Résumé: Que peut-il bien se passer dans la tête d'un groupe d'élèves qui oeuvrent pour la destruction de leur lycée ? Certainement la même chose que ce qui se passe dans la tête de milliers d'autres étudiants rêvant de la mort subite et inexpliquée de leurs professeurs chéris. Rien d'extraordinaire en fait. Seulement, il existe une différence de taille entre le souhait pur et simple et la concrétisation de l'acte. Vouloir la disparition de son lycée (collège, ou fac...), même avec une haine surhumaine, ne mènera jamais à sa destruction. Quel est le petit élément en plus qui mène au passage à l'acte ?
Jour X.
Quelqu'un avait dit de moi : « en fait, on dirait que Dieu l'attire vers le ciel ».
C'était un autre temps… Aujourd'hui, j'observe les membres du club d'athlétisme s'entrainer au saut en hauteur. Personne ne me regarde, je laisse tomber mon masque… durant un court instant. Mon visage est maintenant froid, dénué de tout sentiment. Ou peut-être est-ce encore un autre masque ? En retournant à l'intérieur du lycée, je passe devant les casiers. C'est là que je la vois. Sakura, je suis en dernière année, elle est encore en première. Elle est plutôt mignonne. Les cheveux roses. Drôle de couleur tout de même… Elle m'interpelle. J'ai remis mon masque : souriant, je prends un air surpris.
- Tiens, Naruto sempaï ! Bonjour !
- Sakura-chan… Tu rentres maintenant ? Et ton entrainement ?
- Ah, oui, euh… J'ai des trucs à faire aujourd'hui.
Elle referme la porte de son casier, s'approche de moi et prend mes mains dans les siennes. Puis elle continu :
- Au fait, sempaï ! Revenez au club de saut en hauteur, je vous en prie !
- Hein… ?
- Vous manquez à tout le monde. Dire que le meilleure d'entre nous, Naruto sempaï a arrêté… Votre blessure est guérie, maintenant, non ?
- Euh… Ben… Oui.
Elle tient toujours mes mains.
- Alors, sempaï… ! Sautons à nouveau ensemble ! Ok ?
Je prends un air touché, en souriant doucement.
- Merci… Mais bon… Je suis déjà en terminale, alors je dois préparer le bac et j'ai beaucoup de choses à faire, tu vois ?
- Le bac… mmh…
- Oui. Désolé…
Elle m'a enfin lâché. Elle me fait un signe de main en se dirigeant vers la sortie.
- Dans ce cas… Venez don nous rendre visite de temps à autre, ok ? Ca nous fera plaisir à tous. Bon, à plus !
Elle part. Je la regarde s'éloigner. Il l'attend. Lui, il s'appelle Kiba. Il est brun, plutôt grand et d'un caractère assez jovial. Mon regard redevient froid quelques instants. Froids pour masquer cette douleur… Elle lui sourit. Je n'aime pas son sourire… Il lui répond par un autre sourire. Ils s'éloignent main dans la main…
Ce qu'elle ignore, c'est qu'il y a encore tout juste un mois…
Ce garçon était mon petit ami.
Je détourne les yeux. Dirigeant mon regard, que je sais triste, malgré mes efforts, vers le sol.
Mon nom est Naruto Uzumaki, je suis en terminale. Je suis blond, les yeux bleus. Malgré mon physique androgyne, je ne suis pas si petit. En tout cas plus grand que la plus part des filles. Mais ma taille ne m'a jamais désavantagé. Malgré elle, j'étais l'un des meilleurs en saut en hauteur. Je détiens encore le record du lycée. Mais j'ai arrêté. Et oui, vous avez bien compris, je suis attiré par les garçons. Mais ça, ce n'est pas très important.
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C'est l'heure du déjeuner. Le reste du groupe discute autour de moi. Je suis assis à ma table en train de regarder plus que de manger mon bento. C'est Ino qui se plaint à Tenten. Lee et Neji sont là eux aussi. J'écoute leur conversation d'une oreille distraite :
- Et puis je me suis encore disputé avec mon père…
- Ouais, je vois le truc.
