Disclaimer : La base de cette histoire ne m'appartient pas. Les personnages, lieux et autres sont la propriété de J.K Rowling je ne fais que gâcher son œuvre en y greffant un scénario de mon invention.

Auteur : Pirate OfHogwart, donc moi lol. Pas de co-écriture mais par-contre une bêta-readeuse très présente » - LQPC ! Merciiiiiiiiiiii (et n'abuse pas de truc vert !)

Rating : M pour la suite !

Spoilers : Tomes I – II – III – IV – V

Synopsis : Que se passe-t-il quand on met un loup-garou enseignant la DCFM et un professeur de potions acariâtre dans le même château ?

Je vous présente non pas mon dernier né, au contraire c'est un vieux que j'ai repris … et un peu amélioré. J'espère que ça va vous plaire ! Bonne lecture à tous !


Chapitre 1 : Maudit Loup-garou

Cette fois le directeur allait l'entendre. Il n'était pas question que le poste lui passe une fois de plus sous le nez. Il avait des arguments imparables ; Il ne pouvait pas échouer. Il aurait ce poste. Confiant, sûr de lui et de ses capacités, l'homme donna le mot de passe –d'un goût douteux selon lui (Tommy aime le rose)- à la gargouille et gravit les marches de pierre. Arrivant devant la porte directoriale, il remarqua qu'elle était déjà ouverte, cela lui éviterait donc de frapper.

« Brillante déduction Severus. On n'a pas besoin d'ouvrir une porte ouverte. C'est de mieux en mieux. Tu passes trop de temps avec ces Gryffondors écervelés ! Ressaisis-toi, c'est sûrement un coup d'Albus pour te désarçonner. Mais ça ne marche pas. Tu es un Mangemort espion après tout. Ce n'est pas une porte, ouverte en plus, qui va te faire peur, hein ? Ce n'est qu'une porte. Une simple porte. »

« - Et bien Severus ? Qu'attendez-vous ? »

Le Maître des Potions sursauta imperceptiblement et jeta un regard noir à celui qui avait causé sa fray- surprise et qui n'était autre que le directeur de la plus prestigieuse école de sorcellerie d'Angleterre, Albus Dumbledore. Ce dernier s'en trouva fort amusé et ne dissimula pas son plaisir d'avoir réussi à surprendre le froid Severus Rogue. Il finit par le prier de s'asseoir, gagnant ainsi le duel visuel qui s'était instauré.

« - Alors Severus, comment vous portez-vous ? » Demanda le directeur

« - Aussi bien que ça puisse aller, vraiment. Ce n'est pas comme si je revenais de chez Lui. » Répondit Severus, avec un ton un peu plus aimable que d'habitude

« - Des bonbons au citron ? » Proposa Dumbledore

« - Non merci. Je voulais … » Remercia Severus

« - … Des chocolats alors ? »

« - Non. Je voulais vous … »

« - … Et des cookies ça ne vous tente pas ? »

« - Non ! Je suis venu pour … »

« - … Alors peut-être voulez-vous du thé ! »

« - NON ! La seule chose que je veux c'est … »

« - Un esquimau ! Cela tombe bien je dois dire, je viens d'en recevoir toute une cargaison du monde moldu, absolument délicieux. Bien sûr, ils ne valent pas les crèmes glacées à la menthe et au sucre de rose verte de Sweets, Tricks & Treats mais … »

Severus était tellement crispé sur son siège que ses doigts commençaient à s'enfoncer dans le bois de la chaise. Sa mâchoire grinçait furieusement et ses articulations étaient blanches. Il se retenait à grand peine de sauter sur le vieil homme et de lui faire avaler toutes ses maudites friandises jusqu'à la dernière, emballage compris, en espérant qu'il s'étouffe avec. Puis il se dit qu'en acceptant de prendre un de ces gâteaux qu'Albus agitait désespérément sous son nez, il le laisserait peut-être enfin parler.

« - … enrobé de chocolat avec des pépites de nougat. Je me rappelle que ma petite-nièce avait eu un bout coincé dans une de ses dents et … » Continuait inlassablement Dumbledore

« - J'en prends un. Merci. » Le coupa Severus

Un enfant enfermé dans Honeydukes n'aurait pas eu l'air plus heureux. Tout en mastiquant son brownie maison, Severus réfléchissait à la meilleure façon de convaincre le directeur. Un sourire satisfait s'étira sur ses fines lèvres, les rendant encore plus fines et plus blanches, quand il trouva.

