Episode fictif, post Saison 2 épisode 1 (« Nouvelle Terre« ).
Disclaimer : rien à moi, tout à la BBC.
Note de l'auteur : (le bref paragraphe humoristique de cet fic :-p )
Marre des périphrases à vous faire coucher dehors pour parler d'une grivoise nature ?
Gavez de la mièvrerie et de l'hypocrisie des fanficeurs qui ne vont jamais droit au but ?
Vous avez à la bouche le slogan adolescent «on veut de la baise » ?
Et bien mes amis, le début de cette fic n'est pas pour vous. Pour une fois j'ai tenu à poser un cadre (plus ou moins bancal) à mon lemon/slash hétéro/porno-littéraire-chic & cie. Vous pouvez directement vous rendre au dernier chapitre uniquement PWP!
Le début est un Bunny un peu SAP composé de mes supputations !
(hein ? Comment ça vous n'avez pas compris un traitre mot de se que je viens d'écrire?)
*
Le Docteur passa une main amoureuse sur le tableau de bord du TARDIS.
Rose se tenait à deux pas derrière lui et venait de fermer les portes du vaisseau.
« Où allons nous maintenant ? »
Rose voulu prévenir le Docteur mais elle s'effondra avant d'avoir pu formuler le moindre mot : dans un état de demi-conscience, elle voyait se dérouler en accéléré les moments d'absences qui avait résulté de sa possession. Son attention, malgré les brumes de l'épuisement, parvint à se focaliser sur le baiser que Lady Cassandra avait volé au Docteur. Même si Rose c'était fixé des barrières morales à ne pas franchir, elle avait parfaitement compris que cela ne servait qu'à différer l'inéluctable.
Rose se sentait pourtant si bien. Ses pensées s'embrouillées. Il lui semblait flotter sur l'onde. Elle se surprit à aspirer à un bon bain, bouillant et à une pille de tartines beurrées et couvertes de confitures…
Dans un sursaut de lucidité elle se souvint qu'elle venait de s'évanouir. Son cœur se mit à battre plus vite : elle pensa au Docteur, il devait être surement inquiet.
Réunissant ses forces, elle parvint à redevenir maitresse de son corps : il lui sembla qu'elle ouvrait les yeux tant bien que mal. En réalité elle les entrouvrit à peine. Au fin fond de son cerveau, quelques neurones s'acharnaient à transmettre une information qui lui semblait importante, mais qu'elle ne parvenait pas à saisir : le Docteur l'appelait. Elle ne l'avait jamais entendue prononcer son nom de cette manière, constata-t-elle. Jamais avec autant de sollicitude. Rose Tyler sentit qu'il était temps pour elle de revenir auprès du monde physique. L'esprit de la jeune femme s'arracha aux limbes et, d'un mouvement ferme, la jeune femme fit mine de se redresser.
C'était sans compter la présence du Docteur auprès d'elle : leurs deux têtes entrèrent brutalement en collision. Ils poussèrent l'interjection coutumière traduisant l'expression d'une douleur superficielle mais néanmoins déplaisante, à l'unisson. Le Docteur tint bon, raffermît sa prise et parvint à acheminer Rose jusqu'au siège du pilote. Il la déposa du mieux qu'il pu. La tête de la jeune femme oscilla un instant, elle entrouvrit les lèvres :
« Doc… Docteur…
-Oui, je suis là, je suis là, Rose, je suis là … »
Ecartant quelques mèches blondes, il passa une main rassurante sur son front. Elle battit des paupières plusieurs fois, se redressa lentement. Le maître du TARDIS recula d'un pas et lui adressa un de ses regards, yeux grands ouverts et sourcils hauts dressés sur son front, dont lui seul avait le secret. Rose était encore trop déstabilisée pour s'apercevoir que le regard du Time Lord, les yeux fixés sur elle, alternait chaque seconde d'un point à un autre, comme s'il était furieusement angoissé.
« Pardon, j'ai voulu vous avertir, je…je…, bégaya-t-elle
-C'est à moi de vous demander pardon, j'ai trop négligé votre santé et votre alimentation ces derniers temps… Que voudriez vous pour vous remonter ? Demandez et vous serrez exhaussé !, il lui adressa un clin d'œil, Vous ferriez bien d'en profiter, croyez moi ce n'est pas un proposition que j'ai coutume de faire… »
Plus sur d'elle, la jeune femme se remit droite sur son siège. En observant le Docteur, elle remarqua d'emblée que son immense sourire plein de dents traduisait en réalité un embarras piteusement dissimulé. Elle mit peu de temps à repérer le manège de ses yeux : inquiète à l'idée de se découvrir une blessure due à sa chute, elle baissa les yeux sur son corps. En un éclair elle réajusta ses vêtements : un bouton du haut de sa chemise avait sauté, ne laissant plus aucune place à l'imagination quant au formes de sa poitrine.
