Disclaimer: Aucun des personnages de la série Lie to me* ne m'appartient, je ne touche pas de gros chèques ni de petits d'ailleurs...
Note: Saison aucune.
Juste toi, moi et...?!
— Arrête Cal, c'est pas sérieux ! s'exclama Gillian amusée.
L'expert en mensonge embrassa le cou de la psychologue. Elle soupira d'aise et éleva légèrement sa tête pour laisser encore plus d'accès à sa bouche aventureuse.
— Allez Gilliaaan, s'il te plaît… j'ai envie, supplia-t-il avide d'un petit corps à corps avec sa belle aux yeux azurs.
— Tu sais que si on est resté tard au bureau, c'est pour finir le dossier Harper !
Son compagnon continua ses baisers ardents et répondit: — Mmh... Il n'y a pas le feu, le dossier peut très bien attendre... moi pas !
Il embrassa sa bouche avec voracité.
— C'est ce que tu as dit il y a une semaine et voilà où en est...
— Hmm..., fit-il en continuant sa douce torture.
— Cal ! Elle l'écarta légèrement pour le garder à distance. — Je suis sérieuse !
Aucunement de cette avis, il la plaqua contre sa porte de bureau et répliqua :
— Mais moi aussi !
— On ne peut plus repousser le dossier..., souffla-t-elle, alors qu'elle essayait éperdument de se concentrer sous les caresses lascives de son amant. — Le FBI attend notre rapport depuis plusieurs jours et ils commencent à s'impatienter... Si on veut encore travailler avec eux, il faut qu'on soit sérieux...
— Je te promets que ça ne sera pas long, on reste encore un peu dans le couloir et on s'occupera du dossier juste après..., promit-il, avec de nouveaux baisers dans son cou. Dans le couloir... se répéta Gillian avant de comprendre où ils étaient. Elle le repoussa encore et s'offusqua :
— Tu veux faire ça dans le couloir ?
Cal haussa les épaules et lança:— Bah quoi ? Il n'y a plus personne au bureau !
— C'est pas vrai..., soupira-t-elle exaspérée. — Parfois j'ai l'impression de sortir avec un adolescent !
— Gillian, la dernière fois qu'on l'a fait c'était il y a...
Il mima une expression d'intense réflexion. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Cet homme était vraiment incroyable... Elle croisa ses bras contre son corps et répondit: — Trois heures !
— Ouais bah...
— On va se mettre au boulot !
— Mais Honey...
— Et c'est non négociable !
La discussion close, elle ouvrit la porte du bureau de son compagnon et entra à l'intérieur. Celui-ci suivit ses pas en traînant des pieds et s'exclama avec des gestes habituels de ses mains: — Tu sais que d'après une étude scientifique, faire ça, peut prolonger ta vie de quelques années. Moi si je veux le faire, c'est pour toi...
— Mais bien sûr..., dit-elle en levant les yeux au ciel.
— Et puis si on le fait chaque jour, on vieillira plus longtemps ! Et donc on pourra en profiter encore plus longtemps... c'est mathématique !
— Ben voyons ! Au lieu de dire des bêtises viens plutôt m'aider sur l'affaire !
Cal soupira sa frustration. Il fallait toujours que ces maudits bureaucrates gâchent son plaisir. Il regarda la psychologue allumer son ordinateur et chuchota pour lui même:— Ils m'auront emmerdé jusqu'au bout ceux là...
Au bureau de l'expert en mensonge, Gillian n'entendit que des marmonnement sortir de sa bouche et s'empressa de vouloir préciser ses paroles:
— Tu as dit quelque chose ?
— Non rien, je disais juste que tu ne sais pas ce que tu rates !
— Si justement..., bredouilla-t-elle.
— T'as dit quoi ?
— J'ai dit, qu'on ne pouvait pas faire autrement !
— Ah... J'ai cru comprendre autre chose...
— Bon aller on s'y met ! Plus vite on aura fini, plus vite on pourra rentrer pour se reposer !
— Ou pas !
La psychologue ne releva pas la remarque. Elle attrapa un dossier et se positionna devant le grand écran où se projeta une vidéo.
— Le FBI souhaite qu'on rédige un rapport sur les diverses positions corporels de M. Harper dans le but de distinguer des traces de mensonge.
