Histoire écrite pour le 15 décembre du calendrier du Scott's Pack. C'est... Très poétique X) C'est une poésie d'ailleurs... (dans quoi je m'embarque, moi, parfois...)
J'espère que vous apprécierez.
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Hume la neige
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C'était un loup, pelage fauve parsemé de givre, dents blanches et griffes aiguisées, férocité mouvante à l'œil acéré.
C'était l'hiver, air frais embaumant les résineux, nature endormie et lacs gelés, nuages gris et blanc recouvrant d'une couverture moelleuse le ciel azuré.
Il était la course entre les arbres, la flèche brune et meurtrière dans la froidure, le cri solitaire dans la nuit, intense et déchirant.
Elle était l'eau flottant gracieusement dans les airs, le liquide devenu cristal scintillant, éphémère et gracieux, doux et piquant.
Un loup observe la pluie duveteuse tomber mollement et tapisser son territoire de blanc.
Les flocons de neige dansent et tournoient au gré du vent.
L'un d'eux voltige, imprudent et joueur, jusqu'au museau du loup placide.
Celui-ci souffle et le flocon s'envole plus haut pour mieux revenir vers la truffe noire et humide.
Le loup louche sur le blanc cristal et, à nouveau, souffle vers les cieux.
Le flocon danse dans les airs, paraissant rire de ce petit jeu.
Pour la troisième fois, le loup expire à son approche,
Un véritable éclat de rire résonne dans l'air silencieux et glacé.
Le loup se détourne, un peu craintif et pourtant intrigué.
Le flocon prend forme, silhouette blanche et éthérée,
Celle d'un jeune humain flottant au-dessus de la roche.
Le loup se relève, ses pattes s'allongent tandis que son corps se redresse
Un humain à la peau caramel et aux cheveux noirs, vêtu de fourrures fauves épaisses,
Apparaît au milieu du paysage hivernal couvert d'une blancheur enchanteresse.
Le flocon regarde l'homme-loup de ses yeux ambrés,
S'approche de lui et posa ses pieds nus sur le sol gelé.
Il prend consistance, jeune humain à la carnation lunaire,
Couvert d'une étoffe aussi immaculée que légère,
Le loup l'observe avec fascination cet être sorti des nuées,
Descendre vers lui et se révéler.
Il est ébahi, les sens affolés et le coeur en émoi,
Par la créature opaline au si charmant minois,
Le flocon prend sa main et se met à courir dans un éclat de rire, entraînant le changeforme à sa suite.
L'homme-loup sourit à son tour, court, trébuche, se métamorphose à nouveau et galope dans la neige fraîche à sa poursuite.
A côté de lui, le flocon se met à flotter dans le vent, reprend sa forme première et s'envole après le mammifère.
Ils atteignent ensemble l'entrée d'une caverne où rougeoient des braises chaudes à la lisière du repère.
L'homme loup tend sa main en direction de l'inconnu,
De doigts pâles, lentement réapparus, se posèrent dessus.
La saison fut longue, froide et rude, la forêt noyée sur plusieurs mètres de neige et les lacs, de glace revêtues.
Pourtant, dans une caverne blottie sur les contreforts d'une montagne, ce fut l'un des hivers les plus doux jamais connu…
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fin
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Hm… je l'ai écrite comme un sciles, mais vu qu'il n'y a pas de nom, on peut tout à fait y voir un sterek...
Au passage, oui, je suis une fumiste sur ce coup X) J'ai plus d'une fois eu l'occasion de faire part de mon goût très modéré pour la poésie et... Et v'la ce que je sors XD Mais je rassure tout de suite, je suis pas prête d'en faire une habitude )
