Auteur…ben toi et moi…Lilician et Bliblou !

Titre…Le souffle des Damnés

Disclaimer…pour ce qui est des bases, nous avions que ce n'est pas de nous…mais pour le reste…osez seulement dire que nous n'en sommes pas les auteurs et vous vous attirerez notre courouuuuuuuuuuuuuuu !

Note : Bien bien bien, voilà donc le commencement d'une étroite collaboration, si tenté que j'ai plus souvent des nouvelles de ma compagnonnes qui je dois dire, n'est pas souvent disponibles…

Bisous

Prologue:

Il y était de nouveau…

Depuis deux semaines déjà…

Il devait recommencer à vivre chez eux, sans magie, en leur servant de larve…

Sans rien pouvoir faire d'autre que subir sans parler, sinon il ne mangeait pas, sinon Vernon serait en colère et alors…

Alors il le frapperait.

Encore.

Et la douleur reviendrait.

Encore.

Faute de faire des cauchemars, il aurait du sang coulant le long de son visage, se mêlant à ses larmes, du sang coulant le long de ses blessures…

Blessures de son année passée dans son école, du côté d'un monde en guerre…

Une guerre dont il était le pilier central, une arme servant à combattre le mal…

Une arme, que Dumbledore pendant cette année entière, avait finalisé le mieux possible, faisant un entraînement si dur et inadmissible que Harry en était sortit blessé, meurtri, autant dans son âme que dans son corps, il avait comprit, même si il n'en avait touché mots à personne, qu'il n'était en réalité considéré par son cher directeur que comme une arme, arme qu'il avait finalement été toute sa vie durant…

Depuis sa naissance…

Même avant…

Depuis cette prophétie de malheur qui l'avait condamné.

Et aujourd'hui, allongé sur son lit, fixant inlassablement le plafond sans ciller, à se maudire pour ne pas avoir résister plus quand Dumbledore lui avait pris sa baguette, à serrer les dents sous la douleur que lui infligeaient ses cicatrices qu'il pouvait à peine soigner avec quelques compresses trouvées par ci par là dans la salle de bain alors que tous les placards ou presque étaient fermés à clé, la tante Pétunia se méfiant du petit voleur mince et ténébreux que Harry était apparemment devenu…

Pourquoi lui avait-on confisqué sa baguette sinon pour ça…

Harry serra encore plus les dents, qui…qui les avertit que pour ces vacances il n'aurait pas sa baguette ?…ils l'avaient su dés le jour de son arrivée, même peut être avant, et Harry ne se permettait pas de penser que c'était Dumbledore, Dumbledore qui était le seul à être au courant de ça…Dumbledore et les Weasley, mais aucun Weasley n'aurait fait ça hein ?

Harry se retourna, à plat ventre sur son lit et respira profondément pour empêcher les quelques larmes de fatigue qui menaçaient de couler sur son visage pâle.

« POTTER ! Descends ici tout de suite. » Hurla Vernon.

Le ventre de Harry se contracta instantanément et tel un automate, il se redressa, sortit de son lit et quitta sa chambre, pour se retrouver quelques instants plus tard, face à face avec Vernon qui n'attendit pas deux secondes pour lui retourner une gifle qui manqua de peu de l'assommer. Les quelques larmes qu'il avait tenté de retenir quelques minutes avant dans sa chambre dévalèrent ses joues pour venir échouer dans son cou…

« Va faire à manger, puis tu iras te coucher. »Grogna l'homme.

Harry acquiesça et s'apprêtait à partir quand Vernon le saisit par le haut de son T-shirt, manquant de l'étrangler et le fixa comme un bœuf enragé.

« Je t'ai ordonné quelque chose, répond moi. »

« Oui, oncle Vernon, je vais faire à manger tout de suite puis j'irais me couché. »

Apparemment satisfait, l'oncle le rejeta en arrière et Harry tomba, sa tête heurtant violemment le bord de la table basse.

Il mit plusieurs secondes à réagir mais quand il avisa le regard encore plus fou de Vernon joint à son sourire sadique, il se releva, faisant fie de sa douleur et alla préparer le dîner, non sans s'être arrêter plusieurs fois pour tenter de stabiliser sa vue qui devenait de plus en plus faible.

Il finit le plus vite possible, mit la table et remonta dans sa chambre directement après, se jetant sur son lit en se tenant la tête.

Il devait partir, il ne pouvait pas rester ici, pas comme ça, pas…

Pas en faisant ce qu'il faisait, pas en recevant les coups sans broncher, pas en oubliant qu'il n'était pas…

Pas en pleurant comme il le faisait maintenant, rendant ses sanglots aussi discret que possible, enserrant son corps de ses bras, tentant de se réconfortant seul, comme un petit enfant perdu au milieu du froid glacial, une nuit de novembre.

Il devait partir.

Au fur et à mesure qu'il y pensait, tout devenait plus cohérant, possible, irrévocable.

Cette nuit, Harry Potter disparaîtrait.