— Position corporel..., répéta Cal d'un ton quelque peu séducteur. Gillian comprit qu'il tentait de la faire changer d'avis par des messages subliminaux et le réprimanda:
— Cal, arrête ça !
— Quoi ? fit-il sur un ton feignant l'innocence.
— Concentre-toi un peu !
— Mais je suis concentré ! répliqua-t-il la bouche en cœur.
— Mouais..., bredouilla-t-elle pas vraiment convaincue. — Bon, regarde son corps... Elle activa la vidéo de l'interrogatoire de Harper et l'observa se mettre en mode lecture. Toutefois, Cal concentra son regard sur tout autre chose et dit:
— Mais je ne fais que ça...
Gillian tourna son attention sur son compagnon et aperçu son intérêt quelque peu subjective sur le bas de ses reins. Il ne pouvait vraiment pas s'en empêcher!
— Cal tu...! La psychologue ne continua pas sa phrase alors qu'une expression interrogative accapara son visage. L'expert en mensonge ne comprit pas la raison de cette interruption et réclama en quête de réponse: — Je ?
— Attends chut ! commanda-t-elle pour faire taire l'homme. — J'ai cru entendre quelque chose, comme une sorte de craquement... Tu n'as rien entendu ?
— Nope, mais on peut faire en sorte de faire du bruit si tu veux..., dit-il d'une voix suave. Il approcha son visage du sien alors que la femme se recula d'un pas. Elle devait vraiment s'éloigner de lui, s'ils voulaient rester tous les deux concentrés.
— Cal ! S'il te plait, j'aimerais vraiment qu'on finisse ce dossier !
À ces mots, le concerné arbora une petite moue de chien battu. Il était irrécupérable. Elle roula des yeux et ajouta:—Bon écoute, on a que faire un marché ! On fini le dossier ce soir et je te promets qu'après ça on fera tout ce que tu veux !
Il pencha sa tête sur le côté, pinça sa lèvre inférieure et répéta séducteur:
— Tout ce que je veux hein ?
— Oui enfin dans la mesure du possible... Bon allez on s'y remet!
— Rhaa...
C'est après ce râle de mécontentement que le couple replongea dans leur dossier. Au bout d'une heure de travail intensif, Cal s'était affalé, éreinter, sur le canapé. Sa conjointe, toujours au même poste, prenait diverses notes sur la vidéo visionnée un bon nombre de fois. Ce qui ne gêna aucunement l'expert en mensonge, profitant de sa position pour regarder à loisir le bas des reins de sa petite-amie. C'était vraiment trop bête... songea-t-il d'une petite moue de sa bouche. Ils étaient tous les deux et seuls de surcroît dans ces grands locaux ! Non, il ne pouvait pas laisser échapper une si belle occasion. Il devait juste trouver son point faible pour la faire céder... L'homme fronça ses sourcils de réflexion et pensa aux diverses idées qui pourraient la faire craquer. Un milk shake à la fraise ? Oui cela pourrait fonctionner... Mais à cette heure-ci aucun magasin qui vendait ce type de boisson ne devait être ouvert... Cal jura intérieurement à ce fait. Bon réfléchis Cal... Qu'est-ce que cette femme aime plus que tout au monde et qui pourrait être susceptible de la faire changer d'avis... un Pouding ? Rhaa non elle venait de manger le dernier qui se trouvait dans le frigo du Lightman Group ! Bon bah...
À deux doigts d'abandonner, un éclair de génie traversa son esprit machiavélique. Avec ça, c'était sûr, elle ne dira pas non ! S'il y avait bien une chose que Gillian aimait plus que tout sans que cela soit lui... c'était bien ça ! Il sortit son smartphone, effectua quelques manipulations et trouva l'application souhaitée. Un énorme sourire se dessina sur son visage. Il appuya après coup sur un bouton qui répandit une musique langoureuse dans toute la pièce. Aux premières notes de la chanson, Gillian ferma ses yeux d'appréciation alors qu'un léger sourire s'étala sur ses lèvres.
— Cal c'est déloyal ce que tu fais là.
— Quoi ? Je n'ai rien fait ! J'ai juste mis un peu de musique histoire qu'on se détente un peu...
— Et comme par hasard sur toutes les chansons que tu avais dans ton répertoire tu as mis du Frank Sinatra !