« - Alors, quel bon vent vous amène ? » Interrogea le plus vieux

« - Le vent du changement. Je désire le poste de professeur de Défense. Vous ne pouvez pas me le refuser ! J'ai toutes les qualifications nécessaires et … » Exposa le plus jeune

« - J'en suis convaincu, mais ce poste a déjà été attribué à quelqu'un d'autre. »

« - … Que ? Quoi ! Mais ce n'est pas possible ! Qui ! » Balbutia Severus

« - Et bien, M.Lupin est venu me voir il y a deux semaines et … »

Severus siffla entre ses dents.

« - Lupin. Encore ce monstre. »

« - Je vous prie de modérer votre langage. » Le reprit Albus, les yeux sévères

« - Bien évidemment. Il est dans le château ? »

« - Non, il est chez sa tante, qui habite un grand manoir dans les environs. »

C'était le code pour désigner Grimmauld Place. Lorsque l'on voulait parler de la maison des Black, il fallait glisser le mot « environ » dans la phrase.

« - Mais oui. Dans ce cas je vous laisse Albus. » Dit Severus pour prendre congé

« - A ce soir, au dîner. » Lança Dumbledore

« - C'est cela. » Répondit l'homme aux cheveux noirs d'un ton sec

L'homme aux cheveux noirs sortit du bureau en claquant la porte. Le loup-garou lui avait piqué sa place ! Une fois de plus ! Severus percuta quelqu'un et allait retirer des dizaines de points à l'élève qui avait eu la malencontreuse idée de ne pas regarder devant lui quand il se rendit compte que c'était le mois d'août et qu'il venait de renverser le professeur Flitwick. Il grommela un « désolé » et repartit vers ses cachots. La seule chose qui pouvait encore le calmer était bien une soirée tranquille à feuilleter « Plantes à propriétés mortelles, tome 4 ». Le quatrième tome était de loin son préféré. Les morts décrites y étaient lentes et violentes, parfaites pour Albus et le monstre. Seulement, ces plantes étaient bien trop difficiles à obtenir pour qu'il puisse mettre ses talents de Maître des Potions en pratique. La moins dangereuse à se procurer était la mousse bleue à épines rouges qui poussait sur les parois des nids d'œufs de chimère ; c'était pour dire. La façon dont elles avaient été découvertes restait un mystère, sûrement un stupide Gryffondor qui avait voulu jouer au héros, et qui était mort pendant l'expédition.

« Bien fait ! Si seulement ça pouvait être Lupin. Non ! Je veux lui tordre le cou personnellement. Lui faire avaler des limaces incendiaires après l'avoir attaché au plafond par les petits doigts. Lui faire écouter en boucle le dernier disque du groupe de Punk sorcier à la mode. Encore mieux : l'enfermer dans la même pièce que Sibylle pendant plusieurs jours ! »

Il était persuadé que même un jour de pleine lune, Lupin ne pourrait pas faire face au professeur de Divination plus de cinq minutes. Sibylle avait le don de faire fuir n'importe qui ayant un esprit un tant soit peu rationnel, bien plus que le don de troisième œil dont elle se vantait sans cesse. Cela s'appliquait également aux animaux, ce qui expliquait pourquoi Hadès, son hibou, l'avait sauvagement attaquée. Il eut un sourire mauvais à ce souvenir. Il avait aimé voir le volatile poursuivre la femme hystérique dans la grande salle en tentant à tout prix de lui planter ses serres acérées dans le crâne. C'était en grande partie à cause de lui qu'elle ne descendait plus manger en leur compagnie d'ailleurs. Les repas s'en étaient trouvés nettement plus plaisants, si on excepte ces satanés élèves qui s'obstinaient à faire un bruit infernal, lui donnant envie de tous leur déboîter la mâchoire afin qu'il puisse manger tranquillement.

« Mon bon Severus, tu es complètement sadique. Dieu que ça fait du bien de ne pas sombrer dans la mièvrerie écœurante et dégoulinante qui fait office de comportement général dans cette horde d'hypothyroïdiens. »(1)

Se calant dans son fauteuil de cuir noir, Severus continua de se passer mentalement en revue toutes les tortures qu'il pourrait infliger à Lupin pour lui avoir volé son poste.


