Bonjour à tous ceux qui s'aventurent sur cette fic.
Je suis nouvelle dans le monde des fanfictions et ma première tentative sur ce site a été pour le moins raté.
Mais passons, je me lance dans NCIS, espérant être dans l'esprit des personnages.
Je ne sais pas où va mener cet écrit, ni s'il vous séduira, mais qui tente rien, n'a rien.
Cette histoire a été à l'origine inspiré par l'épisode 12 de la saison 3 « Prisonnier », un de mes épisodes préféré. Ne voulant pas faire une réécriture d'épisode, me voici dans ma première histoire.
Commençant aussi à m'aventurer sur le site je cherche quelques histoires à lire, pas trop longues pour commencer et finies, sur du Tibbs et Tiva en particulier, avec des agents en danger de préférence, pour me mettre dans le bain, alors n'hésitez pas à me faire partager vos coup de cœur.
Alors merci et un petit commentaire d'encouragement, conseils, critiques ou pour me dire qu'il n'y a aucun espoir avec moi, faites le moi savoir, je prends tout et suis pas rancunière.
Disclamer: NCIS ne m'appartient pas, j'ai seulement emprunter les personnages dans un but non lucratif pour m'amuser un peu.
Quelque part sur les docks de Washington. 10h45
- Ah, ça me rappelle quelques années en arrière.
- Tu veux faire référence à la fois où à cause de toi j'ai été enfermé toute la journée dans un conteneur glaciale, avec toi pour me tenir compagnie.
- Ça aurait eu pu être pire !
Au regard interrogateur de sa collègue après s'être arrêtée devant la porte d'un hangar, qu'ils se devaient inspecter, Tony continue en lui donnant explication.
- C'est vrai ! Imagine d'être coincé avec Gibbs.
- Ça ne me dérangerait pas. Il est pro, et aurait gardé son calme et sans doute même trouvé un plan de sauvetage, sans parler du fait qu'il ne m'aurait pas agacé avec des bavardages incessant comme toi par exemple.
- Le mutisme est pire des fois, surtout dans des situation comme celle-là.
- Si tu le dis!
- Et je te signale que c'est moi qui ai eu l'idée pour le téléphone avec l'antenne.
- Sûrement vu dans un film, un Magnum sans doute.
Tony lève les yeux en l'air tout en se frottant le menton pour réfléchir.
- Euh non pas que je sache. Et reporte son attention sur Ziva. En tout cas, moi, je n'ai pas failli tuer tout le monde en faisant ricochet une balle dans la paroi.
Ziva plisse les yeux et entre dans le hangar sous le sourire narquois de Tony, satisfait d'avoir eu le dernier mot.
Tous les deux sont à présent dans le hangar à moitié vide. Seulement quelques caisses empilées les unes sur les autres sur les côtés avec un escalier au fond à gauche menant à une plate-forme faisant toute la largeur du bâtiment menant à des bureaux se font percevoir.
Tout en inspectant les lieux, les deux agents se fraient un chemin en direction de l'escalier, leur but étant de trouver un document dans le bureau principal, document qui prouverait la culpabilité de leur suspect interrogé en ce moment même dans les bureaux du NCIS par Gibbs, leur supérieur.
Mais Tony, toujours à la réflexion sur leur discussion ultérieure, reprend parole.
- Il aurait été en manque.
Ziva, n'ayant plus la tête à cela, a du mal à savoir où veut en venir son collègue.
- Qui aurait été en manque de quoi ?
- Gibbs ! Il aurait perdu le contrôle de lui-même. Son corps est habitué à sa dose quotidienne et au bout de . . ., allez, j'lui donne quatre heures de crédit, il aurait commencé à trembler.
Ziva roule des yeux tout en soupirant, s'arrêtant une nouvelle fois pour faire face à Tony se stoppant aussi.
- De quoi parles-tu Tony ?
- Son carburateur Zee-vah. La caféine.