- C'est toujours ce que disent nos vieux.
Je n'ai pas faim, je referme le couvercle du bento. Tenten le remarque d'ailleurs.
- Hein ? Naruto, tu ne manges plus ?
- Me dis pas que tu fais un régime ! Plaisante Lee.
Je souris. Je ris avec eux de cette blague plutôt nulle. Du moins, je ris en apparence. Je les quitte alors, je retourne regarder l'entrainement au saut en hauteur. Mais je devrais rester de l'autre côté du grillage. Dans un couloir que je devais traverser, je me fais interpeller ; mais je ne l'entends qu'au second appel :
- …maki-kun… Uzumaki-kun !
Je me retourne alors vers la personne qui m'a tiré de mes pensées.
- Ah… Tsunade senseï!
- Tu m'as l'air un peu dans la lune.
Me fait-elle en souriant gentiment avant d'ajouter :
- Alors ? Comment tu te sens ?
- Ah… Euh… Je me remets peu à peu.
- Ah ? Bon, si tu vas bien, tant mieux. Et tu n'as toujours pas changé d'avis ?
- Hein ?
Elle est la responsable du club d'athlétisme.
- J'ai toujours pensé que tu faisais une erreur en arrêtant le saut en hauteur… Alors que tu avais étais classé second aux rencontres inter-lycée… J'aurais aimé te voir gagner les championnats cette année.
- Oui… Mais bon…
- Il est encore temps… Ca ne te dit pas d'essayer ?
- …
Elle me fait alors signe qu'elle s'en va en me lançant avec un sourire :
- Si l'envie te prend de revenir, fais-le moi savoir… Je t'attends !
Elle s'éloigne alors. Je la regarde jusqu'à ce qu'elle disparaisse au bout du couloir.
Le professeur, Sakura-chan… Ils veulent tous retrouver celui que j'étais avant ma blessure. Ils me poursuivent.
Mais je ne peux plus sauter.
Je suis de nouveau derrière cette grille. A regarder les autres sauter. Je vois Sakura-chan, qui s'apprête à sauter. Elle s'élance, s'envole et retombe sur le tapis, sans avoir touché la barre. Je l'entends s'écrier :
- Super !! J'ai battu mon propre record !
Elle sourit. Elle est l'étoile montante du club. Elle est heureuse. Moi non…
Plus tard. Je suis dans la salle informatique, un peu avachi sur une chaise, devant un des ordis du bahut. Sur le site de celui-ci. Je remarque alors un salon de chat ; il n'y a que 6 connectés. Je clique dessus.
« Veuillez entrer votre pseudonyme. »
Un pseudo ? Qu'est-ce que je vais bien pouvoir prendre ? Voyons…
Je me souviens alors du site sur lequel j'étais tombé il y a un moment. On entrait son prénom et ça nous donnait un surnom. C'était quoi déjà le mien ? Ah, oui…
Disturbed Angel.
J'entre alors sur le salon. Je prends la conversation en cours.
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Polaris : C'est nul.
Tidus : Ouais ! C'est vraiment chiant de se lever le matin.
Bitter beauty : C'est clair… c'est lourd !
Lucid Nightmare : C'est pas une conversation de jeune, ça (o)…
Kisa : On a beaucoup trop de devoirs ! Déjà avec les cours…
Kisa : L'école, ça n'a pas de sens. On n'en a pas besoin.
Tidus : C'est vrai que c'est inutile.
« Disturbed Angel est entré dans le salon. »
Bitter beauty : Bienvenue, Disturbed Angel
Tidus : Hello !
Kisa : Bienvenue !
Polaris: Tu te joins à nous, Disturbed Angel ?
Disturbed Angel : Bonjour. De quoi vous parlez ?
Polaris: On se plaint de tout et de rien.
