Disclamer : Harry Potter appartient à JKR et Walking Dead à Robert Kirkman , mais cette histoire est à moi.
Correction chapitre : non corrigé
NdA : dans cette fic, Carl à dix-huit ans.
Prologue
Dans un endroit caché des humains, une réunion de haut sommet réunissant l'ensemble des représentants de la communauté magique mondiale se tenait. Le sujet était, l'extermination des humains.
_ Je pense que c'est un peu exagéré. Nous ne pouvons pas éliminer des milliards de personnes pour préserver la planète ! Il doit forcément y avoir une autre solution. dit une femme rousse aux yeux verts.
_ Madame Potter, je pense que vous ne vous rendez pas compte de la gravité de la situation, lui répondit un homme au torse et au visage très poilu, et dont le bas du corps était celui d'un cheval noir. Nous n'avons plus le choix, il ne reste que cette solution.
_ Qu'est-ce que je ne comprends pas au juste, Firenze ? Que nous nous apprêtons à commettre un génocide ?! Je m'oppose à cela ! Nous pouvons encore trouver une autre solution.
_ Avez-vous vu l'étendue des dégâts sur la gardienne ? Avez-vous entendu ses pleurs et ses gémissements de douleur ?! Alors, comment pouvez-vous nous demander d'attendre encore ? Le temps nous est compté, Madame Potter. Il nous faut faire vite avant que les moldus ne tuent la gardienne à cause de leur inconscience.
_ Je suis bien consciente de cela, mais…
_ Il n'y a pas de mais Lily, la décision a déjà été prise. Les moldus doivent disparaitre. Dit un homme à la longue chevelure noire et au visage sévère.
_ Severus, tu ne peux pas cautionner une telle horreur ! Tu oublies que tu es à moitié moldu toi aussi.
_ Je ne suis pas moldu, Lily, je ne l'ai jamais étais, et tu le sais parfaitement. Je suis un vampire. Le roi des vampires. Et mon devoir me dicte de faire ce qu'il y a de mieux pour mon peuple. Et si leur bien passe par l'anéantissement des moldus, je ferais ce qu'il faudra pour.
_ Donc, votre décision est prise, demanda Lily en faisant un tour de table.
_ Oui, dirent les sept participants à la réunion.
_ Comment allons-nous procéder ? demanda ensuite Lily le cœur déchiré.
_ Je vais m'occuper de tous, lui dit Severus.
_ Comment ?
_ J'ai mis au point une potion que je vais injecter à plusieurs individus pris au hasard aux quatre coins de la planète. Ensuite, nous n'aurons plus qu'attendre que la potion fasse son effet. Après la première injection, je prévois minimum quatre ans pour que la planète soit totalement nettoyée de cette nuisance. Ensuite, nous n'aurons plus qu'à faire le ménage.
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Quelques jours après cette discussion dans une ruelle de New York.
Un individu portant une longue robe noire comme ceux des prêtres chrétiens, apparut dans ruelle de New York comme par enchantement. L'homme fit attention à ne pas se faire voir. Ensuite, il sortit de la ruelle et entra dans une grande surface. Il se mélangea à la foule. Tout en se frayant un chemin parmi la masse de gens, il effleurait, de temps en temps, soit une femme, un homme et parfois même un enfant. Il joua à ce jeu durant une trentaine de minutes avant de se rendre aux toilettes de la grande surface. Arrivé là-bas, il disparut comme il était apparu. L'homme fit la même chose dans plusieurs villes, pays et continents avant de repartir d'où il était venu.
Deux mois après le passage du mystérieux individu, dans un hôpital, un homme qui avait été plongé dans le coma depuis plusieurs semaines se réveilla dans une petite chambre. Totalement paniqué et perdu, il appela plusieurs fois une infirmière, mais en vain. Renonçant à ses appels infructueux, il se leva difficilement du lit et se rendit à la salle de bains pour étancher sa soif. Cela étant fait, il quitta la chambre et se mit à parcourir, lentement, le couloir à la recherche d'une aide quelconque. Mais tout ce qu'il trouva sur son passage, fut des couloirs délabrés, en ruines, criblés de balles et pour certains, couverts de sang et encombrés de débris médicaux.
Il n'y'a personne d'autre que lui. Pas une âme qui vive. Ne baissant pas les bras pour autant, il poursuivit son exploration. Et finalement, il tomba sur une porte barricadée avec une grosse chaîne cadenassée, laissant entrevoir une main grisâtre. Sur cette porte, il était inscrit un message d'avertissement très inquiétant : « Ne pas ouvrir, morts à l'intérieur ». Alors qu'il lisait cette inscription, des grognements s'échappèrent de la pièce. Ils furent suivis par les doigts de quelqu'un qui tentait d'ouvrir la porte. L'homme s'éloigna immédiatement de cette dernière et chercha un moyen de quitter l'hôpital. Naturellement, il se dirigea vers les ascenseurs, mais le manque de courant les avait rendus inutilisables.