Ziva ferme les yeux un instant désespérée par le comportement juvénile de son collègue alors que Tony lui sourit de toute ses dents à cette révélation.
Mais elle les rouvre vite tout en empoignant son arme automatique en réflexe à la détonation se faisant entendre et tombe sous les yeux de Tony remplient d'une inhabituelle frayeur. Et avant qu'elle ne se rende compte du pourquoi de cela, les jambes de Tony se dérobent sous son poids le faisant tomber à genoux, une main posée sur son estomac.
Ziva se tourne vers le haut des escaliers pour y voir une ombre et riposte, alors que Tony continue son ascension vers le bas, se retrouvant bientôt allongé sur le dos, sur le sol froid du hangar, sous le bruit de plusieurs coups de feu résonnant en ces lieux.
Finalement, Ziva touche son but et voit le corps d'un homme basculer par-dessus la rambarde de la plateforme pour atterrir en un bruit sourd en contrebas.
Ne voulant aucune mauvaise surprise, Ziva reste professionnelle malgré la chute de son coéquipier à ses côtés et se dirige, arme en avant, pour la vérification du corps de leur attaquant. Une fois près de lui, d'un coup de pied, balaye le revolver posé près de lui l'éloignant ainsi, et se baisse prudemment vers l'homme aux yeux clos pour vérifier ses signes vitaux, inexistants. Elle se relève ensuite et toujours aussi attentivement, continue son chemin doucement en montant les escaliers pour vérifier les trois pièces à l'étage et voit dans le bureau principal un désordre complet de papier et tiroirs renversés. Signe évident d'une recherche approfondie par quelqu'un à la recherche de quelque-chose, sûrement la même chose que le NCIS, fait par l'homme se retrouvant à présent sans vie dans la grande salle du bas.
Etant rassurée que le hangar est à présent sécurisé et sans danger, Ziva range son arme dans son holster et s'empare de son téléphone dans la tentative d'appeler Gibbs, puis les secours tout en courant vers son coéquipier.
Mais Ziva jure en hébreux, n'ayant aucun réseau en cet endroit au moment où elle arrive vers Tony.
Et à sa vue, elle ne peut s'empêcher d'inspirer fortement en voyant son corps se mouvoir dans des respirations rapides avec une main toujours posée sur son estomac où du sang s'échappe d'entre ses doigts imbibant la chemise blanche en une tache circulaire s'agrandissant lentement.
Rassemblant ses forces et son courage, Ziva s'accroupit près de lui en enlevant son gilet et enlève délicatement la main de Tony, main qui résiste.
- Tony laisse-moi voir.
Tony cligne des yeux à la recherche de la voix lui parlant.
- Je ne l'ai pas vu Ziva. Je ne l'ai pas vu, lui dit-il alors une fois son regard trouble posé sur sa coéquipière.
- Je sais Tony, je sais. Moi non plus. Allez, laisse-moi voir d'accord, tout va bien se passé, le rassure-t-elle et réitère son geste en enlevant délicatement la main de Tony. Elle déchire la chemise pour mieux voir les dégâts pour se rendre finalement compte qu'une balle est venue se loger dans la partie inférieure de la région abdominale, à quelques centimètres sur la gauche de son nombril et n'ayant aucun point de sortit. Elle s'empare de son gilet, enlevé préalablement, et exerce une forte pression sur la blessure avec, faisant haleter de douleur le concerné suivie d'un long gémissement sourd.
- Désolée Tony, mais je dois le faire pour stopper l'hémorragie, 'ou du moins essayer de la réduire' s'ajoute-t-elle mentalement.
Regardant dans les yeux verts de son partenaire la fixant du regard tout en recherchant tant bien que mal une respiration plus contrôlée, Ziva ne peut qu'apercevoir la douleur, la fatigue et l'incompréhension de ce qui lui arrive.
Cela ne fait qu'empirer la forte inquiétude ainsi que l'impuissance qu'elle ressent, et espère trouver une solution pour le sortir au plus rapidement de cette situation précaire.
