Le poids de l'espérance.
Prologue.
« Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder.
Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues ;
avec, en plus, le désir pour ce que des lois monstrueuses, ont fait d'illégal et monstrueux »
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« Je cours à en perdre haleine.
La culpabilité me ronge férocement et la honte me dévore et me brûle la gorge telle un feu ardent me consumant.
J'ai failli à mes convictions…
J'ai chassé de la main les seuls buts que je m'étais fixé. Pourquoi ? Pour une seule raison.
Est-ce le vice qui ma poussé au fond de se trou béant ?
Ou la haine profonde que nourrit mon âme envers ces habitants ?
Je cours et me réfugie tel un animal sauvage pourchassé par une horde de chasseurs.
Traquer en permanence, mon corps me crie de fuir encore et encore et mon cœur pleurs de douleurs.
La culpabilité me ronge et la honte me dévore.
Et je ne cesse de ressasser mon effroyable erreur.
Mon regard se perd dans le vide, mes forces m'abandonne et mes larmes coulent; coulent et ne s'arrêtent jamais,
jusqu'à venir se mélanger avec celle de la pluie qui, elle, me glace la peau.
J'ai froids, j'ai faim et je suis sale.
Je hurle de peur et de douleur, des souvenirs douloureux surgissent soudainement me rappelant avec horreur mon passé d'enfant.
Je ne ressens plus rien d'autre que le poids pesant de mes erreurs. Le poids de la souffrance, de l'humiliation, de la haine.
Je ne ressens plus rien d'autre que le poids de la mort.
Pourtant je ne peux nier l'adrénaline et le désire ressenti.
Cette sensation sourde mais excitante de la vengeance qui remplit mon corps pendant que mes mains écrase avec force la chair meurtri.
L'immense plénitude qui nous envahit après avoir céder à la tentation.
Et l'immense remord qui s'en suit…
Moi qui aspire à être reconnu à ma juste valeur…
Qui suis-je aujourd'hui ? »
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«Réaliser sa propre nature : c'est ce que nous tâchons tous de faire.
Les hommes sont effrayés d'eux-mêmes aujourd'hui. Ils ont oublié le plus haut de tous les devoirs,
le devoir que l'on se doit à soi-même.
Le reniement de nos vies est tragiquement semblable à la mutilation des fanatiques.
Nous sommes punis pour nos refus. Chaque impulsion que nous essayons d'anéantir,
germe en nous et nous empoisonne. Le corps pèche d'abord, et se satisfait avec son péché,
car l'action est un mode de purification.
Rien ne nous reste que le souvenir d'un plaisir ou la volupté d'un regret. »
O.W
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