Des centaines de kilomètres plus loin, un homme venait de passer une nuit extrêmement difficile et avait passé la journée cloué au lit. Non pas que ça l'enchantait, mais il ne pouvait pas faire autrement ; Ses jambes refusaient de le porter. Il savait depuis bien longtemps qu'il était complètement drainé de toute son énergie après chaque transformation mais il ne pouvait pas s'empêcher d'espérer qu'il récupèrerait plus vite que la fois précédente. Cet espoir, mille fois déçu et mille fois reconduit, était une des rares choses à laquelle il se raccrochait encore dans ces moments là. Il avait voulu mourir un nombre incalculable de fois, mais à chaque tentative, quelque chose l'avait retenu. Des amis, une tâche à accomplir, un espoir à faire perdurer. Mais désormais, qu'est-ce qui le retenait ? La parole d'un directeur à moitié sénile comme quoi il aurait un emploi sans que les parents d'élèves ne s'inquiètent ? C'était bien trop insuffisant.

Il avait perdu ses amis. TOUS ses vrais amis. James et Lily étaient morts, assassinés. Sirius était passé derrière ce voile deux ans auparavant. Et Peter … Pour lui, Peter était mort ce funeste jour où tout avait basculé, il y a de ça dix-sept ans. Dix-sept ans. Cela faisait presque une vingtaine d'années que Remus était seul. Désespérément et horriblement seul. Aucune femme n'avait jamais pu voir au-delà du garçon gentil, maladif et mystérieux. Cela pour deux raisons, bien précises. Remus était un loup-garou. Et les loups-garous n'avaient qu'un seul partenaire, à vie (2). La seconde raison invoquée par l'homme n'était pas liée à sa nature un peu spéciale. Il avait toujours préféré les hommes. Bien sûr, il ne se l'était pas avoué immédiatement. Comme beaucoup, il en avait pris conscience à l'adolescence. Son salut avait été ses amis, ses amis qui avaient été formidablement compréhensifs et patients. Jamais il n'aurait pu s'en sortir sans eux. Il leur devait ça. Il ne pouvait pas tout quitter maintenant alors qu'ils avaient tout fait pour qu'il soit heureux. Et il y avait Harry.

Le jeune homme avait bien changé, il était grand à présent. Et il semblait vieux. Aussi vieux que lui-même se sentait. Il ne savait pas pourquoi, mais le garçon si enjoué, impulsif et optimiste s'était transformé en homme profondément triste, fataliste, résigné et réfléchi. Les yeux auparavant lumineux et vivants étaient ternes et froids. Un mort-vivant. C'était la remarque qu'il s'était faite après avoir croisé le garçon dans les couloirs du château. Le Sauveur du monde sorcier était mort. Et cela, Remus ne se le pardonnait pas. Il n'avait pas réussi à protéger le fils des deux personnes qui comptaient le plus pour lui. Il avait failli à la seule promesse qu'il ait jamais faite en mettant toute sa conviction. Il avait désormais pour but de raviver la flamme éteinte dans les yeux verts d'Harry Potter.

C'était en grande partie pour lui qu'il avait accepté le poste de professeur de DCFM, ne comprenant pas pourquoi Albus s'obstinait à le refuser à Severus. Remus avait pourtant proposé de remplacer Rogue en Potion mais Dumbledore avait refusé et insisté pour qu'il enseigne la Défense Contre les Forces du Mal. A court d'arguments, il s'était laissé convaincre qu'il prenait la bonne décision en revenant au château en tant que professeur. Il faut dire que le directeur avait toujours ce qu'il voulait. Il le soupçonnait même de faire tremper les délicieux chocolats qu'il offrait dans une potion Impero, les effets étant similaires au sort du même nom.

Il ne pourrait s'empêcher d'apprécier la personnalité enfantine du mage. Il apportait une touche de joie et d'optimiste lorsque tout allait mal. Pas comme la Maître des Potions, qui faisait plutôt l'inverse. Remus n'avait jamais vu le Serpentard faire autre chose qu'une grimace cynique en guise de sourire. Il doutait même que l'homme ait un cœur en état de marche. Rogue avait toujours été un garçon solitaire et les Maraudeurs en avaient fait leur cible favorite. Cela faisait plus de vingt ans déjà. Il pensait que l'autre serait passé par-dessus. Mais à voir comment il s'acharnait sur le fils de son ancien ennemi, l'animosité avait la vie dure.

