Fic humour sans prétention. Je préviens: Léger Yaoi (Grey/Natsu); chapitre court; publication rapide. Que demande le peuple ?! :D Hein, deux minutes ?! Gné ?*
Et oui, me revoilà pour vous faire rire ou le contraire pour vous blaser ! Je suis habituée. Je suis ouverte à toute proposition - je veux dire idée - même si j'ai déjà 8 chapitres d'écrits. Présence de toute la guilde, au fur et à mesure, et d'un pauvre livreur qui n'a rien fait.
Résumé complet : "Les Shadows Gear ayant décidés courageusement de ne pas.. se mouiller, d'autres prennent la mission pour la finir. Ils sont de retour, pour se jouer entre-eux des mauvais tours; Afin de protéger le monde de leur querelle; Afin de rallier toute la guilde à leur propre camp; Afin de dénoncer l'amour et la vérité; Afin de les faire briller jusque dans la voie Lactée ! Natsu et Grey font équipe pour le meilleur et pour le pire ! Enfin.. Surtout le pire. Et quand un certain brun tombe fiévreux, c'est Natsu le garde-malade ! J'hésite sur lequel à plaindre, pour le coup."
*Les deux minutes du peuple. *sbaaaaff*
1. Nager
« Bien sûr que je sais nager ! »
Bon dieu pourquoi avait-il dit cette phrase maudite, pourquoi devant lui – et accessoirement toute la guilde – et pourquoi avec tant d'ardeurs ? Quand Grey l'appelait « L'idiot », il n'avait pas totalement tord...
C'était la faute de Mirajane et de la Shadow Gear s'il était là, transit de froid, à barboter dans l'eau ! Il détestait ça. L'aînée des Strauss avait voulu lui confier une mission incomplète – à lui – avec le glaçon et sans Happy, puisque celui-ci aidait actuellement Wendy. Enfin, surtout Charuru, en fait.
La mission consistait à retrouver un ancien item, assez rare. Un vieux bibelot tout dépouillé, sûrement. La Shadow Gear avait localisé l'objet en question dans une grotte sous-marine et n'avait aucunement l'intention de faire un petit plongeon en plein hiver, d'où le partage de cette quête inachevée. Grey et Natsu étaient des remplaçants attitrés... P.A.R.F.A.I.T.S !
Idéaux, même.
Le brun supportait le froid mieux que quiconque et Natsu pouvait se (voire les, occasionnellement) réchauffer une fois le tout fini. En plus, ça mettait de l'animation. Un choix dramatiquement facile, donc. Sauf qu'il avait fallu convaincre la tête enflammée. Alors, bien sûr.. Évidemment qu'il avait refusé !
Parce qu'il voulait pas. Sauf que.. Voir le sourire triomphal et narquois à la fois de cet empaffé de rival, devant lui, l'avait enflammé. Mais, histoire de lui monter encore plus les nerfs et de faire chauffer son cerveau, il avait fallu que Grey ose dire : « Laisse tomber, Mirajane. L'allumette ne doit simplement pas savoir nager. » alors que c'était pas vrai !
Oui, bon sang, il était puéril, gamin et même un peu stupide. Mais ce n'était pas vrai ! C'est juste qu'il aimait pas l'eau. Du tout. C'était une certitude, l'eau, il détestait. L'eau, il l'ébouillantait, et c'était tout. Néanmoins, sa fierté avait crié plus vite que ses neurones n'avaient réfléchi – ce qui arrivait souvent, chez le tagada.
Et le voilà. Mouillé. Trempé. En plus, ce liquide si sain, si nécessaire à la survie était pire que gelé, bon sang. Grey nageait devant lui, un peu à l'aveugle mais rapidement, sans problème comme si la température ne l'atteignait pas. L'air commencer à manquer à Natsu, pourtant. Il devrait penser à remercier la Shadow Team, tiens. Localiser une grotte sous-marine.. N'importe quoi. Ils ont trouvé l'entrée et ont même pas pris la peine d'aller sous l'eau. Elle pouvait être n'importe où.
C'était mal parti si cette stupide caverne comptait jouer à cache-cache encore longtemps, ne se décidant pas à apparaître à leur vue. Non mais vous imaginez, s'il mourrait dans de l'eau ? La honte suprême, pour lui. Bien qu'au pire, Grey les gèleraient, ils se réveilleraient dans cinq cent ans, dans un nouveau monde peut-être infesté de créatures non-humanoïdes et, et de toute façon l'eau c'est pourri, hein, et, et, c'était dur, là, de respirer, allez, montre-toi vite, bon sang, et –
Là ! Par là, là, cachée derrière un rocher ! Ah. Délivrance, quand tu nous tiens.
Natsu tremblait, frissonnant, frémissant, grelottant, tremblant, transi de froid, glacé, gelé, chancelant, chevrotant, instable et.. Et c'est déjà bien. De toute façon, il s'en foutait : Il respirait. Il pris des grands bols d'airs, appréciant de pouvoir enfin assurer sa survie de façon propre et nette. Enfin, Grey, devant lui, brandit un petit bibelot étincelant et forme de poisson. Heureusement qu'Happy n'était pas là, il aurait été capable de l'avaler tout cru. Pourtant, ce truc qui ne payait pas de mine – et pourtant, il était sous-terre, là – était bel et bien ce qu'ils cherchaient. Une fois l'item prit par Grey, le retour sous l'eau fut effectué bien plus facilement que l'allée. C'est pratique, de savoir où on va. De plus, vus qu'ils étaient tout deux sous l'eau, aucun ne pouvait insulter l'autre. Un silence religieux les accompagna donc.
Remontant de cette eau qui leur glaçait autant le sang que le corps, Natsu décida que cette journée était, définitivement, pourrie. Dynamiquement, ils atterrirent sur la berge. Bien pourrie, même.
« Tiens l'allumette, attrape-ça. »
Avisant la grande serviette que le glaçon lui tendait sans le regarder, Natsu sourit. Grey avait prévu qu'il l'oublierait – et peut-être que, quelque part, Natsu avait ostensiblement oublié la sienne. Plutôt se damner que de l'avouer. C'était un jeu du chat et de la souris, entre eux, après tout.
« Le seul truc dont j'ai besoin, c'est moi, triple buse ! » Lui beugla-t-il en réponse avant d'enflammer ses paumes. Grey soupira et regarda attentivement le garçon aux cheveux roses. Natsu fit un geste pour qu'il se rapproche et le brun s'avança vers les flammes douces au centre, chaleureuses et sauvages aux extrémités. Le disciple de Oul était peu amène, face au feu, mais tout de même heureux que la chaleur se fasse sentir avec tant d'intensité après un plongeon aussi glacé.
Le Dragon Slayer les sécha tout deux tout en se disant que, finalement, la matinée aurait pu être pire. Le contact choc entre eux électrisa les deux hommes. Néanmoins, le brun s'éloigna rapidement, s'attirant un regard incertain de l'allumette. Aucun ne commenta son attitude et encore moins les gouttelettes encore présentes chez l'un.
Cet idiot allait finir malade, s'il continuait.
