Comte Snape

Auteur : Une certaine Mélantha

Genre : Scénario de jeu vidéo ou mauvais film américain

Avertissement : Si vous estimez ne pas avoir la maturité suffisante pour lire une histoire où un vampire mâle papouille des êtres humains mâles (ça change d'une tueuse femelle pour ceux qui connaissent et ils sont nombreux), je vous conseille d'appuyer sur la petite flèche verte au sommet et à gauche de votre écran.

Résumé : Univers Alternatif : Des meurtres inexpliqués dans la campagne irlandaise, des traces de morsures, d'étranges lueurs dans un château abandonné depuis des siècles, voilà un mystère pour Potter et Cie l'agence de tueur de vampires (slash SS/HP). L'histoire se passe aux alentours de 1870

Persos :

Harry James Potter : 27 ans, chasseur de vampire et rompu aux arts martiaux. Ses parents ont été assassinés quand il avait 5 ans par le comte Snape. En grandissant, il s'est juré de venger leur mort et a créé dans ce but l'agence Potter et Cie.

Luna Jill Lovegood : 19 ans, sorcière noire trop puissante pour son jeune âge, sans Harry, elle serait morte sur un bûcher, si bien qu'elle s'est décidée à vendre ses talents à l'agence.

Ronald Weasley : 35 ans, Ancien soldat américain engagé auprès des nordistes lors de la guerre de sécession, c'est un pro de la gâchette et un combattant hors pair.

Sirius Schwarz : 40 ans, biologiste allemand de renom, on lui connaît une passion pour les poisons et les explosifs.

Comte Severus Snape : Vampire sanguinaire et libertin, personne ne sait son véritable âge. On parle d'empereurs romains, de guerriers turcs ressemblants étrangement à sa description.

Prologue

- Arhhh

La respiration haletante, je parcours les derniers mètres qui me séparent encore du comte, je vérifie nerveusement ma montre à gousset : midi le soleil au zénith.

- Comte, vous êtes mort. J'enfoncerai mon pieu dans votre cœur et quand le simulacre de vie qui vous habite vous quittera, les âmes de James et Lily Potter iront rejoindre le Tout-puissant.

Des cris retentissent derrière cette lourde porte de chêne. Je cours, empoigne le battant, l'ouvre à la volée prêt à bondir. Nous allons en finir. J'attends ce moment depuis toujours. J'attends ce moment depuis eux. J'attends ce moment depuis le début. J'attends ce moment depuis leurs fins.

Mes jambes se dérobent sous mon poids. Je m'accroche à la poignée pour ne pas m'affaler. Et ils sont là ; ma mère inerte au pied d'une chaise et sur la table mon miroir sous un démon, la moitié de mon sang dans la bouche du vampire, la chair de mon père s'enfonçant dans les entrailles du monstre et ses cris de jouissance tandis que son partenaire m'observe guettant ma réaction. Il penche la tête en arrière son regard se voile de plaisir. . .

- Potter réveillez-vous nom d'un chien. . . me dit-il avant que la terre se mette à trembler et . . . Je me réveillais sur le ferry qui nous transportait de Rhyl à Dublin. J'en pris doucement conscience avant d'ouvrir les yeux. La vue encore trouble, je devinai Sirius Schwarz penché au dessus de moi avec son regard protecteur et inquiet. Il laissa courir le dos de sa main délicatement le long de l'arrête de mon menton. Je m'accrochai à ce contact pour retrouver pied dans la réalité pour chasser mon cauchemar de mon esprit.

- Ça va mieux ?

- Oui, tout va bien, dis-je conscient qu'il ne pouvait me croire.

Il me tendit mes lunettes que j'enfilai promptement avant de coiffer machinalement une mèche de mes cheveux noirs.

- Miss Lovegood a déjà rassemblé nos affaires quant à votre ami Weasley il est probablement en train de siroter un verre de Brandy au fumoir.

- Bien, dis-je sobrement.

- Vous m'inquiétez depuis le début des meurtres en Irlande vous semblez passablement déstabilisé. Je n'aime pas vous voir comme ça.

Je ne pouvais pas lui dire la vérité. Je n'étais même pas certain moi-même que ces morts étaient l'œuvre de Severus, l'assassin de mes parents. Je me contentai donc d'une explication toute faite.

- Ces meurtres ont d'étranges similitudes avec la première affaire sur laquelle j'ai enquêté. J'ai failli y laisser la peau.

Soudain, une petite tête blonde et timide se glissa dans l'entrebâillement de la porte. Elle appartenait à Luna, ma protégée même si étant donné la puissance de cette jeune sorcière, je devrais plutôt dire qu'elle était mon garde du corps.

- Si vous avez faim, ils servent de la soupe sur le pont supérieur.

- Merci, nous te suivons, lui dis-je en souriant.

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Nous arrivâmes aux « 3 couronnes », l'auberge dans laquelle nous devions résider, à la tombée de la nuit. Nos redingotes soulevées par le vent produisaient des claquements sonores à chacun de nos pas et nos ombres se découpaient sur les pavés éclairés par quelques lampadaires éparses. Notre gîte se trouvait dans la campagne environnant Dublin. Par temps orageux, elle n'était pas accessible avec un cab. Il fallait traverser une longue route boueuse avant de retrouver les pavés.

L'inspecteur Neville Londubat de Scotland Yard soutenait Luna pour ne pas qu'elle glisse sur la pierre humide et luisante. S'il savait qu'elle pouvait arrêter la tempête d'un claquement de doigts en ferait-il autant ?

- Ses homicides ne sont pas l'œuvre d'un démon mais d'un tueur en série tout à fait banal. Les superstitions de paysans arriérés n'ont jamais tué personne.

- Ne vous accrochez pas à vos certitudes inspecteur, si non vous allez devenir fou très jeune. Dit la jeune femme sur un ton mystérieux.

- Je suis comme St Thomas. Je dois voire pour croire. Expliqua le jeune policier.

- Vous savez qu'il faut toujours tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler jeune homme ? Demanda une voix qui hantait mes cauchemars depuis mon plus jeune âge.

Je me retournai pour observer ma némésis. Dans son dos, la lune produisait un halo qui l'entourait comme une aura de magie. Les années n'avaient eu aucune prise sur lui. Ses pieds fermement posés sur le sol semblaient s'y fondre comme des racines. Il était entièrement vêtu de noir mais son épée dans son fourreau reflétait l'éclat laiteux de l'astre des ténèbres comme si elle avait été taillée dans la clarté lunaire même. Les cheveux du vampire volaient dans le vent. Son sourire s'éclaira lorsqu'il me reconnut. Son nez frémit de sentir à nouveau mon odeur et ses yeux noirs comme l'onyx brillèrent d'un éclat étrange. On aurait dit . . . de la lubricité.

- Courrez, hurlai-je aux autres.

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Ce n'est qu'un prologue... S'il vous plait les chapitre à venir seront plus long.