C'était malheureux pour Harry qui n'en était aucunement responsable. Rogue se conduisait tel un adolescent en rébellion, reportant sur un autre la colère et la honte qu'il avait un jour ressenties. De stupides histoires de gamins qu'il faisait perdurer sans d'autre raison que le besoin de se raccrocher à des futilités. Une mauvaise blague avait, il est vrai, faillit très mal finir. Suite à une indication « malencontreusement lâchée » par Sirius, Rogue avait pu ouvrir le passage qui menait à la Cabane Hurlante … une nuit de pleine lune. James l'avait sauvé à temps des crocs du loup-garou affamé mais Rogue avait eu le temps d'imprimer à jamais dans son esprit l'image d'un Lupin sauvage et sanguinaire, au grand malheur de principal concerné.

La rivalité qui existait entre eux n'avait jamais disparue. Ils continuaient d'agir tels les adolescents qu'ils étaient à Poudlard. Ce que Remus ne comprenait pas, c'était pourquoi. Pourquoi Rogue refusait d'avancer. Pourquoi il était tellement aigri et cynique. Le lycanthrope avait eu une discussion à ce sujet avec Harry. Il en était ressorti avec encore plus de questions qu'avant. Qu'avait dû vivre cet homme pour qu'il devienne ainsi ? Ces questions tournaient allègrement dans son esprit et l'assaillaient régulièrement. Ce soir là était un soir propice à la réflexion sur le cas de Severus Rogue.


Ce matin là, Severus était d'une humeur massacrante. La journée avait très mal commencée : son réveil magique s'était déclenché à cinq heures du matin, à peine deux heures après qu'il ait réussi à s'endormir. Le fameux réveil avait fini son office au milieu du salon, à moitié éventré. Ne pouvant pas se rendormir, Severus avait enfilé une robe de chambre et … avait marché sur une pièce du sus-dit réveil. Son pied avait douloureusement protesté contre ce traitement et il avait dû aller jusqu'à la salle de bain en sautillant tel un canard unijambiste, manquant de s'écrouler tous les deux mètres. Enfin arrivé près de l'armoire à pharmacie, il s'était cru sauvé. C'était pour mieux recevoir le flacon de trois litres de désinfectant sur le crâne. Heureusement le magnum avait été rendu incassable, mais cela n'enlevait en rien le poids de la bouteille.

En arrivant dans la Grande Salle, il se dit que ça ne pouvait définitivement pas être une bonne journée. Il ne manquait plus qu'il y ait une rupture du stock de confiture de citrouille/pomme/rhubarbe/betterave et il irait se jeter du haut de la Tour d'Astronomie. Hélas pour lui, ce ne fut pas à une rupture de stock que Severus dut faire face, mais à Dumbledore. Et quand Dumbledore sortait la robe mauve à étoiles jaunes, il fallait commencer à se faire du soucis. Severus suivit le directeur jusque dans son bureau, où il eut la désagréable surprise d'y trouver Remus Lupin. L'homme semblait moins fatigué que la dernière fois qu'il l'avait vu. Et moins maladif aussi. Il devait certainement se la couler douce au Q.G de l'Ordre.

Il eut un reniflement de mépris pour le lycanthrope et pris le siège à côté de celui qu'Albus lui proposait. Il n'allait tout de même pas faire les quatre volontés de Dumbledore ! Ce dernier fronça les sourcils mais ne dit rien et alla s'asseoir en face des deux professeurs.

« Messieurs, tout d'abord, bonjour. » Commença le directeur, enthousiaste

« - Bonjour. » Répondit Lupin, souriant

« - Hum hum. Bonjour. » Grommela Severus avec difficulté

« - Je suis heureux de vous voir parmi nous Remus. » Continua Albus

« - Je le suis également. » Reprit le-dit Remus

« - J'aimerais pouvoir en dire autant. » Répliqua Severus

Il ne reçut qu'un regard désapprobateur de la part du directeur.

