Bonjour à tous et bienvenue sur ma première fanfiction ! Celle-ci portera sur La Communauté du Sud/True Blood et se concentrera plus ou moins sur le couple Eric/Sookie. Je suis une auteur débutante dans la fanfiction alors soyez indulgent. N'hésitez à poster des reviews, je répondrai à tout le monde ! Pour être tenu au courant de la publication des chapitres, rendez-vous sur mon profil. Sur ce, bonne lecture !
Disclamair : Tous les personnages (lieux, ect...) sont la proprieté exclusive de Charlaine Harris et HBO. Je ne touche pas d'argent pour écrire cette histoire. Rien ne m'appartient.
Je vous préviens d'avance que j'ai modifié certaines choses mais vous vous en rendrez compte au fur et à mesure....
Je tenais aussi à remercier tout spécialement Blue77 qui a prit le temps de corriger toutes mes fautes ! Un grand merci à toi :-)
Chapitre I
Le soleil brillait haut dans le ciel ce jour là. Les oiseaux chantaient à tue-tête. J'étais allongée sur ma chaise longue, vêtue de mon micro-bikini noir bordé de rouge. Je m'étais badigeonnée de crème solaire indice +50 et j'avais passé les écouteurs de mon Ipod dans mes oreilles. Ce magnifique tableau était complété par un bon livre à l'eau de rose de Nora Roberts. Deux amants maudits, ça me laissait songeuse...J'étais en congé et cela faisait plus de deux mois que les vampires ne m'avaient pas dérangés. Aucune nouvelle d'Eric, aucune nouvelle de Bill. Ni de personne d'autre. Même les loups-garous semblaient m'avoir oublié. Dans un sens, cela me soulageait, au moins je ne risquais pas de finir en morceaux ! Mais au plus profond de moi, et même si je savais que je n'étais pas prête à le reconnaitre, Eric me manquait. Vraiment. Et ça m'agaçait plus que tout.
Je savourais pleinement ce bain de soleil. Nous étions fin juin et j'avais obtenu de Sam une semaine de congé. C'était un miracle en cette saison. Ici, dans les coins reculés de Louisiane, peu sont ceux qui ont les moyens de s'offrir des vacances ailleurs que dans la cour de leur jardin. Alors le bar ne désemplissait pas. Plus encore les soirées où Sam organisait des barbecues à ciel ouvert, avec musique country en prime. Je sentais mes paupières s'alourdirent et la chaleur du soleil m'envelopper dans un cocon doux et sécurisant. Avec lenteur, j'enlevais mes écouteurs et déposais mon Ipod sur la petite table de jardin. Je savais qu'il ne fallait pas que je m'endorme sous cette chaleur cuisante mais c'était si agréable...Morphée m'avait presque emporté lorsque mon mobile s'est mis à sonner. J'ai violemment sursauté, et j'ai maladroitement attrapé le téléphone.
« - Allô ? Ai-je marmonné en décrochant.
- Mademoiselle Stackhouse ? Ici Bobby Burnham. Pouvons-nous nous voir ?
Je soulevais un sourcil interrogateur. Pourquoi Bobby Burnham pouvait bien m'appeler ? Eric..?
- Pour quelle raison ? Me suis-je enquise, prudente.
Mon cœur battait furieusement dans ma poitrine. L'adrénaline pulsait dans mes veines. Des nouvelles d'Eric, voilà ce que j'attendais. Et même si ça me faisais mal de l'admettre, j'étais plutôt contente d'avoir de ses nouvelles. Pourtant un étrange sentiment de menace s'emparait déjà de moi…
- Mr. Northman a quelque chose d'urgent à vous faire parvenir, m'a-t-il expliqué sur un ton détaché.
Quelque chose d'urgent venant d'Eric ? Humm…à mon avis, ça sentait le roussi. Voir même le cramé, si vous voulez mon opinion. J'ai réfléchi quelques secondes avant de répondre :
- Disons, aujourd'hui, dans une heure, chez moi, ai-je proposé.
- J'y serai.
Et il a raccroché. J'ai cependant eu le temps d'entendre le soulagement dans sa voix et cela, ça m'a fait encore plus flippé. »
...
Il est arrivé une heure plus tard, aux environs des dix-sept heures trente. Sa voiture était garée dans mon allée, une Cadillac noir pas vraiment de premier âge. A la minute où il en est sorti, j'ai pu voir ses trait tirés. Il semblait fatigué et on aurait dit qu'il avait vieilli de dix ans depuis la dernière fois que je l'avais vu. J'avais pris le temps d'enfiler une robe rouge et blanche à fines bretelles. Elle était plutôt courte et avait un profond décolleté. J'avais attaché mes cheveux en une queue de cheval haute et j'avais fixé quelques unes de mes mèches rebelles avec une barrette.
Nous étions installés dans ma véranda, Bobby Burnham était assis dans le rocking-chair que ma grand-mère affectionnait tant, face à moi. J'avais, quant à moi, pris une chaise de jardin, beaucoup moins confortable, cela dit en passant. Il me fixait, anxieux, soucieux même. Un silence pesant s'était installé entre nous. Je me décidai, alors, à y mettre fin.