Lucid Nightmare : Bienvenuuue !!
Lucid Nightmare : Et si on parlait de choses plus amusantes ?
Bitter Beauty : Ouais, on se plaint !
Kisa : Il vaut mieux se plaindre, plutôt que de mentir.
Tidus : Tous les professeurs aussi sont vraiment pénibles.
Lucid Nightmare : Mouais…
GG : Et aujourd'hui encore, ce chat est l'endroit idéal pour se plaindre.
Ranran : Jiraya, le prof d'histoire, comment il me saoule !!!
Polaris: C'est clair, c'est vraiment un pervers en plus !
Disturbed Angel : Moi, j'aimerais bien qu'elle disparaisse, l'école.
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Je regarde la salle, ils y sont sûrement. Mais je ne vois personne. La conversation continue.
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Tidus : Haa yesss !
Lucid Nightmare : C'est une vraie prison. 5 jours pas semaine, on est enfermés. Toc toc (°x°) ;) laissez-moi sortir !
Polaris: Pas bête. On n'a qu'à la faire disparaître.
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J'ouvre grand les yeux. Pourquoi cette phrase m'interpelle-t-elle autant ?
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Ranran : Hein ? Qu'est ce que tu racontes, Polaris ?
Polaris: Vous étiez tous en train de geindre, non ? On a qu'à passer à l'acte !
Polaris: Ce dont on n'a pas besoin peut bien disparaître.
Polaris: Unissons nos forces ! Libérons-nous !
Tidus : Voila une personne bien dangereuse, lol
Polaris : Faisons sauter cette école en morceau.
GG : Tarée, plutôt…lol
Ranran : Un terroriste, peut-être ?
Tidus : Ne le prenez pas au sérieux. Il ne se sent plus juste parce qu'on ne peut pas le voir.
Kisa : Laisse tomber. C'est juste une grande gueule.
Lucid Nightmare : Allez, allez (;\)(/ ;) On se calme, tout le monde les gens !
Polaris: Sérieux. Ceux qui ne veulent rien faire fermez-la et regardez.
Bitter Beauty : tiens, tous le monde se tait, tout à coup…
Tidus : Ca va bien dans ta tête ? Lol
Polaris: Toi aussi, ça t'arrange que je ne puisse pas te voire.
Bitter Beauty : Mais tu sais faire une bombe, Polaris ?
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Ils…sont tous parmi les gens de cette pièce ? Non, pas forcement. Il y a trois salles d'ordinateurs et il y a des PC dans la bibliothèque et dans d'autres pièces.
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Polaris: Vous savez bien vous plaindre, mais vous n'êtes capables de l'ouvrir qu'ici. Vous êtes des hommes, ou quoi ? Je vais vous faire disparaître aussi.
Tidus : Ca va bien dans ta tête ? Lol
Ca va bien dans ta tête ? Lol
Ca va bien dans ta tête ? Lol
Ca va bien dans ta tête ? Lol
Ca va bien dans ta tête ? Lol
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La sonnerie retentit, annonçant la reprise des cours.
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Bitter Beauty : C'est la sonnerie. Dommage ça devenais intéressant.
Lucid Nightmare : Bon, ben le débat est ouvert maintenant.
Kisa : Tu m'as bien amusé, monsieur le dynamiteur.
Polaris: Vous ne me croyez pas, pourtant c'est sérieux.
Polaris: Ceux qui sont avec moi, venez me rejoindre dans le salon de Polaris.
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Le salon de Polaris... ?
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Polaris: Les indices sont « queue » et « nuit sans sommeil »
Polaris : Ceux qui ont réellement envie de le faire, venez me chercher.
Polaris : A +
« Polaris a quitté le salon ».
GG : Mais c'est un danger public…
Kisa : Il passa pour un con. Pff
Bitter Beauty : Bon, a+, les gens.
Ranran : Ca faisait longtemps que j'avais pas vu un boulet pareil. Enfin bon… c'était marrant. Bye bye !