— C'est un très bon chanteur tu sais ?
Il se leva d'un bond du canapé puis se déplaça, mains dans les poches, derrière la psychologue.
— Tu sais parfaitement l'effet que ça me fait...
L'homme enveloppa tendrement sa taille et s'enthousiasma du fait qu'elle ne l'avait pas encore repoussé. Il la berça lentement au rythme de la musique et susurra au creux de son oreille:—Laisse toi aller mon amour... Laisse le pouvoir de Frank Sinatra agir sur toi...
Un nouveau sourire apparût sur le visage de la psychologue. Elle se retourna face à son compagnon, la berçant toujours aussi lentement, et demanda rieuse:—Le pouvoir de Frank Sinatra rien que ça ?
— Yep ! Il attrapa une des main de sa sublime partenaire pour placer la seconde sur sa hanche et débuter un slow improvisé. Gillian posa sa tête sur son épaule et soupira de bien-être par le bercement de leur corps collés. Presque à sa merci, Cal embrassa distraitement sa mâchoire jusqu'à descendre lentement sur son cou. Son objectif, la rendre folle de désir pour approfondir les siens. Et il était à deux doigts de réussir...
— Cal..., soupira-t-elle de contentement. — On doit vraiment se remettre au boulot...
— Hmm... dit-il en continuant son activité plus que sensuelle.
— Tu sais que j'ai rai... Toujours en dansant, Cal la stoppa net à l'aide d'un long baiser amoureux. Ils gémirent du plaisir partagé lorsqu'à bout de souffle, il se recula légèrement de la psychologue pour l'interroger avec un sourire ravageur:—Tu disais ?
— Non rien..., souffla-t-elle quelque peu déboussolée.
— Je préfère ça...
Il continua de l'embrasser sur toutes les parties visibles de sa peau puis, à force de ces échanges, la température dans la salle augmenta d'un cran de plus. Cal n'en pouvait plus. Il désirait encore plus et poussa Gillian jusqu'à son bureau pour la faire assoir sur sa surface plane. Il l'embrassa avec plus d'ardeur, se recula subitement de quelques centimètres afin d'enlever sa veste. Gillian ne resta pas inactive et commença à déboutonner rapidement la chemise de son compagnon. Il arbora un sourire carnassier et proclama:
— Et comme le dit notre cher Sinatra "The Best is yet to come " Il s'étala de tout son long sur le corps de sa compagne rieuse et sentit une vive chaleur monter en lui. Elle lui faisait toujours cet effet de loin comme de près. Il l'embrassa fougueusement durant plusieurs secondes. Leur langue se caressa à de multiple reprises et leur souffle s'écourta à chacune d'entre elles. Cal souhaita même passer à la vitesse supérieure lorsque Gillian l'arrêta brusquement en reculant sa tête. Dans l'incompréhension et la frustration la plus totale, il s'empressa de protester:
— Gillian !
— Ne me dit pas que tu n'as rien entendu cette fois-ci ?
— Entendre quoi ?
— Une sorte d'éternuement !
— Tu as du rêver parce que moi je n'ai rien entendu. Aller chérie, laisse toi faire par l'expert en langage corporel...
Il posa ses lèvres au niveau de son décolleté et l'entendit, avec une joie extrême, gémir de plaisir. Il souleva lentement sa robe, passa sa main le long de sa jambe, sa cuisse puis... elle réitéra la même action.
— Quoi encore ? s'exclama-t-il vraiment très frustré.
— Soit tu te fais vieux, soit je suis folle mais j'ai vraiment entendu une personne éternuer à nouveau !
— Mais non Gill', il n'y a personne au bureau. Tout le monde est déjà parti depuis longtemps. On est juste toi, moi et Sina...
Cal se coupa de lui-même lorsqu'il entendit enfin le son d'un petit éternuement. La psychologue capta son expression intriguée et riposta à voix basse:
— Ah tu vois ! Je ne suis pas folle !