« - Que se passe-t-il ? Ai-je lancé d'entrée de jeu.
Une esquisse de sourire a étiré ses lèvres.
- Une bande de sorciers a débarqué il y a quelques semaines à Shreveport, m'a-t-il expliqué, ils veulent…quelque chose que Mr. Northman possède mais qu'il ne cèdera jamais. Le problème c'est que les sorciers l'ont menacé, et vous êtes en danger, c'est pour cela que je suis ici.
Il y a eu comme un grand blanc. J'ai senti la couleur refluer de mon visage, la panique a commencé à m'envahir. Qu'avais-je à voir dans les histoires d'Eric ?
- Qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans moi ? Pourquoi suis-je en danger ? Qu'est-ce qu'Eric ne veut pas leur céder ?
J'avais conscience d'être au bord de la crise d'hystérie mais je m'en fichais. Qui plus est, j'étais très en colère. Vraiment très en colère.
- Les sorciers ont menacé Mr. Northman de s'en prendre aux êtres qui comptent le plus pour lui…Alors, il m'a envoyé vous prévenir. Il vous recommande d'être très prudente pendant les prochaines semaines. Si vous avez le moindre problème, vous n'avez qu'à l'appeler.
Je me suis levée, raide, et furieuse. J'ai repoussé ma chaise et j'ai fait face à Bobby Burnham. Malgré tout, je devais reconnaitre que j'étais flattée de faire partir des êtres les plus chers auprès d'Eric. Mais c'était vraiment minime par rapport à la colère que je ressentais à ce moment là.
- Message transmis, vous pouvez partir maintenant, ai-je lâché, sèche.
Il s'est levé, m'a regardé avec une espèce de haine…je savais qu'il ne m'aimait pas, et cela pour l'avoir lu directement à la source. Cependant, cette agressivité dans son regard, ça m'a fait frissonner. Il a épousseté son costume gris clair et s'est tourné vers moi.
- Très bien. Au revoir Mlle Stackhouse. »
Il a pincé les lèvres et m'a salué d'un geste de la tête. Je ne le lui ai même pas rendu, j'étais trop en colère pour ça. Il s'est dirigé d'un pas martial vers sa voiture et s'est engouffré à l'intérieur. Il a démarré le moteur, et lorsqu'il a quitté l'allée, j'étais déjà rentrée.
…
J'ai attendu impatiemment que le soleil se couche, soit vingt-heures pour être précise. Je me suis saisie des clés de mon vieux tas de ferrailles et je suis montée à bord. J'ai démarré et lancé un CD de Maria Carey pour me détendre. J'avais ruminé ma colère pendant plus d'une heure et elle avait bien muri, croyez-moi ! J'ai accéléré, dépassant la limite autorisée de dix kilomètres heures; Les contours du Croquemitaine se sont bientôt dessinés, à la lueur de mes phares. Je me suis directement garée sur le parking du personnel et je suis rentrée par la porte de service. J'ai eu le temps d'apercevoir quelques voitures garées sur le parking des clients; il y avait déjà du monde. En pénétrant à l'intérieur, je suis tombée sur Pam. Elle est venue à ma rencontre, m'a souri et m'a même prise dans ses bras. Puis elle a vu la tête que je faisais et elle a grimacé. Elle savait, ai-je pensé, acide.
« - Salut Sookie ! S'est-elle exclamée, un grand sourire barrant son visage.
- Bonsoir Pam. Eric est dans son bureau ? Ai-je demandé en serrant les dents. »
Mes poings se crispaient de fureur au fil des minutes. J'étais sur le point d'exploser. Pam s'est contentée d'hocher la tête l'air navré. J'ai fait quelques pas dans le couloir de service, puis j'ai ouvert la porte du bureau d'Eric, sans même avoir frappé. Ce que j'ai vu m'a coupé le souffle tant j'avais oublié à quel point il était beau. Il était assis dans son fauteuil (tout confort bien sur), une expression pas le moins du monde surpris sur son visage. Comme à son habitude, il semblait calme et serein. Mais ce n'était qu'une apparence, je le savais. J'ai secoué la tête et me suis rappelée pourquoi j'étais là. Je me suis forcée à retenir toute la colère que j'avais en moi.
« - C'est quoi cette histoire, Eric ?! Ai-je lâché sans préambule, avec une pointe d'agressivité dans la voix. »
Il s'est levé, il portait son jean noir qui lui allait si bien, et en haut une sorte de « marcel » noir également, qui révélait une musculature à se damner. Il a lentement fait le tour de son bureau tout en me fixant de son regard bleu électrique. J'en ai frissonné, je me serais giflée. Il n'a même pas semblé avoir entendu ma phrase. Il a continué à avancer jusqu'à être à ma hauteur. Je fumai littéralement. Puis il s'est penché et…
Et s'en est terminé pour ce premier chapitre. Quand avez-vous pensé ? Bien ou pas ? Des choses incomprises ou à améliorer ? Dîtes-moi tout ! Laissez-moi vos reviews.
Mise en ligne le : 13/12/09.
Prochaine mise à jour : 18/12/09.
