Le prix du pardon

Et me revoilà, avec une histoire encore plus dramatique que la précédente. Je change un peu de registre et de couples. C'est plus Drago, le méchant (
pour une fois)Cette histoire est en plusieurs partie, donnez votre avis
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Prologue :

Tout lui revint en mémoire d'un seul coup, des larmes silencieuses coulèrent sur ses joues et brisèrent ce magnifique sourire qu'il arborait en temps normal. Mais plus rien n'était normal, plus jamais ça ne serait pareil. Qu'est ce qui s'était passé pour qu'elle en arrive là ? Il s'arrêta à quelques mètres de sa tombe quand il aperçut un homme brun sur sa pierre tombale. Cet homme semblait attristé et Drago en put s'empêcher d'esquiver un sourire devant la tristesse qui semblait infini de ce jeune homme qui connaissait trop bien, trop bien pour le haïr jusqu'à la fin des temps. Mais sa haine disparut dès que son regard se posa sur la tombe de la seule femme qu'il n'ait jamais aimé, chéri mais seulement ce n'était pas sa femme à lui, il n'était là que pour la consoler, la protéger, la rassurer et la calmer mais son c?ur ne ressentait pas le même sentiment pour lui que lui pour elle, il n'était que son ami alors qu'il voulait être son amant, il n'était que le second alors qu'il voulait être le premier. Tout serait différent si elle ne l'avait pas choisi à lui, si elle l'avait une fois encore écouté, si elle ne l'avait pas retrouvé.

Oui, tout aurait changé, cette haine ne l'animerait plus, elle l'aurait apaisé comme elle savait le faire mais plus jamais il n'entendrait le son de sa voix, regarderait son visage, lui dirait à quel point elle était belle. Plus jamais, elle serait à ses côtés, il n'arrivait pas le réaliser. Pourquoi a t-il fallu qu'elle lui pardonne encore une fois ? Il se rappelait de la première fois qu'il l'avait vu à Poudlard, de cette haine qui les avait animé pendant toutes ses années et puis leur rencontre dans ce café, de ses gestes, de son visage inondé de larmes, de ses paroles. Tout lui revînt en mémoire par flash, il revivait tous ce qui pouvait encore le rapprocher d'elle ou éviter de l'éloigner de lui, il ne savait pas.

Retour en arrière :

Il entrait dans ce café près du chemin de Traverse comme à son habitude après un de ses nombreuses disputes avec son père. En effet, il n'était pas arrivé à se séparer de son autorité car au fond de lui, il savait qu'il pouvait changé avec le temps, qu'il était quelqu'un de bien et puis avec la fin ultime du règne de Voldemort- maintenant, il n'avait plus peur de prononcer ce nom qui jadis l'effrayait tant- Lucius Malefoy changerait et se rallierait au bien avec lui. Il fallait juste attendre que le temps passe, alors il patientait. Pourtant ce soir-là, il n'en pouvait plus d'attendre, attendre que son père réalise qu'il avait tort, que tout avait changé dans le monde sorcier et que Voldemort ne reviendrait plus. Il n'en pouvait plus de l'entendre gémir sans cesse puis de lui criait dessus alors qu'il était le seul qui n'était pas parti, le seul qui est resté à ses côtés. En effet, sa mère était partie, il y a un peu plus d'un an dans sa famille, et il ne pouvait pas lui en vouloir, pas avec tout ce qu'elle avait subi pour lui, elle devait refaire sa vie maintenant qu'il pouvait prendre la sienne en charge. Le manoir s'était peu à peu vidé suite aux sautes d'humeur de Lucius, Drago avait préféré renvoyé tout le monde avant que son père ne passe à exécution ses menaces sur son personnel.

Il entra dans le café d'une démarche assuré et s'installa au comptoir après avoir commander une bièrre-au-beurre sans même prendre la peine de jeter un regard au vendeur ni même d'ajouter un mot poli. Il lança un regard à une jeune femme assise en face de lui, il semblait la connaître mais ne savait pas où il l'avait déjà vu. Elle leva les yeux vers lui, c'est alors qui put y lire une infinie tristesse, de douleur que jamais il n'avait nulle part ailleurs comme si elle n'attendait plus rien de la vie, alors qu'elle avait environ 22 ans. Il aperçut à son doigt une alliance et se demanda alors d'où pouvait provenir une telle peine à un tel âge de la vie. Cependant, il connaissait ce regard assez bien pour l'avoir lu un million de fois sur le visage de sa mère quand son père la battait. Il la dévisagea attentivement mais aucune trace de coups ne marquait sa peau puis il se rappela qui était cette jeune femme aux regards meurtris , non ce ne pouvait pas être elle. Il se trompait à coup sur, c'était juste une ressemblance avec celle qui a tant haït. Il s'approcha d'elle après un long moment de réflexion et l'entendit doucement sangloter.