Il ne s'était pas endormit, il était simplement resté assis, dans son lit, le regard vague, laissant couler les heures et les minutes jusqu'à ce qu'une suite de chiffre lui convienne…et c'est donc à deux heures quarante trois que Harry Potter, le Survivant, se leva discrètement de son lit, enfila un pull, ses chaussures et un bonnet noir et sortit de la maison par la fenêtre du salon après avoir vidé le portefeuille de la tante Pétunia.

Il couru aussi vite que possible. Il devait s'éloigner de cette maison, de cet enfer.

Quand il s'arrêta, à bout de souffle, il remarqua qu'il s'était recroquevillé sous un porche dans une ruelle lugubre. Un vent glacial le fit frissonner. Il se recroquevilla sur lui même, mettant son front sur ses genoux en enserrant ses jambes de ses bras.

« Serais-tu perdu, petit agneau ? » Susurra une voix douce à son oreille.

Harry se releva d'un bon.

Il avait reconnu l'homme devant lui…

Un vampire…

Bon d'accord, ce n'était pas dur de remarquer qu'il s'agissait d'un vampire avec ses longues dents pointues dépassant des coins de sa bouche.

« Je ne te ferai pas de mal, petit agneau. » Continua-t-il à susurrer en lui souriant.

Harry devait bien admettre que ce vampire était magnifique : grand (un mètres quatre vingt cinq à peu près), des cheveux longs mauves pâles, des yeux rouges clairs presque roses, un pantalon noir en cuir serrant avec une bande sur les côtés qui montraient sa peau pâle, une chemise blanche ouverte sur un torse imberbe où étaient dessinés des abdominaux et des pectoraux parfaits. Harry déglutit difficilement et décida de s'éloigner de cet inconnu. Il se mit à courir mais heurta rapidement un mur de briques en béton. Il s'écroula sur les fesses, se massant son visage endolori.

« Pas trop de casse ? » S'amusa le vampire qui s'accroupit en face d'un Harry très apeuré tout à coup.

Potter essaya de s'éloigner en se servant de ses talons mais le vampire l'attrapa par le bras et le tira contre lui.

Son corps était froid…

Harry frissonna avant de hurler pour qu'il le lâche. Le vampire se contenta de rire.

D'un rire cristallin qui hypnotisa Harry. Celui-ci se sentit tout à coup très calme, fatigué même. Il s'écroula dans les bras fins mais forts du vampire ravi. Ses émeraudes rencontrèrent les yeux rouge appréciateur.

« Tu ne sentiras rien petit agneau. Ne t'inquiètes pas, je prendrai soin de toi maintenant. »

Il s'abaissa et mordit la peau tendre du cou offert. Il émit un gémissement appréciateur en sentant le sang sucré couler dans sa bouche puis sa gorge, et ce corps fin mais légèrement musclé se presser contre le sien.

Quand il avait senti la détresse d'une personne en passant dans la rue adjacente et il s'était tout de suite dit qu'il devait s'agir d'un homme ou d'une femme suicidaire avec une peine de cœur mais quand il avait vu le magnifique éphèbe recroquevillé sur lui-même dégageant une aura de détresse infinie, il n'avait pu se résoudre à le laisser ainsi. Il fallait qu'il ait pour lui.

Le sang du jeune homme l'électrisait, le mettait dans tous ses états mais il dû s'en séparer quand une masse inconnues lui tomba dessus.

Il se releva d'un bond, se réceptionnant sur l'escalier de secours à une dizaine de mètres du sol où s'était écroulé le jeune homme qu'il avait tenu quelques instants plus tôt. Un loup d'un bon mètre cinquante de haut se tenait assis à côté du corps inconscient.

« Salomé… Lucié… Quel bon vent vous amène ? » Railla le vampire toujours sur son perchoir.

Salomé se pencha sur le corps étendu par terre et tata le pouls faible.

« Il vit encore. »

Lucié poussa un soupir rassuré. Lucié était un vampire de taille moyenne, des cheveux noirs jets aux reflets bleutés, teint blanc comme la porcelaine, des yeux bleu nuit, de grandes mains aux longs doigts fins avec une bague en argent à son annulaire droit (un saphir bleu serré dans trois griffes). Il fit face au vampire et le regarda dans les yeux.

« Dégage ! » Cracha-t-il d'une voix mauvaise.

Ses yeux bleu nuit devinrent presque noirs.

« Ne me mets pas plus en colère que je ne le suis, Sébastien. Dégage ! »

Salomé le fixa sous ses lunettes de soleil. Ce vampire avait le teint mâte, les cheveux blonds, une grande carrure pareille à celle d'un ancien lutteur romain. Il portait un long manteau noir fermé sur un pull bleu ciel et un pantalon simple noir.

Sébastien grogna avant de partir très déçu. Ce jeune homme aurait fait un compagnon de jeu idéal. Il le retrouverait sans doute plus tard.

Salomé prit le corps inconscient dans ses bras et suivit Lucié par les toits.


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Bisous