« Bitter Beauty a quitté le salon ».
« Ranran a quitté le salon ».
Tidus : Quel crétin. J'aurai bien aimé le chercher encore un peu.
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Je quitte moi aussi le salon. Je reste encore assis, des élèves qui n'ont pas cours à cette heure-ci rentrent dans la salle… J'ai eu peur… Rien que parce que j'ai dit « j'aimerais qu'elle disparaisse », ça a tourné comme ça. Les mots de Polaris me reviennent en mémoire.
«Sérieux. Ceux qui ne veulent rien faire, fermez-là et regardez. »
« Vous ne savez que vous plaindre, mais vous n'êtes capables de l'ouvrir qu'ici ! »
« Vous êtes des hommes, ou quoi ?
Je veux trouver son salon. Les indices sont « queue » et « nuit sans sommeil ». Il a dit « le salon »… sûrement… un salon de discussion sur internet… Qu'est-ce qu'il a bien voulu dire… ? Je réfléchi encore un peu. La fin des cours arrive, et je rentre avec le groupe. On passe par un quartier animé. On suit presque tous le même chemin. Il y a pal mal d'autres élèves qui trainent par là après les cours. Je les écoute parler.
- Tu n'as pas faim, Tenten ? demande Ino.
- Si. On va se poser quelque part ? Qu'est-ce que tu veux manger ?
- Ah, mais Naruto fait un régime en ce moment… Fait Lee en souriant.
Je le regarde et on éclate de rire tous les deux. On laisse les filles se balader avec Neji. Et Lee et moi rentrons chacun chez nous, pressé de rentrer chez nous. Il me demande alors :
- Au fait, où tu étais passé pendant la pause déjeuner ?
- Ah, euh… Dans la salle d'ordinateurs… je chattais.
- Tu chattais ? J'ai essayé une fois, mais c'est pas la peine. Je tape pas assez vite.
Je ne l'écoute plus, je les vois. Ils tous les deux. Encore… Ils se sourient. Encore… Mais, c'est normal. Ils sont ensemble. Et je me retrouve seul. Je ne lui ai même pas demandé pourquoi il était tombé amoureux d'elle. J'ai fait comme si je m'en fichais royalement. J'ai plaqué un léger sourire sur mes lèvres, me suis le vé du banc où nous étions assis. Et me suis éloigné, toujours sans un mot, ni même un regard. Sinon… J'aurais eut l'air d'une pauvre chose inconsolable… Qui ne sourit pas… Qui ne sait pas en rire.
- Naruto ? M'appelle Lee.
- Oui, j'arrive.
Et je le rejoins en souriant, encore… Ce faux sourire que je hais. Plus tard, je me retrouve dans ma chambre, seul. Personne pour me voir, pour m'entendre… Je me laisse aller. Allongé sur mon lit, sur le côté, mes jambes repliées contre moi. Je pleure… Mais ça va aller. Ce n'est rien. Ce n'est pas quelques chose qui ait souffrir. On est déjà mardi. Demain matin, je dois encore retourner là-bas. Il me faudra sourire. Demain matin,… Après demain,… Les jours suivants… Et la semaine prochaine aussi… Toujours…
C''est alors que j'ai cette vision, ou peut-être était-ce un rêve... Une explosion. Enorme ! Et je suis là… Debout, pieds nus, au milieu des gravas, de ce qu'il reste de l'école. Mon regard parcourt ce chaos. Et,… je souris. Je me réveille alors, revenant à la réalité. Ma phrase me revient en tête.
