Voila ma première Fanfic, c'est un énième Hunger Games POV Peeta, mais cette fois à ma sauce. J'espère que vous apprécierez, même si le style n'est pas extra, j'y ai mis tout mon coeur donc soyez indugent (a). Bonne lecture!
Chapitre 1
Un bruit. Un coup. Un coup sur une porte. Sur la porte de ma chambre. J'émerge doucement de mon sommeil. Un autre coup suit rapidement. Et une multitude d'autre se fond entendre de suite. Quelqu'un tambourine avec véhémence dans le but clair de me réveiller. Puis une voix sèche et féminine se fait entendre depuis le couloir :
« Peeta. Debout. Je t'attends ici, alors ne te prélasses pas dans ton lit comme un porc dans la boue. »
Ma mère… Une femme assurément charmante.
Une boule au ventre m'étreint subitement. La Peur. Encore à moitié endormi, j'ai du mal à en trouver la cause. Je fais donc mentalement mon rituel matinal quotidien qui me permet, habituellement, de descendre de ce que j'appel « mon petit nuage d'endormi ».
« Je m'appel Peeta Mellark. J'ai 16ans. Je réside dans le District 12. Je suis le fils du boulanger. J'ai deux frères ainés. Mon père m'aime, ma mère me déteste. Je suis éligible aux Hunger Games. La Moisson est dans quelques jours… »
La douleur ventrale se rappelle à moi. Non, la Moisson, c'est aujourd'hui.
La Moisson… ce jour redouté, où le Capitole, l'entité la plus puissante de notre monde, tire au sort un garçon et une fille ayant entre 12 et 18ans, provenant de chaque District composant ce pays que l'ont appel aujourd'hui Panem. Les Districts sont au nombre de douze. Je vis d'ailleurs dans le dernier, le 12, le plus éloigné du Capitole, le plus pauvre, spécialisé dans l'extraction du charbon. Mon District est séparé en deux : la Veine, où vivent les mineurs, et la ville, aux habitants plus aisés, où se trouvent les différents commerces du District. Mon père étant boulanger, je vis pour ma part en ville.
Les enfants de chaque Districts sont appelés les tributs. Lorsqu'ils sont moissonnés, les 24 Tributs sont mis dans une arène, dans laquelle ils sont sensés se battre à mort, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un seul survivant, ou survivante. Cette personne serait alors déclaré vainqueur de ce jeux télévisé du Capitole, dont le but et d'en divertir les malsains habitants. Ce jeu, les Hunger Games.
Et si j'étais tiré au sort… ? Un frisson parcourt mon corps et je me retrouve tétanisé, allongé dans mon lit. Je respire un grand coup et l'angoisse recule légèrement. Je m'assois, et une bouffée de panique me paralyse à nouveau. Je prends quelques secondes pour me calmer et me rappel que ma mère m'attends toujours sur le pas de ma porte. Je mets mes cheveux en place, et fend mon visage d'un sourire étincelant et joyeux. Feindre le bonheur, jouer la comédie ? Un de mes talents naturels… J'ouvre la porte. Ma mère me toise avec dédain durant quelques secondes, puis s'exprime sèchement :
« J'ai faillit attendre. Et cesse de sourire dès le matin, c'est irritant. Suis-moi, on du travail pour la matinée. »
Victoire. Elle n'a pas eût envie de me claquer dès qu'elle m'a vue…
J'obtempère et la suit à travers notre maison. En passant dans la salle à manger, je remarque un de mes frères, Jay, assis devant une table où se trouve un bol de café, qu'il fixe d'un œil vitreux. Encore à moitié endormi, il ne me voit pas passer aux côtés de ma mère. Jay a 18ans, aujourd'hui est donc la dernière Moisson à laquelle il est éligible aux Hunger Games. Je grimace intérieurement. Evidemment, lui, ma mère ne l'oblige pas à travailler en ce « grand » jour…
Nous entrons, avec ma mère, dans la cuisine où mon père et mon autre frère, Steve, 21ans, s'affairent déjà. En me voyant, Steve hoche la tête pour me dire bonjour. Mon père, lui, me fixe surpris. Ma mère, quant à elle, me donne déjà des directives :
« Malaxe la pâte…, rajoutes de la farine… ! »
Mon père l'interrompt brusquement :
« Tu m'expliques ce que tu fais ? » lui demande-t-il abruptement.
