Titre : Des chaines d'amour
Paring : HPTR ou HPTJ ou encore HPLV
Rating : K
Présentation : J'ai soudainement eu une idée sublime, mais c'est sans doute l'idée la plus sadique qui ne m'est jamais venue à l'esprit. Ne vous inquiétez pas, « Alpha » et mes études restent mes deux grandes priorités, alors je ne vais pas les abandonner. C'est pourquoi cette fic est assez spéciale.
Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire. (On va pas se fouler à trouver une belle formulation pour quelque chose d'aussi triste T.T)
Warning : Slash, comme vous le savez sans doute, cette maladie est très contagieuse (ayant été infectée par une amie, je parle en connaissance de cause) alors homophobe s'abstenir.
PROLOGUE
Le cliquetis des clés résonna sinistrement dans les ténèbres de la cellule. Á l'intérieur, il n'y avait pas de lumière, pas de son. C'était l'image même du néant. Quelqu'un entrebâilla la porte doucement. Il pouvait percevoir les tremblements qui agitaient le corps de l'autre avec netteté. Le souffle de l'homme était saccadé presque erratique tant la peur écrasait ses poumons. Pourtant il ne renonça pas, et termina d'ouvrir la porte, faisant jaillir à l'intérieur un flot de lumière.
-Ri…Riddle. Tu es libre.
La petite cellule était petite, et il n'y avait rien à l'intérieur. Rien…si ce n'est une forme virile allongée sur un bloc de pierre qui devait servir de couche, les bras derrière la tête et une jambe relevée.
La forme tourna sa tête et l'homme put contempler le visage pourtant mature d'un jeune homme. Il était si beau, mais si froid en même temps. Ses yeux restaient fermés, aussi ne savait-il pas si son interlocuteur daigna l'écouter. Néanmoins l'homme reprit un peu contenance et son regard s'alluma d'un feu étrange. Il poursuivit d'une voix plus forte :
-Quelqu'un est venu te chercher pour ta sortie, ton gardien je crois. Il attend à l'entrée de la prison. Près de la zone de transplanage. Mais je suis surpris. On m'avait dit que c'était un monstre qui habitait cette cellule et qu'es-ce que je découvre ? Un beau brun au cul d'enfer. T'as pas du te régaler souvent ici, çà te dirait de rattraper le temps avec une petite gâterie ? Allez, j'suis sur que tu vas aimer, et puis on a le temps, fit l'homme en s'approchant, un air de prédateur fixé dans ses prunelles assombries par le désir.
Puis soudain, l'homme s'arrêta net, la peur refaisant surface sur ses traits alors que le plus jeune soulevait lentement ses paupières.
-Sais-tu depuis combien de temps je suis ici ?
Il avait une voix grave, envoutante, déstabilisante. Une voix qui pouvait envoyer simultanément des frissons de terreur et de désir combinés. Ses yeux étaient rouges. D'un rouge écarlate. Les yeux de l'enfer.
Il s'en souvenait maintenant. Un jour un de ses collègue était arrivé en panique, pleurant des larmes d'effroi, les yeux agrandis et dilaté par la peur et le pantalon trempé de sa pisse. Il répétait sans cesse, comme une litanie sans fin : « je les ai vu, les yeux de l'enfer, je les ai vu ». Des yeux qui vous plongeaient dans un envoutement, dans l'enfer lui-même.
Lentement, doucement, il se leva, ses yeux ne quittant pas les siens, le clouant sur place.
-Si j'ai bien compté, cela fait 50ans.
Il s'approcha d'une démarche féline de prédateur, ses pas ne faisaient aucun bruit. On ne voyait qu'une silhouette et d'inquiétants yeux écarlates avec le peu de lumière de la pièce, mais cela ne faisait que rendre la chose qui avançait encore plus terrifiante.
-50ans que je n'ai pas pu manger à ma faim. Alors oui tu comprendras que je veux bien cette petite…gâterie.
Un cri déchirant retentit dans le silence.
-Alors comme çà, ce vieux fou est finalement venu me chercher.
Un fin sourire naquit sur ses lèvres, révélant deux canines d'une longueur anormalement impressionnantes. Elles étaient couvertes de sang, tout comme les lèvres qui étaient censées les camoufler aux yeux du monde.
Il commença alors sa marche, toujours aussi lente et sensuelle vers sa liberté.
A suivre…
Vous allez trouver çà bizarre, mais quand je reçois des reviews d'encouragement, j'aime tellement ce que j'écris. Alors je peux compter sur vous ? XD
Voilà le prologue d'un prologue qui se termine ici. Vous comprendrez pourquoi je dis çà, à la fin de la fic. Niak niak niak.
Bisous ^^