« On n'a qu'à la faire disparaître… »
Mon cœur bat plus vite… Polaris ne plaisantait pas ? C'était sérieux ? …
« Ce qui sont avec moi, venez me rejoindre dans le salon de Polaris »
« Les indices sont queue et nuit sans sommeil. »
Je me demande si quelqu'un a compris ces mots-clefs… Qu'est-ce qu'ils font en ce moment même… Ils ne sont tout de même pas sérieux… ? Non quand même pas… Pourtant…
« Unissons nos forces. »
« Libérons-nous ! »
Nous voilà le lendemain. De nouveau en cours, dans ce lycée, cette école tant redoutée. Le cours m'ennui. Anglais. Ce n'est pas que je n'aime pas cette matière, mais aujourd'hui, le cœur n'y est pas comme on dit. Je regarde par la fenêtre. Mais mon esprit ne cesse de revenir vers ces fameux indices. Queue… Une queue ? Mais quelle queue ? Queue… Ca se dit « tail » en anglais… pff. Au fait, ça veut dire quoi « Polaris » ? De l'anglais… Je cherche dans mon dico. Ah… voilà.
Polaris.
Etoile du nord.
…
…
... Alors, quel est le rapport avec le mot « queue »… ?
La sonnerie retentit, mais je ne comprends toujours rien. C'est la pause de midi. Je vais chercher un livre à la bibliothèque. Je suis maintenant dans la salle de classe. « Queue »… « queue »…
Ino s'approche et regarde par-dessus mon épaule.
- Naruto, qu'est-ce que tu regardes ? L'encyclopédie illustrée des animaux ?
- Ah… oui.
- Oh, les chats sauvages sont trop mignons !!
Elle me prend le livre des mains et continu de s'extasier sur les mignonnes petites bêtes. Ca me fait sourire. Ca me fait du bien de penser à autre chose. Je n'ai qu'à tout oublier. Le saut en hauteur, et lui, ainsi que Sakura-chan…
- Zut ! Cette semaine, côté chance, c'est vraiment la cata… S'exclame Ino, me sortant de mes pensées.
Tenten se tourne vers moi.
- Naruto, tu es de quel signe déjà ?
- Je suis…
Et c'est là que j'ai compris. En voyant un dessin du signe du scorpion. La constellation du même nom été entourée par le dessin de l'animal. Il y avait une étoile au bout de sa queue. Je me suis alors levé et dirigé vers la bibliothèque sous les regards surpris des deux filles. Une fois arrivé, je chercher dans un livre intitulé « Guide des Constellations ». Le trouve l'étoile du nord.
Polaris… La queue de… la petite ourse…
Le soir, à la maison. Je suis assis par terre, adossé contre mon lit. J'ai l'ordi sur mes genoux. J'entre les mots clefs.
Petite ourse nuit sans sommeil.
Il n'y a qu'un seul résultat pour la recherche. C'est une page perso : « Bienvenue sur le salon de Polaris : La petite ourse. »
Le salon de Polaris… J'entre. Le webmaster me demande d'entrer un pseudonyme. Encore… Mais, je n'ai rien à y faire… En plus, il a l'air effrayant… Je laisse tomber. Mais je n'arrive pas à détacher mes yeux de cette page… Il ne vaut mieux pas que j'ai de contact avec…
Finalement j'entre…
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Fin du premier chapitre.
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Le second sera sûrement en ligne d'ici un jour ou deux.
Vous trouvez comment? L'ambiance ne vous parait pas trop bizarre?
J'avais envie de m'essayer à un genre un peu plus sombre, plus triste. Le caractère des persos est vraiment changé. Mais je trouve qu'il y a des ressemblances. Cette histoire est inspirée d'un des mangas de ma collection. Qui tourne surtout autour de la mort et de la haine. Les personnages se voient poussés par leurs problèmes personnels à trouver une alternative à la vie quotidienne. Mais au fil de l'histroire, des liens se créaient et chacun se retrouve confronté aux problèmes de l'autre. En fait, ça parle plus de la difficulté des relations humaines que de la destruction. Que faire face à quelqu'un qui ne veut pas s'ouvrir ? Comment aider un ami qui souffre alors que l'on souffre soi-même ? Voilà des questions que nous nous sommes tous posé un jour ou l'autre.
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