouvait cette drôle de sensation, comme si sa gorge se comprimait, que son sang pulsait plus vite. Son rythme cardiaque accélérait toujours. Il essaya de dormir, en vain. Il tourna dans tous les sens. Il était perdu. Il se crut malade. Il se rendit à la salle de bain, mais seulement pour découvrir que tout était en ordre, que rien ne clochait chez lui. Pas physiquement en tout cas.

Il n'était pas malade ou blessé. Il était... en colère...

Pour la première fois de son existence. Cette vague dévastatrice dans l'océan paisible qu'il était d'ordinaire... C'était... particulier. York savoura cette émotion, cette nouveauté, comme quelqu'un goûtant un nouveau met raffiné pour la première fois, suspicieux, mais curieux. Ses doigts frémirent. Je suis toi... et tu es moi... Il fallait se raccrocher à cette certitude là depuis le début. La base de leur amitié, de leur coopération...


Merci aux lecteurs qui me supportent dans toutes mes folies XD !

Note : Comme vous l'aurez constaté, dans cette fiction, Zach et York se souviennent que Zach a créé York et pré-existait à lui et non pas l'inverse.

En revanche, ils ne se souviennent évidemment pas des vraies circonstances entourant la mort des parents de Zach et pensent que le père a tué la mère puis s'est suicidé, comme dans le jeu.

Beast Out