Rose bafouilla quelques mots incohérents et le Docteur, les mains enfoncées dans ses poches, les yeux braqués sur un des piliers du vaisseau, oscillant sur le bout de ses Converses, fit mine de n'avoir rien remarqué.
Rose prit une grande inspiration et tenta de se relever. A peine eut elle posé le pieds par terre que ses jambes se dérobèrent sous elle. Sachant qu'un extraterrestre averti en vaut mieux que deux, le Docteur parvint à la rattraper bien avant qu'elle touche le sol. Il la tint fermement contre lui.
La jeune femme sentait son corps se presser contre celui du Docteur : au travers de sa chemise, elle pouvait sentir ces deux cœurs battre la chamade. Une immense vague de chaleur l'envie, se mêlant au bourdonnement fiévreux du sang qui bâtait dans ses tempes. Elle se sentait en parfaite sécurité.
Le Docteur étouffa un faible grognement : la jeune femme se laissait complètement aller dans ses bras et son nouveau corps avait du mal à supporter ce poids mort. De plus il lui semblait que la chemise de la jeune femme, qui lui servait de prise, menacée de rendre l'âme. Le Docteur prit le bras gauche de le jeune femme et le passa autour de son épaule. Il du se tordre le coup pour parvenir à lui parler à l'oreille :
« J'ai promis de prendre soin de vous, et je compte bien tenir cette promesse, Rose… »
C'est avec peine que le Time Lord entreprit de descendre les escaliers qui menait au semblant de cuisine qu'il était parvenu à aménager dans le TARDIS. Rose commençait à reprendre conscience pour la seconde fois en moins de cinq minutes : le souffle du Docteur sur sa joue lui donnait une prise sur le réel. Une fois parvenu à destination, le Docteur se fraya un passage entre les divers cartons et ustensiles qui trainaient à terre et déposa le plus doucement possible le corps de la jeune femme dans un fauteuil crapaud tapissé de pourpre.
« Des toasts… de la confiture d'orange… et du thé ! »
Rose, les yeux clos, sourit et frissonna de bonheur. L'odeur des toast grillés venait chatouiller ses narines. Le Docteur termina les préparatifs de ce petit déjeuner improvisé, mit le tout sur un plateau qu'il déposa sur les genoux de la jeune blonde.
« Mangez !, lui intima-t-il en enfournant un toast dans sa propre bouche, ca vous ferra le plus grand bien ! »
Rose se saisit silencieusement d'un toast, gratifiant le Docteur d'un sourire…
« Vous avez peut être sommeil, désirez vous que l'on fasse une halte pour que vous preniez le temps de vous reposer ?, s'enquit il
-Non, merci je ne crois pas que ce soit nécessaire. C'est juste une petite hypoglycémie, rien de grave…
-Vous êtes certaine ? Ne me mentez pas !»
Il se rapprocha d'elle, les sourcils froncés, et sortit de sa poche interne son stéthoscope. Rose suspendit son geste vers le toast qu'elle convoitait. Avec douceur, il appliqua la tête de l'appareil contre la chemise de la jeune femme.
« Votre cœur bas étonnamment vite pour une personne qui vient de perdre connaissance deux fois en si peu de temps…, il déplaça sensiblement la tête de l'instrument, Vous couvez surement quelque chose…, il se mordit les la lèvres supérieurs et se redressa comme un ressors »
Rose remit ses cheveux en place pour donner le change et dissimuler du mieux qu'elle le pu son trouble naissant.
« Je vais passer par la salle de bain, décrétât-t-elle sobrement tout en fixant ses propres pieds, je vais me changer et nous y repartons. Quand dites vous ?
-J'en dit que c'est une bien mauvaise idée fatiguée et surmenée comme vous semblez l'être !
-Je me sens parfaitement bien, je vous assure. »
Sur ce elle se releva à son tours et prit plus précipitamment qu'elle ne l'aurait voulu la direction de la salle des eaux.
*
* Le premier qui me lance un H/C je lui ouvre une brèche interdimensionnelle dans sa chambre…