Ma mère lui lance un regard mauvais et commence froidement :
« Ca ne se voit pas ? Je donne à ce fainéant son travail pour la matinée. Nous avons besoin de main d'œuvre. Ce jour est le plus chargé de l'année, les parents veulent nourrirent correctement leurs marmots au cas où ils iraient au Capitole… Même ceux de la Veine ! » Elle a craché ces derniers mots, avant d'ajouter sans aucune émotion particulière dans la voix : « Après tout, aujourd'hui, c'est la Moisson… »
« Justement. » coupe sèchement mon père. Il se tourne vers moi et me souris « Viens Peeta, on va prendre un bon petit déjeuner… » Il se tourne vers ma mère qui plisse déjà méchamment les yeux, et vers mon frère, qui est ébahis par le fait que mon père ose s'opposer à elle (c'est peu fréquent, il faut l'avouer), et leurs dit : « … Et on va le prendre en famille ! » Voyant ma mère sur le point de protester, mon père ajoute sur un ton n'admettant pas de réplique : « Et de suite. De toute façon, nous avons fait assez de pain pour nourrir tout Panem. »
Nous nous dirigeons tous vers la cuisine (ma mère de mauvaise grâce). L'atmosphère se détend progressivement au cours du petit déjeuner, surtout quand ma mère décide de nous quitter pour aller à la caisse, accueillir les premiers clients de la boulangerie. Jay et Steve anime le petit déjeuner avec des blagues très lourdes, auxquelles ils rient bruyamment, bien qu'en ce jour, je ne fasse même pas le moindre effort pour y sourire. Personne ne fait attention à moi, sauf mon père qui me pousse différents aliments, tel que des cakes, des muffins, ou autres cookies, dans l'espoir que j'en mange un. Mais j'ai la gorge trop serré pour pouvoir avaler quoi que se soit. Je bois seulement mon thé, évidemment non-sucré. J'y ajoutais du sucre, étant petit, mais, pour me punir, ma mère me l'a un jour interdit. Pas de bol pour elle, j'y ai pris goût. Mon père, voyant que ses effort son vain, décide d'aller aider ma mère qui à l'air submergée par les nombreux clients se pressant dans la boulangerie. Mes frères s'absentant brièvement, je sens l'angoisse reprendre le dessus. Me croyant seul, je prends ma tête entre mes mains. Tout à coups, surgissant de nulle part, mes deux frères me sautent dessus, m'assénant chacun une grande claque sur chaque épaule. Ils commencent à ricaner et chacun se poste devant une de mes oreilles :
« -Alors mon petit Peeta…, commence Steve.
-…On a peur ?, renchérit Jay.
-Evidemment, regarde-le ! Il est tout pâle. , Ricane Steve
-On dirait qu'on t'a enfariné, petit frère. En même temps…
-…Nous aussi on aurait peur à ta place…
-…tu ne toucherai pas une mouche…
-…trop gentil pour faire un bon tribut, notre Peeta-national…, soupire Steve
-…tu t'imagine, ils te tirent au sort, Peeta ?... Qu'est-ce que tu vas faire ? Dessiner ?, fait Jay dont le sourire ne pourrait pas être plus grand.
-Je le vois bien attaquer les tributs de Carrière des Districts 1,2 et 4 avec des crayons… Cette image de toi, Peeta, en train de leurs gribouiller sur le visage… Hilarante!
-Oh ! Pire encore Peeta, tu t'imagines tu es tiré au sort, et ton homologue féminin, c'est Delly… »
Tout deux éclate de rire.