D : vous allez bien ? demanda t-il inquiet à la jeune femme quand il se trouva à proximité. ??: Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! D : Désolé murmura t-il. Je pensai que vous voudriez peut-être parler à quelqu'un. ??: Et ben, vous vous trompiez. Je n'ai pas besoin de parler. Cependant, ça ne découragea pas Drago qui s'installa sur le siège qui se trouvait près d'elle. ??: vous êtes sourd hurla t-elle en le regardant méchamment. Je vous ai dit de dégager finit-elle dans un murmure D : J'ai compris, Granger. H : Vous vous trompez, je m'appelle pas ainsi. Enfin, plus maintenant ! susurra t-elle dans un son inaudible. D : Comme tu veux, Hermione mais moi, je sais que c'est toi. Seulement les années t'ont embelli et ton regard s'est vidé de tout signe de vie. Je ne cherche pas les ennuis, j'ai changé en partie grâce à Harry quand il a tué Voldemort. Je voulais que tu le saches, c'est tout. H : Je lui dirais que grâce à lui, il y a un heureux se moqua-t-elle. D : Tu as dit que tu as changé de nom, ne me dit pas que tu as épousé Weasley ? H : c'est pas avec lui que je sortais au collège aux dernières nouvelles, enfin pas aux miennes sourit-elle. J'ai épousé Harry. D : Je m'en doutais un peu mais t'es tellement plus belle quand tu souris. H : merci répondit-elle un peu gênée. Drago savait pas trop ce qu'il se passait mais il ressentait le besoin de se confier, l'envie de l'aider. Il parlèrent ensemble de tout et de rien, de leurs années à Poudlard, de leur haine mutuelle et de ses années puis de la pluie et du beau temps jusqu'au petit matin. Hermione mit fin à leur conversation quand elle s'aperçut que le soleil se levait à présent, un éclair passa dans son regard. Elle avait peur, Drago l'avait senti mais ne lui posa aucune question, elle n'était pas prête à en parler et il pouvait le comprendre après tout, ils étaient à l'origine ennemis et pas amis enfin pas jusqu'à ce soir. Il ne posa aucune question d'où provenait cette crainte et fit semblant de en pas l'avoir lu dans ses yeux puis il s'excusa de l'heure avancée et préféra partir. D : J'espère qu'on se reverra un jour, Granger. A bientôt ! il partit en lui faisant un signe de la main et disparut dans l'aurore. Elle n'avait rien dit quand il s'avait appelé Granger et il parut stupéfait, comme si son mariage ne comptait plus, comme si elle regrettait. Il secoua la tête, elle ne pouvait pas regretter d'être avec Potter, elle l'aimait tant. Son c?ur se pinça légèrement à cette révélation, mais il préféra ne pas y prêter attention.

Il ne la croisa pas durant plusieurs jours par la suite, ce qui l'attrista énormément. Il aurait voulu la revoir et puis percer ce mystère qui l'entourait maintenant et brisé ce mal de vivre qui l'empoisonnait. Aucune femme ne lui avait résistait avant, aucune ne l'avait vraiment attiré et aucune ne l'avait gardé. Il les avait toutes rejetés sans scrupule sans se préoccuper de leurs sentiments, il les voulait, les avait et les jetait dès qu'il en avait marre. Aucune d'elle n'avait éveillé de sentiments en lui, aucune d'entre elles ne l'avait aimé comme lui voulait aimé. Et aujourd'hui, il la revoyait, celle qui a fait chaviré son c?ur, celle qui a haït car elle lui a fait découvert l'amour mais qui n' avait jamais partagés ces sentiments. Tous les jours, il allait dans ce bar espérant la revoir mais jamais elle n'était là. Il l'attendait durant des heures et bien souvent la nuit entière mais elle n'arrivait jamais. Pourtant, il voulait la revoir, lui parlait , s'excusait de son comportement, la voir sourire, essayer de la faire rire. Il la voulait, la désirait mais il ne voulait pas l'admettre, pas l'accepter. Au bout d'une semaine, il préféra laisser tomber, elle voulait peut-être pas le revoir même si cette idée lui brisait le c?ur, elle était mariée, aimait son mari et il n'avait pas le droit d'être un obstacle à son bonheur, non, il ne devait pas. Hermione, Hermione, Hermione, il ne cessait de penser à elle, à son sourire, à son visage, à ses yeux. Il revoyait encore son regard lui glaçait les os tellement il était triste.

Il ne la chercherait plus, il l'avait décidé ainsi même si son c?ur ne le voulait pas. En effet, il désirait ardemment tenir son corps entre ses doigts, couvrir de caresses sa peau dénudée, l'embrasser sur la moindre parcelle enfin bref, il la voulait pour lui, être à elle ( ou plutôt en elle). Mais ce n'était pas possible, Hermione était marié, il le savait alors pourquoi se torturer l'esprit un peu plus encore ? Pourquoi se faire souffrir ? Il errait depuis près de trois heures dans Londres quand il décida de rentrer chez lui. Son père et lui allait encore avoir une de ses éternelles disputes au sujet du retour de Voldemort et ensuite il en viendra à la conversion de son fil chéri aux forces du bien pour enfin s'avouer avoir rater l'éducation de son rejeton. Ce à quoi drago approuvait fortement, il aurait bien voulu connaître un père aimant au lieu de se faire battre à chaque signe de faiblesse qu'il montrait. « Tu dois être fort, mon fils ! répétait-il sans cesse avec fierté. Sois de glace face à tout, ne montre aucun signe de faiblesse, ne baisse jamais les yeux ! » Ses quelques phrases étaient sûrement les piliers de son éducation et il avait honte de ça.

Et voilà pour la première partie ! Si vous voulez la suite, écrivez moi !