Il se dirigea donc vers les escaliers. Comme ceux-ci étaient plongés dans le noir complet, il se rendit à l'accueil et se dénicha des allumettes. Enfin à l'extérieur, il crut qu'il avait été projeté dans un autre monde. En effet, des dizaines de corps enroulés dans des draps blancs étaient entassés dans la cour de l'hôpital. L'homme ne le savait pas encore, le monde qu'il connaissait avait complètement disparu.
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Quelques mois plus tard dans un monde où la magie est aussi présente que l'air, deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années se disputaient.
_ Potter, tu te rends bien compte qu'il est interdit aux sorciers de se rendre dans le monde moldu jusqu'à nouvel ordre ? demanda un de jeune homme. Un beau blond à l'air arrogant.
_ C'est bien pourquoi je veux m'y rendre, Malfoy ! Je veux savoir pourquoi, tout d'un coup, cela nous est interdit. Lui répondit son compagnon en souriant malicieusement.
Le compagnon en question était un jeune homme brun, de taille moyenne, aux incroyable yeux verts, portant des lunettes rondes et dont les cheveux avaient manifestement grand besoin d'un coiffeur. Il était aussi beau que son ami, sinon plus.
_ Pourquoi tiens-tu tant à le savoir ?
_Je trouve ça louche et je n'aime pas les secrets. Regarde ce que cela nous a apporté avec Voldemort. Je tiens à être au courant si un autre psychopathe mégalomane court dans la nature. Surtout si ledit psychopathe en a après moi.
_ Tout ne tourne pas autour de toi Potter ! Le Magenmagot doit avoir une bonne raison pour instaurer cet interdit.
_ Et je veux la connaitre. Et le seul moyen que j'ai de le découvrir, c'est de franchir cette foutue barrière. Dit Potter en sortant un petit bâton de la manche droite de sa chemise.
_ Peux-tu m'expliquer pourquoi je dois t'accompagner dans ta folie ? Et surtout, pour quelle raison dois-je m'attifer de ses horreurs que tu oses appeler vêtements ?
_ Déjà, parce que tu es mon meilleur ami. Ensuite, ces horreurs comme tu le dis, c'est pour passer inaperçu parmi les moldus. Et pour finir, ils ne sont pas aussi horribles que tu le dis. Ils sont même très confortables.
_ Si tu le dis, bouda le blond. Et que je sache, être ton meilleur ami ne veut pas forcément dire que je dois te suivre aveuglément quand des idées absurdes te passent en tête !
_ Bien sûr que si ! C'est même le rôle premier d'un meilleur ami. Répliqua Potter.
_ Potter, presses-toi, je sens plusieurs personnes qui approchent. Avertit soudainement Malfoy, les sens en éveil.
_ Une minute, je suis sur le point de parvenir à faire une brèche, lui répondit Harry en faisant des mouvements complexes avec le bout de bois qu'il venait de sortir de la manche de sa chemise.
Les deux jeunes gens se trouvaient devant une énorme porte en bois massif noire. La porte quant à elle, elle se situait dans une petite clairière au milieu d'une forêt.
_ Arrête de bavasser et ouvre cette maudite de porte, Potter ! s'exclama Malfoy avec empressement. Ils ne sont plus très loin. Merde, je crois que ce sont des Aurors, Harry. Heureusement pour nous, je ne sens aucun vampire parmi eux.
_ C'est bon, il n'y a pas de quoi paniquer, je suis sur le point…yes ! C'est bon. Partons maintenant.
Sur ces mots, la porte s'ouvrit de quelques centimètres.
_ Dépêches-toi, elle ne va pas rester longtemps ouverte, dit Harry en franchissant le seuil.
Son ami le suivit la seconde d'après, alors que la porte se refermait derrière lui en silence. Trois secondes après leur passage, un groupe d'hommes vêtus en noir et argent, fit son apparition.
_ Tu vois bien Maugrey, il n'y a personne. Tu as dû te tromper. Personne ne se trouve ici.
_ C'est étrange, pourtant, mon œil ne s'est jamais trompé. Il a bien détecté deux présences près de la porte.
_ Il faut bien une première fois à tout, lui dit un bel homme brun.
_ Non Sirius, je suis certain qu'il y avait bien quelqu'un ici.
_ Si tu y tiens, nous pouvons faire appel aux Loups-Garous ou aux vampires pour relever des odeurs. Proposa Sirius.
_ C'est une excellente idée, s'exclama Maugrey.