J'ai envi de pleurer. Delly, c'est ma meilleure amie. Elle est comme ma sœur jumelle, mon âme-sœur amicale, sûrement la personne dont je suis le plus proche dans ce District pourris. Là, mes frères sont allés trop loin. Je sais qu'ils plaisantent, que c'est seulement leurs façons d'être, qu'ils sont comme ça. Mais ca me fait de la peine qu'ils marquent sans arrêt une différence entre eux et moi… Ils ne cessent de me dire à longueur d'année que je suis « trop » sensible, « trop » gentil, voir « trop » raffiné pour notre District qui est dure et froid. D'après eux, le fait que je sois « précieux », en quelque sorte, me conduira à ma perte puisque quelqu'un finira par profiter de ma gentillesse. La version de ma mère est encore pire : pour elle je suis juste faible. Je préfère, pour ma part me dire simplement que je suis juste plus « humain » qu'eux… Mes frères n'ont jamais eût peur de la Moisson, alors que moi je suis terrifié à chaque fois que j'y pense… Ils ont sûrement raison, je dois être lâche, après tout…
Me voyant aux bords des larmes, mes frères ont compris qu'ils ont dépassés les bornes. Ils essaient de se rattraper, maladroitement :
« -Oh Peeta…
-…C'était pour rire, voyons…
-…Ton nom ne seras inscrits que cinq fois…
-…Aucune chance que tu sois choisi… »
Assez, j'en ai assez :
« Ca suffit ! »
Ma voix empreinte habituellement d'une gentillesse à toute épreuve, se trouve à ce moment emporté par une colère froide. Si j'ose espérer que j'ai hérité de la bonté de mon père, je sais pertinemment que je peux être aussi froid et calculateur que ma mère. J'affiche le regard le plus dure que je suis capable d'afficher, et me lève doucement pour leur faire face. Ils reculent prudemment, sans faire le moindre mouvement brusque, comme si j'étais une bête blessé, prête à ruer.
De ma voix la plus calme possible je leurs lance :
« Foutez- moi la paix… S'il vous plaît. »
Ils baissent les yeux et s'éloignent en marmonnant :
« -Oui Peeta…
-Désolé Peeta… »
Bande d'abrutis. Un vague sentiment d'autosatisfaction m'envahit, et je décide de prendre un cookie. Alors que je croque dedans, la cloche marquant l'entrée d'un client dans la boulangerie se fait entendre. Curieux, car le flot d'acheteurs semblait s'être arrêté depuis quelques minutes, je me rends donc dans la boulangerie. Le client en question échange un écureuil contre une miche de pain à mon père. Ce garçon, c'est Gale Hawthorne. Le plus beau garçon de la Veine. Non, ce n'est pas moi qui l'appel ainsi. Mais c'est sous ce surnom que l'ont parle de lui lors des commérages au lycée. Gale a 18ans, aussi brun et ténébreux que je suis blond et lumineux, je l'ai remarqué pour une unique raison : il est le meilleur ami (le petit ami ?) d'une fille particulièrement importante à mes yeux. Katniss. Katniss Everdeen. Cette fille a 16ans, comme moi, et je suis tout bonnement amoureux d'elle depuis mes 5ans, quand je l'ai entendu chanter en classe…Mais pour elle je n'existe pas. D'ailleurs, hormis sa famille, Gale, et son amie Madge, personne n'existe pour elle… Je n'ai jamais osé l'approcher. Et la seule fois où j'ai eût un contact avec elle, je l'ai traité comme un animal… J'ai honte, je m'en veux tellement, mais je ne me suis jamais excusé, de peur de me faire rembarrer, ou pire, superbement ignoré, comme elle le fait avec toutes les personnes tentant de créer un lien social avec elle…
Alors que Gale s'en va, je me dirige, pensif, vers ma chambre, afin de me préparer pour la Moisson. Je ne parviens pas à me la sortir de la tête. Katniss… Un joli nom pour une jolie fleur… Katniss… Un joli nom pour une jolie fille…
Voila, j'espère que le premier chapitre vous a plu, j'avais lu de nombreuse fics qui faisait déja le point de vu de Peeta, et même si elles étaient sûrement mieux écrite que celle là, je trouvais qu'elles ne développaient pas assez le passage qui se déroule avant que Peeta monte dans le train. Je vais donc faire 3 chapitres, avant que l'histoire ne commence "réelement", dans lesquels je développerai un peu le contexte familial de Peeta, ainsi que sa vie dans le district... J'espère que je le ferai avec un minimum de talent, et que vous ne trouvez pas ca chiant x)
laisser des review, pour me donner votres avis! :)
je devrai normalement publier la suite demain!