Cal s'écarta de son corps et se concentra sur l'écoute du son parasite. Sur le qui-vive, il attendit deux secondes lorsqu'un nouveau bruit du même type se répéta. Les deux experts s'échangèrent un regard perplexe. Cal plaça son index devant sa bouche pour signifier à sa partenaire de ne plus faire aucun bruit. Gillian acquiesça et descendit du bureau pour remettre de l'ordre dans ses vêtements. Un autre éternuement s'effectua. Lightman tourna son regard sur la porte coulissante de la pièce annexe. Le bruit venait de là... La psychologue fronça ses sourcils d'incompréhension et observa son compagnon s'approcher lentement du lieu qui venait d'attirer son attention. Quelques secondes s'écoulèrent.. puis encore un éternuement. Sans plus tarder, Cal ouvrit d'un seul coup la porte pour découvrir...
— Loker ? s'écria-t-il effaré, face au brun sortant un mouchoir de sa poche pour essuyer son nez sensible. Celui-ci se moucha bruyamment et déclara:
— Il faut vraiment que vous b'assez un coup de balais dans cette pièce. Il y a b'raiment trop de b'oussière...
Il n'en croyait pas ses yeux. L'expert en mensonge était totalement hors de lui. Son mouton fris... enfin son employé dans son bureau alors qu'il s'apprêtait à faire l'am... des choses !
— Depuis combien de temps vous êtes là ? rugit Cal. Et qu'est-ce que vous fichez dans mon bureau d'abord ?
Loker se passa mal à l'aise une main dans les cheveux, et bafouilla:
— Bah c'est à dire que... vous allez rire... parce qu'en fait je...
Le patron observa furibond son employé mentir sans concession et commença à se retenir de tout son être pour ne pas lui montrer sa façon de réclamer la vérité. Il s'impatienta et exigea:
— Vous...?
Eli déglutit. Il fallait répondre quelque chose et tout de suite s'il ne voulait pas se retrouver à l'hôpital voir pire... Dans l'incapacité de mentir, il avoua:
— Vu que je pensais que tout le monde était parti... Je marchais tranquillement dans les couloirs, quand j'ai vu la porte de votre bureau ouverte. Je suis donc rentré pour voir si vous étiez là... Et...
— Et...? Le poing droit de Lightman se serra fermement avec pour résultat de faire ressortir un peu plus les articulations de sa main. Loker le remarqua alors que ses yeux se dilatèrent de peur.
— Et... Je...bah... Je me suis assis dans votre fauteuil pour voir ce que ça faisait d'être...
— Le patron ? termina séchement le patron pour son employé. Eli pinça ses lèvres et confirma:
— C'est ça... Et quand je vous ai entendu arrivé, je me suis caché dans votre débarras... C'est une histoire amusante n'est-ce pas ?
L'homme à l'honnêteté radical argua un mince sourire crispé en preuve de bonne foi. Cal ria nerveusement et lui répondit:—Vous voulez que je vous raconte une histoire amusante...
— Heu pas vraiment non..., réfuta Eli en voyant la forte contracture de la mâchoire de son patron. Cal balaya son refus d'un geste de la main et déclara:—Ce n'est pas grave je vais vous la raconter quand même ! C'est l'histoire d'un homme stupide...
— Oui enfin..., tenta vainement de protester Loker suite à l'adjectif choisit pour le désigner. Cal appuya son regard et poursuivit: — Vous me laissez finir mon histoire ! Donc c'est l'histoire d'un homme incroyablement stupide ! Qui croyait qu'on pouvait rentrer dans le bureau de son patron comme ça lui chantait. En pensant qui lui suffisait de s'assoire dans son fauteuil pour se prendre pour lui ! MAIS ce que l'homme incroyablement stupide ne savait pas... c'était que son patron avait le pouvoir de le virer en quelques secondes s'il ne disparaissait pas toute suite de sa vue !
Eli exprima une mine de réflexion et demanda:—Heu... Vous voulez que je parte c'est ça ?
Les yeux de Cal s'agrandirent de stupéfaction alors qu'il s'énerva avec des gestes de ses bras:—À moins que vous préférez être au chômage ? Oui je veux que vous partiez immédiatement d'ici et plus vite que ça avant que je ne vous foute mon poing dans la gue...
— Cal..., le tempéra Gillian, d'un regard réprobateur.
— Heu oui bien sûr ! Toute suite Dr Lightman !
Le brun passa devant ses deux patrons quand Cal le retint un instant par son bras pour lui murmurer d'un ton glacial:
— Vous arrivez une seule fois en retard et je dis bien une seule fois ! Je vous assure que vous pourrez faire les petites annonces! Me suis-je bien fais comprendre?
