Bonjour tout le monde ! Donc voilà un petit aparté, ce texte devrait logiquement faire partie de mon recueil de drabbles La vie en violet, mais malheureusement ce passage-là est indescriptible sous une forme "drabblesque", il s'agit de la période où Ewilan reste à Al-Jeit pour ses études et Salim est avec Ellana pour poursuivre son entraînement. Mon enchaînement chronologique tout en passant d'un personnage à l'autre est légèrement impossible, donc je poste ça à part. Ici les pensées de Salim, sous la forme d'un genre de lettre destinée à Ewilan, bien qu'elle ne lui arrive jamais. J'écrirai probablement les pensées d'Ewilan un peu plus tard. D'ici-là, bonne lecture ! (Comme l'indique le titre, vous pouvez accompagner votre lecture de Hey There Delilah des Plain White T's si cela vous chante, et sinon ... Tant pis !)

Disclaimer: Rien ne m'appartient, si ce n'est mon imagination !

Rating : K parce que.


Hey ma vieille, comme d'habitude j'ai oublié le plus important. J'aurais dû rajouter une clause à mon contrat avec Ellana, pour que jamais elle ne puisse m'emmener loin de toi. Tu me manques, c'est cruel, j'arrive pas à comprendre pourquoi elle me fait ça, sûrement encore une leçon ridicule que je comprendrai quand je te retrouverai, mais je m'en fiche des leçons, tant que je t'ai toi. Mais là je ne t'ai pas. Et tu ne peux même pas me contacter via l'Imagination par peur que je sois en train de faire un exercice dangereux. À ton avis ma vieille, il est où le danger ? Quand je grimpe une falaise, accroché à trois prises infimes et que mes pensées sont uniquement vers toi comme toujours, ou quand tu m'envoies un message qui menace de me faire avaler tout rond ma viande de siffleur séchée de surprise ? Tu me manques, c'est terrible, j'espère que c'est pareil pour toi. J'ai beau me douter que ça l'est, c'est dur de ne pas avoir de confirmation orale. Je voudrais que tu me dises que tu m'aimes. Tout le temps, que tu me rappelles que je ne t'attends pas pour rien. Que ce n'est pas grave si je ne peux pas me défaire de ton regard, si le violet de tes yeux est aux miens la plus belle chose du monde, s'ils brillent comme mille soleils et cent fois autant d'étoiles dans mon cœur. Que les scénarios que je m'invente ne sont que de la paranoïa, que tu ne penses qu'à moi et que la distance ne te fera pas t'éloigner de moi. Malgré tout j'ai peur, un petit peu. Cette petite boule dans mon estomac, je sais pas si tu la connais, j'avais la même au début, quand j'ai commencé à t'aimer, mais à l'époque encore c'était agréable, comme une sorte de trac qui m'envahissait à chaque fois que j'étais près de toi, qui m'empêchait de me comporter normalement et qui me faisait regretter le moindre mot que je disais parce que j'avais peur que tu l'interprètes mal. Mais c'était stimulant, je me dépassais toujours pour que tu deviennes, puis restes mienne.. Mais maintenant, cette boule, c'est mon pire cauchemar. Parce que cette fois il n'y a qu'un seul choix possible, je peux me démener autant que je veux mais je n'arriverai jamais à te faire venir instantanément, d'un pas sur le côté, ça ne me fera pas revenir, je sais qu'Ellana restera inflexible. Et il vaut mieux que j'évite d'aller à l'affrontement physique avec elle, tu veux quand même me retrouver en un seul morceau ! Si jamais tu veux me retrouver .. Ce que tu me manques. Voilà une promesse. Quand on se retrouvera je ne te lâcherai pas, pendant toute ma vie je vais te garder dans mes bras et ça sera parfait et j'aurai tout ce dont j'ai besoin. Et tout ce dont j'ai envie. Reviens-moi, ma vieille. Reviens-moi tout de suite, c'est insupportable d'attendre. Je t'aime.


Voilà voilà !