Auteur : Hotchpotch
Titre : Drabbles Byakuya
Rating : K
Pairing/Characters : Byakuya, Byakuya/Hisana, Byakuya/Renji, Byakuya/Rukia
Spoiler : Pas vraiment, quoique si vous vous ne savez pas qui est Hisana


"Jeu d'enfant"

Quand il était plus jeune, sa famille le gardait enfermé entre les murs du manoir, comme un trésor, un bien trop précieux pour les gens ordinaires. Il ne voyait pas beaucoup de monde, sinon les domestiques qui défilaient et ses précepteurs qui ne cessaient de vanter ses mérites. Il n'y avait que Yoruichi nee-san qui était autorisée et était qui acceptait de venir jouer avec lui, pendant les rares moments de libre qu'il avait. Oh bien sur, Byakuya se doutait bien que Yoruichi nee-san avait des choses bien plus intéressantes à faire que de venir jouer avec un gamin solitaire comme lui, mais elle était toujours venue, avec son sourire rusé et ses airs de félin. Elle lui apprenait des tas de choses, des jeux qui le faisaient rire, des bêtises et des farces et faisait de ces journées des moments où il ne se sentait plus aussi seul, enfermé dans son monde, entouré par des adultes. Byakuya chérissait ses visites, mais ne le montrait point trop, parce qu'il ne voulait pas que Yoruichi nee-san s'en rende compte. Il ne voulait pas que les choses changent si elle apprenait que Byakuya la voulait avec lui pour toujours. Parce qu'il pensait que c'était très égoïste et qu'elle avait aussi une autre vie, en dehors de ses murs à lui. Mais il aurait quand même aimé qu'elle le devine. Juste un peu. Cela réchauffait le cœur de Byakuya, de penser que quelqu'un acceptait de passer du temps avec lui. Par moment, il se reprenait et se disait que si Yoruichi nee-san venait le voir, c'était seulement parce qu'il n'y avait pas d'autre enfant susceptible de venir jouer avec elle. Les naissances parmi les familles nobles du Seireitei étaient chose rare. Mais quand il la voyait arriver en marchant gracieusement dans le jardin, il courait vers elle et lui prenait la main, la serrant pour la garder près de lui. Et le sourire de Yoruichi nee-san qui illuminait alors son visage l'éclairait lui aussi.
"Assurance"

Quand elle le regardait, elle se disait qu'il avait l'air d'être un jeune homme sûr de lui. C'est aussi ce que pensaient la plupart des autres étudiants qui le regardaient de loin, sans le connaître vraiment. Ca la faisait sourire, parce qu'elle savait que Byakuya était vraiment loin d'être sûr de lui quand la nuit dernière, elle s'était glissée dans sa chambre et contre lui, avait fait glisser son kimono.
"Maudit"

Renji se disait qu'il avait eu beaucoup de chance de se retrouver dans la même division que celui qu'il voulait surpasser. Voir l'objet de sa détermination se dandiner avec son air supérieur tous les jours était une source de motivation pour lui. Mais il lui arrivait aussi de se dire qu'il était vraiment maudit pour que le sort s'acharne ainsi sur lui, surtout quand Kuchiki taicho lui demandait de le rejoindre dans sa chambre et qu'il arrivait à lui faire oublier tout objectif.


"Kenseikaan"

Le soir, dans leur lit, Hisana aimait glisser ses doigts dans les cheveux de Byakuya. C'est aussi pour ça qu'il détestait remettre son kenseikaan au matin.


"Avancer"

Quand Byakuya a vu le visage de Rukia pour la première fois, il a cru pendant un fol instant voir le visage d'Hisana. Ses mains qui tenaient la photo et les informations de Rukia à l'académie se sont mises à trembler, sans qu'il puisse les contrôler. Le vieil homme qui se tenait près de lui l'a regardé avec un air de désapprobation, mais il ne s'en est pas rendu compte. Son cœur lui fait tellement mal quand il regarde ce visage si semblable au sien. Il se demande un bref instant s'il peut vivre avec le portrait vivant d'Hisana près de lui, sans l'avoir, elle. Si cela ne sera pas encore bien plus difficile que de n'avoir rien. Il reste là un moment sans pouvoir dire ou penser plus avant et n'entend pas quand le vieil homme qui l'accompagne demande à la voir au directeur de l'académie qui accepte, bien entendu. Il les mène de couloirs en couloirs sans que Byakuya s'en soucie. Il sent son cœur se débattre dans sa poitrine mais ne laisse rien transparaître sur son visage. Parce que de toute façon, il n'y arrive plus depuis qu'elle est partie. Puis, ils rentrent dans une pièce où ils attendent Rukia. Quand la porte s'ouvre devant une petite silhouette, Byakuya sent la douleur s'enfoncer d'avantage dans son cœur. Mais surmontant tout ça, il se dit qu'enfin, il est capable de tenir la promesse faite à Hisana. Il aimerait pouvoir dire quelque chose mais les mots restent coincés dans sa gorge. Byakuya refuse d'imaginer une seule seconde qu'elle puisse ne pas vouloir. C'est pourquoi il ferait n'importe quoi pour qu'elle accepte.


"Sens de l'humour"

Byakuya n'avais pas d'humour. Du moins, c'était ce que les gens disaient. Et c'était d'ailleurs assez vrai. Contrairement à son vice capitaine, bon vivant et fêtard, Byakuya paraissait bien froid. Mais au fond, Byakuya se disait juste que son humour était trop subtil pour les autres. Et il riait souvent, silencieusement au fond de lui, à ses jeux de mots que personne ne comprenait jamais.


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