Totalement effrayé par la menace, le jeune homme hocha rapidement la tête en signe d'approbation. Satisfait, Cal ajouta: — Ah et...vous racontez à quiconque ce qui s'est passé ici et je vous jure que vous pourrez chanter à tue-tête la Traviatta comme Maria Callas toute votre vie !
Les deux hommes s'échangèrent un long regard. Cal transmit toutes ses pensées meurtrières à travers cet échange. Eli déglutit de peur et hocha positivement la tête.
— Bien...
Cal relâcha enfin son emprise. Même libre, Loker, encore perturbé par ces paroles, resta paralysé sur place. L'expert en mensonge plus qu'agacé, répliqua avec des mouvements de ses mains:—Qu'est-ce que vous attendez ? Que je vous donne un coup de pied aux fesses pour vous montrez la sortie ? Confronté au regard furieux de son patron, Eli se recula lentement pour quitter les lieux. Un peu trop lent à son goût, Cal effectua un pas brusque vers le jeune homme qui courut le plus rapidement possible en direction de la sortie. Loker parti, Cal proclama effaré:—J'y crois pas ! Il entendit des rires et pivota sur lui-même pour découvrir sa compagne glousser.
Consterné, il s'exclama:— Et ça te fait rire ?
— Avoue que c'était plutôt drôle, répondit-elle avec un rire continu. D'une petite moue de sa bouche, il soupira:
— Mouais n'empêche qu'il est vraiment stupide...
Elle continua de rire à ses dépends. Cal sourit et la prit dans ses bras pour la réprimander amusé: — Ouuh mais tu vas arrêter de rire toi !
Gillian ne s'arrêta pas pour autant. Il ne trouva qu'une seule solution pour l'arrêter et c'est tout sourire qu'il approcha ses lèvres des siennes pour l'embrasser avec tendresse. Cette méthode fonctionna au plus grand plaisir de l'expert en mensonge qui senti sa compagne répondre à l'échange avec beaucoup de passion. Ils profitèrent de ce moment intime puis se séparèrent à contre cœur à la voix importune à la porte d'entrée.
— Oh et toutes mes félicitations pour votre nouvelle relation ! Tout le monde au bureau n'attendait que ça ! On se demandait même si on ne devait pas faire un plan pour vous mettre ensemble ! Mais à ce que je vois vous...
— Loker ! s'écria Cal, les yeux fermés avec Gillian dans ses bras.
— Heu oui je m'en vais ! Bonne soirée !
— C'est ça bonne soirée..., répliqua-t-il acerbe. — Et Loker ?
Le concerné pencha sa tête à travers l'encadrement et dit:
— Oui?
— N'arrivez surtout pas en retard demain !
— Bien sûr ! Je mettrais la musique de "Eye of Tiger" pour l'alarme de mon téléphone. C'est la seule chanson qui peut me réveiller ! Surtout après une grosse soirée alcoolisée avec mon coloc...
— Loker !
— Je vous laisse !
L'homme à l'honnêteté radical déguerpit à toute vitesse et abandonna le couple d'amoureux à leur précédente occupation. Gillian ria encore, passa ses deux bras autour du cou de son compagnon et souffla:
— Bon je pense que c'est fichu pour finir le dossier ce soir...
— Je pense aussi..., confirma l'expert en mensonge, d'une moue désolée. Elle esquissa un sourire enjôleur et proposa:
— On rentre à la maison ?
— Volontiers !
— Comme ça... tu pourras me montrer tes talents d'expert en langage corporel..., répliqua t-elle suavement avec un regard sans équivoque. Cal ancra son regard surpris dans celui de la femme qu'il aimait le plus au monde et songea malicieusement qu'ils pensaient à la même chose... Il attrapa sa main et l'entraîna sous ses rires continus dans une course effrénée jusqu'à sa voiture.
Fin*
Morale de l'histoire: Ne jamais entrer dans le bureau de son patron sans son autorisation ! Croyez une femme quand elle vous dit qu'elle a entendu quelque chose !
Alors cela vous a plu ? Vous en voulez d'autres des comme ça ou j'arrête d'écrire la nuit :D