Et c'est de sa main libre qu'elle le rassure en la posant sur son front tout en la remontant dans les cheveux, lui essuyant de la sueur au passage se développant doucement tout comme l'état de choc s'installe lentement. Voyant cela, Ziva regarde autour d'elle et aperçoit une petite caisse pas trop haute en hauteur. Elle reporte son attention sur Tony et récupère sa main qu'elle avait enlevée de la blessure pour la lui remettre à la place de la sienne. Elle pousse dessus assez fort enfonçant ainsi la propre main de Tony dans son ventre.
- Ne relâche pas la pression, je reviens tout de suite.
Tony acquiesce d'un simple hochement de tête sous une grimace de douleur affichée.
Ziva se lève alors rapidement pour récupérer la caisse qu'elle fait ensuite glisser jusqu'à l'endroit où est Tony. Et c'est délicatement mais non sans mal, qu'elle lui dépose ses pieds dessus, surélevant ainsi ses jambes, facilitant la circulation. Petite tentative pour le confort du blessé mais qui se doit d'être pour le moral de chacun d'entre eux.
Se remettant vers le haut de son corps, elle attire son attention en refaisant le geste sur son visage tout en posant sa main sur la sienne pour vérifier s'il appuie suffisamment sur la blessure.
- Tony écoute-moi.
Il tourne le regard vers elle et lui sourit faiblement.
Lui rendant son sourire elle poursuit.
- Tu m'écoute ?
- Ouai.
- Bien. Je dois aller dehors et voir si je trouve du réseau pour appeler Gibbs. Ici je ne capte pas.
- Dommage qu'on n'ait pas gardé un DVD du film de Bollywood*, lui dit-il d'une faible voix mais toujours avec le sourire, lui faisant référence à l'antenne téléphonique qu'il avait bricolé avec l'arrête d'un boitier du film.
- Oui dommage, lui répond-elle toujours en lui souriant et les caresses continues sur son front. Je vais faire vite, alors pas de bêtise.
- Oui Mdame !
- N'en profite pas, tu sais que je déteste qu'on m'appelle comme ça.
- Oui Msieur !
Cela la fait rire doucement en voyant qu'il essaie de désamorcer la situation critique dans laquelle ils se trouvent et le connaissant, sûrement pour la rassurer aussi.
Puis faisant référence à sa main toujours sur la sienne tenant la blessure :
- Ne lâche pas compris.
- J'vais essayer.
- Non, tu le fais, parce que sinon tu vas saigner à mort et qui va avoir à supporter Gibbs après ça, Gibbs qui se noiera de café noir de matin au soir, déprimé et ronchon pour ta mort, moi, alors tu le fais et surtout tu ne fermes pas les yeux, même si l'ange est blonde aux formes généreuses, t'appelant de sa voix la plus sensuelle, tu restes ici, les yeux ouverts. T'as qu'à, . . . je ne sais pas moi, penser à . . .
- Toi en bikini au bord de la piscine ?, la coupe-t-il.
- Non ! le réprimande-t-elle gentiment. A comment tu vas expliquer à Gibbs pourquoi on n'a pas vu le tireur. J'suis sûre qu'il sera ravi de savoir que c'est parce que tu le crois addictif à la caféine.
Et c'est sous un froncement de sourcil de Tony, que Ziva l'embrasse sur le front avant de lui ébouriffer les cheveux en souriant légèrement à la mine renfrogner qu'affiche son collègue pensant à la chose dite avant, qu'elle se détache de lui un pincement au coeur. Le laissant seul dans le hangar froid, accompagné du cadavre responsable de cela pas loin, dans l'attention et l'espoir de trouver un moyen de joindre les secours, car malgré les échanges riches en jouxte verbale, elle sait que l'état de Tony est critique et que 'les minutes sont comptées.'
* Je sais que le titre du film c'était du genre " Kountch kountch otawaï" mais impossible de savoir l'écrire et pas vraiment l'esprit à faire une recherche.
