La première fois qu'il en avait rammené, Mello avait juste grommellé un son presque inaudible. C'était de la Salvia Div. De la bonne, de la vraie, de la pas couppée. Mello avait tiré une fois dessus. Il n'avait jamais fumé avant, mais même en ayant juste crapoté dessus, il était déjà moins tendu. Trois bouffées plus tard, il riait au larmes. C'était vraiment de l'herbe de qualité.
Ensuite, Matt apporta autre chose, et Mello parraissait suspicieux cette fois-là aussi. C'était l'MDMA. Du bon, du vrai, une belle pillule avec un smiley dessus. Ils attendirent le soir et sortirent dans les rues de Tokyo, défoncés à l'ecstasy. Trois heures passaient en cinq minutes et des bouffées de chaleure les envahissaient sans cesse. Même Kira sembalit bon. Pas plus méchant qu'Hitler, qui lui-même ne l'était pas plus que le barman d'un des Bar Gay où ils avaient osé entrer pour la première fois.
Un jour, il entra dans le studio avec quelque chose d'un peu plus démodé. Mello ne faisait plus d'histoires. C'était de l'LSD. Pas trop fort, pas trop trash, juste assez pour un bon trip. Non, ce jour là, Mello n'a pas vu Lucy In The Sky With Diamonds. Il a vu bien mieux. Les couleurs se déformaient, se mêlaient au sons, aux odeurs, aux sensations tactiles. Il vivaient dans un monde plein de couleures. Vers la fin, il fallit avoir un bad trip, les couleures devenaient noires, sombres sans dimensions, elles l'étoufaient, des croixn renversées ou non, apparaissaient, et au millieu de tout cela ses êtres chers mouraient. Mais Matt était là. Et le Bad Trip prit fin.
Enfin, après quelques semaines plutôt calmes, Matt proposa autre chose. C'était l'amphétamine. Pure. Dans les lycées aisés d'Amérique, sous la pression des parents, les medecins prescrivaient aux gamins de l'amphétamine dilluée. Ca leur servait à rester eveillé toute la nuit pour étudier. Un incroyable neuroleptique et excitant. Non dillué, c'était un ecstasy sans effets hallucinogènes et bien plus Trash. C'était un des composants de la cocaïne. Le prendre juste comme ça aurait été du gachis. Ils avalèrent la chose. Et firent l'amour. C'était plus long, plus passionel, plus excentrique. Légérement sado-masochistes à certaines moments, tellements doux à d'autres. Juliette, le roman du Marquis de Sade, c'était du Pagnol, à côté. Ils en sortirent les dos sanglants, les ongles cassés – à force griffer – et les draps tellement, oh ! tellement froissés !

Aujourd'hui, cela n'a plus lieu d'être. Ils ne font plus l'amour. Dans les moments les plus « tu m'attires » - car on ne peut pas appeler cela autrement – l'un suce l'autre. Et c'est toujours Mello qui suce Matt. Matt apporte la came.
Dans les bons jours, ils s'en tiennent à 1,5 gramme de coke et 2 grammes d'héro. Si ils n'ont rien sous la main, hormis l'essentiel, ils mêlent les paracétamols aux ibuprofens à un peu tout. Cela ne leur apporte rien. Ils sont un peu étourdis, puis viennent les vomissements, oranges, verts, violets. Ils dégueulent la bile de leur foie. La souffrance est tellement le meilleur des plasirs. Si on écarte le manque, c'est la seule sensation qu'ils éprouvent.
Alors, Mello fait l'adolescente et se scarifie. Et Matt fait du mal à Mello, parce que ça le fait souffrir lui.

Matt est mort. Mello ne s'en est pas apperçu. Ils ont des stocks de poudre, alors ça ne le dérange pas que Matt n'apporte plus de came.
Matt est mort. Mallo ne s'en est pas apperçu.

KIKOU !!!! Me revoilà ! Bon, z'avez vu mon autre fic.
Elles sont toutes foireuses.
Pas de longs discours, je cherchais juste à m'excuser de en jamais avoir fini « The Kidnapping Of My Life ». =)
Je vous donnerai de ems nouvelles, mais ces derniers jours, je suis OVER-occupée.
=)
Bisounours