« - Puis-je savoir l'objet de cette réunion ? » Demanda impatiemment le professeur de potions

« - Ne soyez pas si pressé ! Nous avons le temps. » Lui rétorqua Dumbledore

« - J'ai une potion sur le feu. » Riposta l'homme aux cheveux noirs

« - Alors pourquoi alliez-vous manger ? Ne vous inquiétez pas, votre potion ne brûlera pas. Voulez-vous un sablé à la myrtille ? » Proposa le directeur

« - Volontiers professeur. » Accepta Remus

« - Et vous Severus ? »

« - Je suis allergique à la myrtille. Ça me donne des boutons. » Déclina Severus « Tout comme les vieux séniles et les monstruosités de la nature, qui ont en plus l'audace de me voler MON poste ! » Pensa-t-il

« - Oh, vous m'en voyez navré. Vous ratez quelque chose, c'est bien dommage. » Dit Albus

« - Je m'en mords les doigts. Si vous me disiez plutôt pourquoi je suis ici. » Demanda Severus

« - Nous y venons. Comme vous le savez, Remus va enseigner au château. » Commença Dumbledore

Le susnommé eut droit au regard le plus noir que le Maître des Potions ait fait depuis longtemps.

« - Il était prévu qu'il loge dans la Tour Sud. » Continua le directeur

« - Mais ? » Fit Severus, inquiet

« - Mais Peeves a complètement interdit l'accès de la tour en y plaçant des mares de substance gluante non-identifiée qui se renouvelle dès qu'on parvient à en retirer une partie. » Compléta Remus

« - Et en quoi cela me concerne-t-il ? Dois-je analyser cette substance ? » Proposa Rogue

« - Non, non, Mme Chourave s'en charge. Il faut simplement que vous partagiez vos appartements avec le professeur Lupin pour quelques temps. » Informa candidement Dumbledore

« - Que je quoi ! Pourquoi moi ? » S'écria le directeur des Serpentards

« - Ce sont vos appartements qui sont les plus grands. Et le niveau des cachots est le seul que je puisse modifier à ce jour. » Expliqua le vieil homme

« - Comment cela ? »

« - Il est possible de modifier l'architecture de Poudlard, mais cela dépend du stade de la jauge magique du château. Vu qu'il n'y a aucun élève pour alimenter le réservoir de Poudlard, la jauge est très basse. C'est donc bien plus facile de transformer les niveaux près du sol que ceux en hauteur. »

« - Combien de temps avant que la Tour soit nettoyée ? » Questionna Severus

« - Je n'en sais rien. Une semaine ou deux. Peut-être trois. » Répondit Albus

« - Trois semaines ! Albus, ce n'est pas possible ! »

« - Et pourquoi donc ? »

Les deux hommes s'affrontèrent du regard. Océan froid contre obsidienne brûlante. Une fois de plus, Severus ne put soutenir le regard du directeur et baissa les yeux en serrant les dents.

« - Très bien. » Capitula-t-il

« - Voilà qui est fait ! Allons tous manger maintenant que c'est réglé ! » Conclut Albus

« - Je vais prendre mon repas dans mes quartiers si cela ne vous dérange pas. » Déclina Severus

C'était bien sûr une formule toute faite, le directeur ne pouvait qu'accéder à cette requête.

« - Oui, bien sûr. Bonne journée Severus. »

« - C'est cela oui. Au revoir. »

« - Soyez là ce soir au dîner, il faut que je parle à tout le corps professoral. »

« - Nous aurons donc le plaisir, que dis-je, l'honneur, d'avoir notre troisième œil attitré à table. Que peut il m'arriver de pire ? »

La dernière phrase, bien que murmurée, fut entendue par Dumbledore.

« - Soyez à l'heure s'il vous plait. C'est important. »

Sur quoi, l'homme en noir quitta le bureau, excédé. Il allait devoir partager son appartement avec l'autre ! Comme si sa vie n'était déjà pas assez compliquée ! Qu'allait-il se passer après ça ? Devrait-il adopter Potter ? Un frisson d'effroi lui parcouru l'échine. Il remarqua soudain que ses pas n'étaient pas les seuls à résonner dans le couloir. Il se retourna vivement. « Oh non. Pas encore lui. »


(1) : hypothyroïdien est un mot qui provient d'un délire avec mon paternel. Pour faire court, c'est quelqu'un qui n'a aucun réflexe, qui est aussi mou qu'une limace atrophiée qui serait passée sous un rouleau compresseur.

(2) : Quand je parle d'un seul partenaire, c'est bien d'un seul compagnon, une seule personne avec qui passer le restant de ses jours.

Vala vala ... Une tite review ? Quelques minutes pour ces quelques lignes ... :)